Sim Racing

24 H. du Mans Virtuelles – Malthe Jakobsen (Peugeot) : « Pour aller chercher les derniers dixièmes, ce n'est pas la même affaire »

15 jan. 2023 • 11:00
par
Thibaut Villemant
Pilote Cool Racing en ELMS, le Danois de 19 ans effectue ce week-end sa deuxième sortie sous les couleurs de Peugeot... à l'occasion des 24 Heures du Mans Virtuelles.
© Peugeot Esports

Après le Rookie Test de Bahreïn, vous voilà à nouveau sous les couleurs Peugeot Sport. Comment en êtes-vous arrivés là ?

Je suis vraiment content de défendre les intérêts de Peugeot Esports. Nous avons discuté de cela juste avant Noël, et étant disponible, j'ai accepté. Il s'agit de ma première sortie sur un vrai événement de simracing, donc c'est assez intéressant car j'ai beaucoup appris et j'ai encore à apprendre beaucoup de choses.

 

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Vous imaginiez-vous retrouver Peugeot dans ces conditions ?

Assurément non. Et ce serait mentir que de dire que je n'aurais pas préféré courir en vrai. Mais ça reste une super opportunité qu'il aurait été stupide de refuser. Et ça me permet notamment de passer du temps ici à l'usine et de mieux connaître les gens qui composent cette équipe. Nous verrons si, dans le futur, une opportunité se présente.

 

Pratiquez vous beaucoup le simracing ?

Pas comme les simracers, qui y passent un nombre incalculable d'heures toutes les semaines. J'aime bien en faire de temps à autres, pour le plaisir, mais non je ne pratique pas assidûment. J'ai un boulot à la maison, je dispute l'ELMS avec le Cool Racing. 2023 va encore être une année chargée. Et je préfère piloter en vrai (Rires. Ndlr).

 

Quelles sont les similitudes ou les différences avec le vrai pilotage ?

Avant Bahreïn, j'étais venu ici pour prendre connaissances avec les différents systèmes de la 9X8 et j'avais pu m'installer dans le simulateur qu'ils ont ici-même, dans le bâtiment d'à côté. Celui-ci essaie de produire au maximum les conditions que nous rencontrons en vrai. Mais pour être performant en simracing, les réglages adoptés sont beaucoup moins réalistes. Il y a plein de petits astuces, plein de petits détails qui vous permettent d'être rapide en simracing qui n'ont aucun sens dans la vraie vie et qui ne fonctionneraient jamais.

© Peugeot Esports

Notamment les trajectoires ?

Oui, et vous pouvez le voir sur les vues embarquées. Je peux vous assurer que jamais, en vrai, vous pouvez vous permettre de négocier de la sorte les chicanes Ford (et avaler les vibreurs. Ndlr). Une vraie voiture casserait, sans aucun doute.

 

Et sur le set up ?

Clairement c'est Maxime et Elliott (les simracers. Ndlr) qui s'en chargent... Nous leur faisons totalement confiance.

 

Estimez-vous avoir progressé depuis le début ?

Ça s'améliore mais ce n'est pas si facile car les conditions changent constamment. Maxime et Elliott nous ont donné pas mal de conseils sur le pilotage car les bases sont les mêmes, il vous faut toujours appuyer sur des pédales et tourner un volant, mais pour aller chercher les derniers dixième, ce n'est pas la même affaire. Il vous faut des talents de simracer, mais nous n'avons pas le temps d'apprendre toutes les astuces. Mais nous faisons de notre mieux et, surtout, nous prenons du plaisir. 

 

Au final, vos débuts aux 24 Heures du Mans se font dans le monde virtuel...

Exactement. Mais j'ai déjà aussi participé à Road to Le Mans, donc au moins je ne débarquerai pas totalement dans l'inconnu en juin (il est attendu sur l'Oreca 07 du Cool Racing si celle-ci est retenue par le comité de sélection où si elle remporte l'Asian Le Mans Series. Ndlr). Ce n'est pas la même chose, mais au moins je connais le circuit.

Les 24H du Mans Virtuelles en direct vidéo sont à suivre ICI.

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