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WEC - Toyota s'impose aux 6 Heures d'Imola

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21 avr. 2024 • 19:02
par
Ei, à Imola
Toyota a joué un sacré coup à son rival Ferrari en terre italienne, en usant de la meilleure stratégie pour imposer la GR010 Hybrid n°7 de Kamui Kobayashi - Mike Conway - Nyck de Vries devant la Porsche 963 n°6 - Porsche Penske de Kévin Estre - Laurens Vanthoor - André Lotterer.
© MPS Agency

Le message passé à Kamui Kobayashi à 37' de l'arrivée pour sauvegarder au maximum le carburant sur la Toyota GR010 n°7, n'aura finalement pas eu d'incidence sur le résultat final.

 

L'équipe japonaise a dominé les 6 Heures d'Imola ce dimanche avec les bons choix stratégiques et la vitesse suffisante dans les multiples conditions de piste rencontrées pour venir empocher la victoire sur les terres du rival Ferrari.

 

La GR010 Hybrid n°7 de Kamui Kobayashi - Mike Conway - Nyck de Vries l'emporte au final après avoir résisté jusqu'au bout au retour de Porsche et d'un Kévin Estre déchaîné sur la 963 n°6 - Porsche Penske. Le Français n'a pu passer la Toyota de pointe et a de plus dû composer avec 5" de pénalité sur son temps de course pour avoir dépassé sous Safety Car. C'est la première victoire de la n°7 depuis Fuji l'an passé.

 

Le podium est complété par la seconde Porsche n°5 - Porsche Penske de Frédéric Makowiecki - Matt Campbell - Michael Christensen.

 

Si les Ferrari 499P - Ferrari AF Corse et AF Corse ont mené la première moitié de la course, l'arrivée de la pluie à la mi-temps de ces six heures, a largement redistribué les cartes, avec le mauvais choix stratégique du clan italien, aucune Ferrari ne rentrant passer les pneus pluie quand l'ensemble du peloton passe les gommes pour piste humide.

 

Un choix surprenant avec trois voitures en action et qui va causer la perte des 499P au classement, laissant Toyota et Porsche se disputer la victoire finale. La n°50 - Ferrari AF Corse d'Antonio Fuoco - Nicklas Nielsen - Miguel Molina prend la 4e place. Un résultat forcément décevant au vu du tempo affiché, Fuoco terminant avec le meilleur temps au tour en 1'31"794.

 

Suit la Toyota n°8 de Sébastien Buemi - Brendon Hartley - Ryo Hirakawa devant la meilleure BMW M Hybrid V8 n°20 - BMW M Team WRT de Sheldon van der Linde - René Rast - Robin Frijns et les Ferrari n°51 de Pier Guidi - Calado - Giovinazzi et la n°83 - AF Corse de Kubica - Shwartzman - Ye.

 

Peugeot prend la 9e place avec la 9X8 n°93 de Vergne - Jensen - Müller alors que la Cadillac V-Series n°2 - Cadillac Racing de Bamber - Lynn complète le top 10.

 

La meilleure Porsche n°38 - Hertz Team JOTA de Button - Rasmussen - Hanson termine 11e devant la Lamborghini SC63 n°63 - Lamborghini Iron Lynx de Bortolotti - Kvyat - Mortara et la première Alpine A424 n°36 de Gounon - Chatin - Milesi.

 

Rappelons que le départ a été marqué par un accrochage collectif ayant notamment impliqué la Peugeot 9X8 n°94 de Paul di Resta, la BMW n°15 - BMW M Team WRT de Marco Wittmann et les deux Alpine A424 n°35 et n°36 de Charles Milesi et Matthieu Vaxiviere.

 

Le classement provisoire est ICI

Commentaires (22)

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dmeyers

21 avr. 2024 • 22:34

À quand un départ en WEC sans un strick ? Ils en pensent quoi chez Alpine ?

Pierre-Louis

21 avr. 2024 • 23:09

J'ai profité de l'action en piste pour reprendre les propos de vvf 36 et il y avait vraiment de quoi ! Belle course, intense dans les dernières heures en particulier, un très beau vainqueur face à une opposition redoutable. Vivement Spa et Le Mans. Quelle attaque de Kevin Estre, quelle maîtrise de Kobayashi !

n1c0

22 avr. 2024 • 8:58

Excellent résumé @SteveMcQ, malgré des commentaires loin d'etre favorables ;-)

Steve McQ

22 avr. 2024 • 11:59

J'ai oublié de mettre dans mon résumé qu'il serait plus que parfait que nos amis commentateurs de la chaîne L'Equipe, dont Thomas Laurent, lise le règlement sportif avant la prochaine course. Ils y verront notamment à l'article 14.5.2 que "Pendant la course, l’entrée de la voie des stands sera fermée à l’annonce du FCY, dès que le message « PREPARE FOR FCY AT XXhXXminXXsec » sera posté sur les écrans."
Cela leur évitera de passer 15 minutes à critiquer les décisions stratégiques d'un concurrent qui n'a en fait pas le choix que de respecter la règle. Oui Ferrari s'est pris les pieds dans le tapis au moment de mettre les "pluies", mais non ils ne pouvaient pas faire autrement que de les garder quand un FCY a surgi au moment où la piste redevenait praticable pour les "slicks".

dmeyers

22 avr. 2024 • 12:09

@Steve McQ : "Ce qui veut dire que le résultat n'est pas si mal" C'est probablement ce que certain d'entre nous (j'en fait parti) n'ont pas tout de suite compris à la lecture de ton très bon résumé. J'ai vraiment l'impression qu'il y a un grand progrès niveau équilibre de la BOP (il était temps) diront avec justesse certains. Perso, pour avoir suivi l'intégralité de la course je n'ai pesté que pour deux choses, encore un strike au départ ! et les commentaires plus que moyens sur le live du WEC merci à T. Laurent pour avoir réussi à rehausser un peu le niveau.