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WEC / Portimão -Toyota met une fessée à la concurrence en qualifs

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15 avr. 2023 • 17:35
par
EI
Toyota Gazoo Racing a marqué la séance qualificative aux 6H de Portimao. Les deux GR010 Hybrid ont collé plus d'une seconde à la concurrence.
Photo : MPS Agency

Battu à Sebring par Ferrari, Toyota Gazoo Racing n'a pas tremblé sur le tarmac chaud de Portimao lors de la séance qualificative. La firme japonaise n'a laissé que des miettes à la concurrence. 

 

En 1:30.171, Brendon Hartley s'est offert sa première pole 2023 au volant de la Toyota GR010 Hybrid #8. La #7 de Kamui Kobayashi a concédé 273 millièmes. Toyota montre que l'expérience ne s'achète pas. La concurrence est loin, très loin...

 

La Ferrari 499P #50 de Nicklas Nielsen, troisième temps, est reléguée à 1.425 et la #51 de James Calado à 1.752s. 

 

Les autres prototypes de la catégorie Hypercar sont encore loin au-delà des deux secondes, à commencer par Kévin Estre sur la Porsche 963 #6 repoussé à 2.233s.  La Peugeot 9X8 de Nico Müller suit au classement à 2.346s de la tête.

 

La seconde Porsche 963 engagée par Porsche Penske Motorsport, la Cadillac et la seconde Peugeot sont dans un mouchoir mais loin de la tête. 

 

Glickenhaus Racing et Vanwall Racing Team sont à plus de trois secondes.

Commentaires (21)

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vvf36

16 avr. 2023 • 8:00

@Lannée Marc-Antoine,

En un, je ne suis pas un supporter absolu de Toyota mais bien des 24H mais le fait est qu'ils ont bien sauvé le WEC deux fois (2012 e 2018). Sans eux, le championnat perdait le statut "du monde FIA" par manque de marque.

En deux, pour revenir en 2016 et compléter votre propos:
- grâce à un choix pneumatique différent (hautes températures) gagnant, ils ont dominé Spa jusqu'à d'une où deux heures de l'arrivée avec une casse moteur lié aux contraintes du Raidillon.
- tout comme la Ford GT, la TS050 a retrouvé aussi de la vigueur à Fuji. Explications des américains, Fuji est un circuit plutôt typé Le Mans.

Déjà en 2016, Toyota avait fait tapis pour Le Mans au détriment du championnat. La voiture était donc conçu pour avoir un fonctionnement optimal au Mans, leur graal de l'époque.
De plus, avec leur autonomie de 14 tours avec des temps au niveau des meilleurs, les deux clans allemands (12/13tr) ont vite compris qu'ils n'avaient plus les atouts maîtres en mains cette année là.

L'exemple de jules.spitz est tout aussi représentatif.