FIA GT World Cup

FIA GT World Cup / Macao : Les infos du dimanche

16 nov. 2025 • 12:00
par
EI
© Macau GP
  • Antonio Fuoco appose pour la première fois son nom au palmarès de l'épreuve. L'Italien enchaîne la victoire sur la Coupe du Monde FIA GT après avoir contribué la semaine précédente au titre de Ferrari en WEC à Bahreïn.
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  • Fuoco est le premier vainqueur des 24 Heures du Mans au général à l'emporter sur la Coupe du Monde FIA GT. Laurens Vanthoor avait empoché le double tour d'horloge en 2018, mais en GTE PRO, après sa victoire à Macao en 2016.
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  • « C'est certainement une victoire que je place dans le top 3 de ma carrière, avoue Fuoco. C'est une récompense pour l'année dernière, car je pense que nous étions très près du but et ce week-end, nous avons tout fait à la perfection. Je tiens donc à les remercier tous. C'est vraiment spécial d'être ici aujourd'hui et je pense que ces dernières semaines ont été incroyables. C'est vraiment un rêve qui se réalise. »

 

  • Ferrari décroche un premier sacre sur la Coupe du Monde FIA GT, rejoignant ainsi Audi, BMW et Mercedes-AMG comme marques lauréates de l'épreuve. C'est la première marque non-allemande à l'emporter depuis la mise en place du label FIA GT World Cup.
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  • On peut même étendre le palmarès plus généralement à la Macau GT Cup, où Ferrari est aussi vainqueur pour la première fois depuis le lancement de la course en 2008. Ferrari rejoint une autre firme italienne, Lamborghini, lauréate en 2009 et 2010.

 

  • De quoi conclure une année de premier plan en termes de résultat pour Ferrari, avec les sacres Pilotes et Constructeurs en WEC et cette première victoire à Macao. « C'est une saison incroyable pour nous, admet Ferdinando Cannizzo, responsable des voitures Endurance de la marque italienne. C'est une belle conclusion d'année. Nous avons travaillé dur car nous devions faire face à des difficultés et à nos concurrents, mais nous avons travaillé pour avoir la meilleure voiture possible ici. Nous avons passé beaucoup de temps avec les pilotes et les équipes pour gérer cela. La relance d'Antonio après la voiture de sécurité était parfaite. Cette victoire nous motive pour faire encore mieux à l'avenir. »

 

  • « Nous avons reconquis cette victoire qui nous avait échappé l'année dernière sans que nous en soyons responsables, indique de son côté Antonello Coletta, responsable Endurance et Compétition-Client de Ferrari. Nous sommes heureux pour Antonio et pour toute l'équipe Ferrari, qui remporte cette coupe du monde, récompense méritée pour un projet solide, celui de la 296 GT3, pour l'équipe AF Corse qui a travaillé de manière remarquable tout au long du week-end, et pour Fuoco, véritable champion et référence pour tous les pilotes depuis deux ans ici à Macao. »

 

  • Raffaele Marciello retrouve le podium de la course principale en signant une 2e place après ses succès de 2019 et 2023 et sa troisième place en 2017. C'est le premier podium de « Lello » à Macao en tant que pilote BMW. « Je devais tenter quelque chose au départ, mentionne le double lauréat de l'épreuve. C'est dommage de ne pas avoir pu doubler Alessio Picariello et Yifei Ye hier. J'ai presque réussi. Nous sommes les seuls à avoir un moteur à l'avant et nous savions que nous avions besoin d'un avantage dans le premier secteur pour être rapides. Je pense que la Ferrari était globalement la voiture la plus rapide. Antonio a fait un travail incroyable. Je pense donc qu'au final, c'était le meilleur résultat possible. »
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  • Malgré ses pneus neufs, Marciello n'a pu suivre le rythme de Fuoco et a dû surveiller les assauts de Laurin Heinrich pour conserver sa deuxième place. « J'ai plus pensé à ne pas crasher la voiture, car c'était difficile d'aligner de bons tours et de ne pas perdre la voiture, poursuit « Lello ». J'avais du sous-virage et pas de traction en sortant de l'épingle donc je luttais. A Macao, même si vous n'êtes pas rapide en ligne droite, vous pouvez défendre, car c'est dur de doubler. La voiture était piégeuse et à un moment, j'ai compris que je ne pouvais plus rattraper Antonio. »

 

