Robin Frijns, l'Hypercar en tête
Relax Robin Frijns avant d'aborder les 24 Heures du Mans 2023 ? Souriant, le Néerlandais a fait pourtant partie du contingent de pilotes n'ayant pu disputer la Journée Test de dimanche dernier.
Retenu sur l'épreuve de Formule E à Jakarta, le pilote de l'écurie Team WRT a suivi de loin la progression de ses équipiers de la Oreca 07 n°31, Ferdinand Habsburg et Sean Gelael.
« Je sais d’après les retours que l’équipe était satisfaite de la voiture. » a indiqué Robin Frijns peu de temps avant les premiers essais libres.
Du Mans, l'ancien pensionnaire du giron Audi n'a en effet pas grand chose à découvrir, lui qui fait partie des pilotes Team WRT depuis l'arrivée de l'équipe de Baudour en WEC en 2021. Avec à la clé ? Le titre LMP2, et surtout un succès de catégorie aux 24 Heures du Mans pour sa première participation.
Une habitude pour Frijns, souvent couronné dès ses premières saisons dans les différentes catégories où il s'est engagé durant sa carrière. Sacre Formula BMW Europe, Eurocup Formula Renault 2.0, Formule Renault 3.5, Blancpain GT Series ... Un palmarès qui prouve la vélocité de l'intéressé.
Depuis aligné sans discontinuer dans l'effectif belge, le Néerlandais semble avoir trouvé un cadre à son goût, malgré un début de campagne 2023 en deça des attentes des troupes de Vincent Vosse.
« C’est un championnat toujours intéressant à disputer, avoue Frijns. Pour nous cette année, le début de saison a été compliqué. Nous avons eu quelques problèmes avec la voiture et aussi un peu de malchance, surtout à Spa. Mais nous avons avancé, et nous sommes désormais dans la bonne direction. Je suis convaincu, sauf si quelque chose ne tourne pas en notre faveur, que nous pouvons faire un bon résultat ici. Mais si nous ne sommes pas dans le top 3 ici, le championnat est plus ou moins terminé. C’est un peu comme ça que je vois les choses. »
L'Hypercar dans le viseur
Avec le futur passage de Team WRT en Hypercar en tant qu'équipe exploitant les BMW LMDh, la question de l'avenir de Robin Frijns se pose forcément. Comme bon nombre de pilotes GT anciennement Audi avec la formation belge et passés dans le clan de Munich, le schéma s'imagine logiquement pour les pensionnaires du LMP2.
« C’est là où je souhaite être, confesse Frijns interrogé sur sa volonté de franchir le dernier échelon. Ce n’est pas un secret que je suis engagé en LMP2 ces dernières saisons pour me préparer pour l’Hypercar. »
Le natif de Maastricht met toutefois en avant le souhait de découvrir une catégorie la plus juste possible sur le plan règlementaire.
« J’espère que le championnat sera dans une bonne forme. En tant que constructeur, vous donnez tout pour développer la meilleure voiture possible, mais on vous rajoute du poids avant la grande course que tout le monde veut gagner. C’est toujours un peu un pari. Je pense qu’il faudrait faire différemment. Je ne sais pas comment.
Toyota et Ferrari sont les plus compétitifs. Et ce sont eux qui ont les plus voitures les plus coûteuses à développer. Ils sont plus libres de faire ce qu’ils veulent du fait du règlement LMH. Il y a beaucoup d’efforts mis dans ces programmes. J’adore aussi voir des équipes comme Glickenhaus qui a fait beaucoup de choses pour monter son équipe. Mais se battre contre les constructeurs, c’est très compliqué. »
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