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Stéphane Ratel : "Il faut arriver à imposer le nom GT World"

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GT World Challenge Europe
5 fév. 2020 • 14:00
par
lm@endurance-info.com

Depuis le début de l'année, il faut arrêter d'écrire 'Blancpain' pour les championnats labellisés SRO Motorsports Group. En 2020, on parle de GT World Challenge avec trois déclinaisons : Europe, Asia, America. Les constructeurs qui le souhaitent peuvent concourir pour le championnat GT World Challenge global qui regroupe les trois séries continentales. A l'intérieur du GT World Challenge Europe, il faut distinguer Sprint et Endurance. Vous avez tout compris ? Pour faire court, c'est identique à 2019 sauf que Blancpain n'est plus le sponsor titre des séries.

SRO a créé la surprise avec l'arrivée de AWS (Amazon Web Services) dans le nom des trois championnats. On doit donc écrire GT World Challenge powered by AWS.

"L'arrivée d'Amazon est une grande et belle annonce", a déclaré Stéphane Ratel à Endurance-Info. "Nous avions débuté un partenariat aux Etats-Unis et celui-ci s'élargit aux autres séries. Avoir AWS à nos côtés va faire grandir nos championnats avec une vraie approche pointue des courses. C'est fou ce qu'on peut faire de nos jours avec l'intelligence artificielle. Nous récoltons un tas de données pour la BOP, les catégorisations de pilotes, etc... On a une masse de données qui va permettre de prévoir les courses en temps réel. Quand les fans suivent les courses, ils peuvent être perdus et l'intérêt est que les gens comprennent ce qui se passe."

En attendant, il va falloir se familiariser à la nouvelle identité du championnat, ce qui n'effraie pas le président-fondateur de SRO Motorsports Group : "Il faut arriver à imposer le nom GT World. On va être obligé de le dire et de le redire. Je sais que cela peut surprendre d'avoir 'World' dans une série continentale. Il fallait un nom très court et c'est celui de notre chaîne YouTube depuis pas mal d'années."

Stéphane Ratel espère séduire plus de constructeurs pour le championnat GT World Challenge global : "On avait deux constructeurs en 2019 (Mercedes et Ferrari, ndlr) et j'espère en avoir quatre ou cinq cette année. Pour cela, il faut que les marques soient suffisamment présentes sur les trois continents, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Le championnat asiatique est en pleine croissance. Nous avons fait en sorte de ne pas avoir la moindre date commune dans les trois calendriers. Il faut du temps pour imposer le GT World Challenge, mais l'intégration est en route."

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