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Les discussions sur le futur de la catégorie reine ont débuté

IMSA
29 jan. 2019 • 18:00
par
lm@endurance-info.com
Les discussions sur l’avenir de la catégorie DPi vont bon train sachant que la nouvelle réglementation doit être active très probablement en 2022. Une réunion a eu lieu la semaine passée à Daytona en présence des constructeurs actuels et potentiels. Scott Atherton, président de l’IMSA, a expliqué que cette réunion a servi « d’élément de départ » pour les parties prenantes du championnat.Scott Atherton a souligné qu’un certain nombre d’options restaient à discuter pour 2022, notamment l’adoption de la réglementation ‘Hypercar’, tout comme la future plate-forme LMP2 qui doit voir le jour en 2021 à l'échelon mondial.« C’était un sujet de réflexion avec toujours un esprit ouvert à un solution globale », a confié Scott Atherton à Sportscar365. « Il n’y a aucun doute là-dessus. En aucun cas, nous n’avons pas abandonné cela, mais nous reconnaissons également la réalité de tout ce qui se passe autour et nous planifions les choses en conséquence. » Aucune partie impliquée dans les discussions n’a voulu commenter la teneur de la réunion.Plusieurs constructeurs, dont Ford, sont favorables à la mise en place d’un système hybride qui contribuerait au transfert de technologie piste/route. « Ce qui est bien dans ce sport, c’est que nous sommes tous partenaires », a déclaré Mark Rushbrook, directeur mondial du sport automobile chez Ford Performance. « Toute occasion d’engager un dialogue ouvert, sur n’importe quel sujet, est bonne. Des progrès sont généralement réalisés. »Pierre Nicolet (Ligier Automotive) s’est lui aussi montré confiant : « C’est juste le début des choses. Je pense que la réunion a été très appréciable et appréciée par toutes les personnes présentes dans la salle. Nous travaillons tous ensemble pour une meilleure série et un meilleur sport. C’est donc très agréable. »La plate-forme LMP2 pourrait à nouveau être utilisée, contrairement à la formule ‘Hypercar’ jugée plus coûteuse.« Il est évident que nous pouvons continuer à développer la plate-forme LMP2, mais si nous devions en développer une nouvelle, nous serions aussi prêts à le faire », a confié Pierre Nicolet. « Cela dépend de ce que tout le monde considère comme le meilleur à faire. D’une façon générale, les choses doivent croître. Je pense que ce que l’IMSA et l’ACO ont accompli ces cinq dernières années, aussi avec le LMP3, va dans le bon sens. Cela donc encore croître. Selon moi, l’IMSA et l’ACO feront ce qu’il faut pour que tout fonctionne. Ils sont très professionnels, donc pour nous, être ici est déjà un succès. »

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