24 H. du Mans Virtuelles : Gustavo Menezes (Peugeot) : « J'ai l'impression d'être l'amateur de l'équipage »
Que vous inspire le fait que Peugeot s'implique en simracing ?
Nos discussions sur ce sujet ne remontent qu'à début décembre. Mais en tant que constructeur, je pense assurément que ce n'est pas une mauvaise chose pour Peugeot Sport, car c'est une activité qui prend clairement de l'ampleur et qui a profité d'une bonne exposition pendant le confinement. Nous y voilà, c'est parti, voyons comment ça se passe...
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Aviez-vous participé aux précédentes éditions des 24 Heures du Mans Virtuelles ?
Non, c'est une grande première pour moi également. Et croyez-moi j'ai beaucoup apprendre car je n'ai même pas de simulateur à la maison.Tout est vraiment tout nouveau.
Nous avons ouï dire que vous n'étiez pas si mauvais...
Comme ci-comme ça (en Français. Ndlr)...
Comment se passe donc votre intégration dans ce nouveau monde ?
Bien. Les gars de R8G (l'écurie de Romain Grosjean qui se cache derrière l'entité Peugeot Esports. Ndlr) sont supers sympas, ils ne nous mettent pas la pression et nous passons du bon temps ensemble. Et je ne suis pas si mauvais que ça donc je suis plutôt satisfait. Mais à côté des simracers (Maxime Brient et Elliot Vayron. Ndlr), j'ai l'impression d'être l'amateur de l'équipage. J'apprends en essayant de ne pas faire trop d'erreurs, mais c'est sympa...
À quel point est-ce différent du simulateur que vous utilisez avec Peugeot Sport ?
Nous pouvons aller bien plus loin dans les détails pour analyser, jouer avec les spécifications pneumatiques et tout modéliser au plus près de notre voiture de course. La personnalisation et moult petits détails font que nous sommes bien plus proches de la réalité.
Participez-vous tout de même au set up de la voiture pour la course de ce week-end ?
Non, c'est très spécifique. Tu ne règles pas ta voiture comme une vraie. Nous laissons donc aux simracers établir le set up et, à vrai dire, ils l'avaient même déjà fait quand nous sommes arrivés. Nous (Malthe Jakobsen et lui. Ndlr), nous nous sommes contentés de conduire.
Les trajectoires sont-elles très différentes de celles qui sont les vôtres dans le monde réel ?
Honnêtement, les repères de freinage, la vitesse ou encore les trajectoires, ce n'est pas si différent. Après, pour pouvoir faire la différence, il faut justement s'appuyer sur ces petites astuces spécifiques au simracing qu'il est impossible de reproduire dans le monde réel. Ce sont elles qui font la différence et qui vous permettent de rapidement gagner une seconde. Et ça ça demande de la pratique...
Enchaîner les relais devant un écran, n'est-ce pas compliqué ?
Ce n'est pas très plaisant de rouler trop longtemps mais tout dépendra aussi de la stratégie. Nous sommes encore en train d'étudier les prévisions météorologiques, mais si je me sens bien, alors ça ne me dérangera pas d'enchaîner quatre relais. Si je peux boucler mon temps minimum au volant en trois fois, alors ça laissera plus de temps aux simracers et à Malthe (Jakobsen. Ndlr) – qui est jeune et rapide – de faire en sorte de décrocher un résultat convenable. Moi, je m'attacherai surtout à ne pas perdre trop de temps et ne pas crasher la voiture... comme un vrai pilote Bronze (Rires. Ndlr).
Quel objectif l'équipe Peugeot Esports s'est-elle fixée ?
Comme il s'agit d'une première, aucun objectif démesuré n'a été fixé. L'idée, ce n'est pas de jouer la victoire, mais de montrer que Peugeot est là. Il n'y a pas de pression...
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