  • Troisième sous le damier, Laurin Heinrich a tenu à s'excuser auprès de son équipier Schumacher CLRT Ayhancan Güven, après le contact du premier passage dans Lisboa. L'Allemand a indiqué avoir été touché par l'arrière avant de percuter le Turc. « Je dois dire qu'Ayhancan a très bien travaillé avec moi dans les virages 1 et 2, avoue Heinrich. Je pense qu'il était très bien placé et qu'on essayait juste de se suivre. Je lui ai même donné un petit « bump » pour l'aider. Nous étions en bonne position à l'intérieur du virage. Nous freinions l'un derrière l'autre et j'ai été percuté par derrière. J'ai bloqué l'arrière et j'ai appuyé sur la pédale de frein aussi fort que possible, mais je l'ai touché. Je suis vraiment désolé pour lui, car il méritait autant que moi ce résultat. »
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  • 8e sur la grille, le pilote Porsche a rappelé qu'il avait préféré s'élancer depuis le côté droit de la piste. « J'étais plutôt ok sur le fait d'avoir perdu une place hier car je pense que c'est mieux notamment au premier virage, surtout en partant dans le paquet. L'Audi (de Joel Eriksson) m'a tassé contre le mur, donc j'ai touché le mur à droite et l'Audi à gauche. Je ne savais pas en arrivant à Mandarin si la voiture allait être en bonne condition. »

 

  • Heinrich estime n'avoir eu aucune possibilité face à Marciello pour la deuxième place. « Après le restart, j'étais content de voir que je pouvais mettre un peu de pression sur Raffaele. Nous avions eu des soucis de fiabilité en essais, et je n'étais pas certain de débuter la course qualificative. Mais l'équipe a fait un super travail pour me donner une bonne voiture. J'avais l'avantage dans les premiers tours mais c'était juste trop difficile de tenter une manœuvre. J'ai tout essayé pour sortir de l'épingle le plus près possible, mais il y a toujours cet effet accordéon et c'est difficile de rester près à la sortie. Je n'avais plus d'options. »
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  • L'incident du freinage de Lisboa dans le premier tour, placé sous enquête, a finalement vu Joel Eriksson (Audi / Audi Sport Asia Team Phantom) sanctionné de 10" sur son temps de course pour avoir provoqué un contact et la réaction en chaîne qui s'en est suivie avec comme victime Ayhancan Güven (Porsche / Schumacher CLRT), Luca Engstler (Lamborghini / Absolute Corse) et Dorian Boccolacci (Porsche / Phantom Global Racing). 4e sous le damier, Eriksson perd une place au profit de Yifei Ye (Ferrari / Harmony Racing). Le classement final est ICI
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  • Macao n'a pas souri à Porsche sur cette édition 2025, le constructeur allemand n'ayant remporté la Coupe du Monde FIA GT. Porsche Motorsport Asia Pacific, qui soutient la présence des 911 GT3 R via les différentes équipes clientes veut toutefois voir le côté positif de cette année. « Ce n'est toujours pas ce que nous voulons, car chaque année, lorsque nous venons à Macao, nous visons la victoire, reconnait Alexandre Gibot, manager de PMAP. Cependant, c'est une amélioration par rapport aux visites précédentes et nous reviendrons plus forts en 2026. »

 

  • Troisième hier, Alessio Picariello a tout perdu à la sortie du premier virage en partant en tête-à-queue après une bataille portière contre portière avec Raffaele Marciello. Meilleure chance de Porsche, le Belge se voulait fataliste. « Notre week-end s'est terminé de manière décevante, car nous avons eu un léger accrochage avec un rival, mais avec l'élan pris au départ, je n'ai rien pu faire pour l'éviter, ce qui a mis prématurément fin à notre course. Le travail acharné de l'équipe méritait une nouvelle place sur le podium, ce qui était mon objectif. »

 

  • Pirelli a offert un pneu DHG arborant le fameux design dragon réalisé pour cette édition 2025 au Macao Grand Prix Museum. 
© Pirelli
  • La Coupe du Monde FIA FR, comptant pour le Grand Prix de Macao, a souri au Français Théophile Naël (KCMG Enya Pinnacle Motorsport), qui a profité de l'ultime relance après le contact avec le mur du poleman Freddie Slater (SJM Theodore Prema Racing) pour venir passer son équipier et leader Mari Boya et Enzo Deligny (R-ace GP) dans l'approche de Lisboa. La course s'est terminée sous régime de voiture de sécurité après plusieurs accidents dans la foulée, offrant sur un plateau à Naël. Ce dernier devient le cinquième Français à empocher l'épreuve après Soheil Ayari (1997), Tristan Gommendy (2002) et Nicolas Lapierre (2003) et Alexandre Prémat, dernier vainqueur en date en 2004.
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  • Deuxième cocorico ce dimanche à Macao, avec la victoire de Jules Roussel sur la première édition de la Coupe du Monde FIA F4 au terme d'un duel intense avec son compatriote Rayan Caretti. Un temps en tête après être passé à Lisboa, ce dernier a cédé les commandes à Roussel dans l'allonge avant Mandarin avant de taper le mur dans les dernières minutes de course, enlevant les espoirs de doublé français. C'est le premier succès tricolore dans une course monoplace à Macao depuis Alexandre Prémat en 2004 avec ASM (victoire dans le cadre du Grand Prix de Macao).
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