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Alfa Romeo « pas convaincu par l'équation économique » d'un projet Hypercar

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23 jan. 2024 • 14:30
par
EI
Si des rumeurs ont fait état d'une arrivée d'Alfa Romeo en Hypercar, le président de la firme italienne Jean-Philippe Imparato a calmé le jeu.
L'Alfa Romeo Tipo 33TT3 n°17 lors des essais préliminaires des 24 H. du Mans, en 1972, aux mains de Helmut Marko, Nino Vaccarella et Teodoro Seccoli.

Alfa Romeo, c'est quatre victoires aux 24 Heures du Mans entre 1931 et 1934. Mais aussi quelques apparitions remarquées à défaut d'être victorieuses depuis, notamment dans les années 60-70 avec les T33/B2 et autres 33/3. Mais depuis 1973, plus rien...

 

Sauber ayant lié sa destinée avec Audi en Formule 1, l'entité suisse n'a bien évidemment pas prolongé son bail avec Alfa Romeo, qui n'était rien de plus que du marketing, aucun élément de la voiture n'ayant été pensé par le groupe Stellantis.

 

Mais de la fin de cette union et de quelques déclarations alambiquées dans la presse italienne, sont nées diverses rumeurs quant à une possible arrivée de la firme italienne en Hypercar. Une information qui peut paraître étonnante quand on sait que le groupe Stellantis est déjà présent dans la classe avec sa Peugeot 9X8.

 

🇬🇧 Alfa Romeo "not convinced by the economic equation" of an Hypercar project

 

Toujours est-il qu'au début du mois, à l'occasion d'un entretien accordé à nos confrères de L'Argus, le président de la marque Jean-Philippe Imparato a reconnu qu'il n'était « pas convaincu par l’équation économique », l'arrivée massive de nombreux constructeurs ayant entraîné une « tendance à l’inflation des dépenses. »

 

Si le journaliste avance un investissement de 250 millions d'euros, il ne correspond clairement pas aux sommes entendues et souhaitées par le législateur. Et ce même s'il y a quelques mois, le président de Honda Racing Corporation US avait reconnu ici même qu'un tel projet : « est plus onéreux que ce qui était prévu à la base, mais ce n'est pas non plus hors de contrôle. »

 

Gageons par ailleurs que la prochaine vague de constructeurs arrivant en Endurance interviendra en 2027, année censée voir arriver les premières autos mues par un groupe motopropulseur fonctionnant à l'Hydrogène.

Commentaires (13)

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dmeyers

23 jan. 2024 • 16:52

@zorglub18 : L’arrêt brutal début 2012 est lié au fait que PSA était tout au bord du dépôt de bilan !

zorglub18

23 jan. 2024 • 17:15

Vous avez raison mais j’ai toujours trouvé injuste le silence médiatique à l’époque au lendemain de chaque victoire.
Mais Le Mans, c’est Le Mans !
À ce sujet, vous avez dû remarquer que Toyota n’a jamais gagné au Mans contre un véritable adversaire.

vvf36

23 jan. 2024 • 19:28

Fin 2000/début 2010, l'endurance se résumait au Mans.
Pas de résonance médiatique via l'ELMS, l'ALMS ou ILMC (comme encore aujourd'hui). Mais pendant cette période, oui, Peugeot a fait la misère à Audi sauf... au Mans.

Par contre, Peugeot (le conseil d'admin) a voulu tué le tout nouveau WEC en 2012 avec cette manière de se retirer la veille des annonces. Ils ont fait une coupe franche sur les "dépenses superflues" pour sauver la boutique après la crise financière (respectable d'un point de vue industriel) même si le développement 2012 avait déjà été dépensé sur la voiture.

Tique

23 jan. 2024 • 20:16

Quand on lit les sommes dépensées par Alfa pour mettre des sticker sur une Sauber en F1, il peuvent se le payer je pense. Après, c'est toujours le jeu du chat et de la sourie. On avait eu le droit a des annonces du même genre avant qu'Alpine franchisse le pas

boiseaubert

23 jan. 2024 • 20:43

zut je n'aurai pas dut prendre l'exemple de Peugeot ....je voulais juste dire que plus on est nombreux moins ont est citée quand ont est loin du podium