24 H. du Mans 2023 – Patrice Lafargue (IDEC Sport) : « Delage est une belle endormie »

S'associer, pour l'édition du centenaire des 24 Heures du Mans, à une marque ayant pris le départ en 1923, il fallait le faire...

J'ai eu tout d'abord la chance de rencontrer Laurent Tapie (PDG de la marque. Ndlr). Il m'a alors parlé de sa reprise de cette marque et de son souhait de la valoriser, car Delage est aujourd'hui une belle endormie. Mais c'est un nom bien connu de tous, au moins par les amateurs d'automobile. À la suite de cela, je me suis plongé dans l'histoire de cette marque, qui est assez fabuleuse. Et c'est vrai qu'en parallèle du moderne, je suis pas mal impliqué dans le classique, qui est aussi une grande passion.

➡️ 24 H. du Mans 2023 - IDEC Sport s'associe avec Delage

Mais vous, que cherchiez-vous ?

Nous fêtons cette année les cent ans des 24 Heures du Mans et nous souhaitions faire quelque chose pour participer à la fête. Car ce sera une sacrée belle fête. Et au final, cette association avec Delage qui revient sur le devant de la scène a sonné presque comme une évidence. Dire que Delage fait son retour, l'expression est un peu forte, mais c'est assez symbolique tout de même. Il s'agit d'une belle marque française de luxe et nous sommes très heureux de contribuer à sa promotion.

Pensez-vous que cela va aider IDEC Sport à grandir ?

Ça va peut être nous apporter de la visibilité, mais honnêtement ce n'est pas le but. Le but est vraiment de promouvoir cette marque de luxe française car, comme je le disais plus tôt, j'ai une démarche assez franchouillarde. L'idée de participer modestement à la renaissance de cette marque est un bel objectif.

Comment ce partenariat est-il perçu par l'équipe ?

Je suis ravi de l'adhésion de l'ensemble de IDEC Sport. À commencer par les pilotes, qui sont les premiers concernés. Car personnellement, je n'aimerais pas participer à une course au volant d'une voiture que je n'apprécie pas. Mais par chance ils sont tombés amoureux de la marque comme de la livrée. Il est vrai qu'en bleu elle est magnifique. Quant à l'écurie, le staff mécanique, ils sont aussi plus qu'heureux. Il y une fierté qui se dégage de ce partenariat. Cela nous portera-t-il bonheur ? On peut l'espérer. En tout cas, ça donne un bon état d'esprit.

Après une 3e place à Barcelone en ELMS et une montée en puissance depuis le début de la saison 2022, qu'attendez-vous de l'édition du centenaire des 24 Heures du Mans sur le plan sportif ?

La manche d'ouverture de l'ELMS à Barcelone nous a donnés beaucoup d'espoir. En raison d'une pièce défectueuse avant le départ, nous avons dû partir depuis la voie des stands, avec un tour de retard. Un point du règlement que je peine à comprendre... Et malgré cela, nous avons terminé à la troisième place. Alors certes, nous avons tiré bénéfice des soucis rencontrés par la concurrence et des faits de course, mais nous avons pu voir grâce aux datas, mais aussi grâce aux feedbacks des pilotes, que la voiture était rapide et facile à emmener. Et c'est ça qui, à la veille du Mans, me donne le sourire.