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Jesus Pareja : "La priorité, maintenant, c'est de repartir"

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17 juin. 2020 • 14:00
par
lm@endurance-info.com

Comme tous les autres championnats, l'International GT Open a dû établir différents scénarios pour sa saison 2020. C'est finalement sur le Hungaroring que les concurrents se retrouveront début août pour le lancement des hostilités. Six meetings sont prévus de août à fin novembre. Jesus Pareja, promoteur de l'International GT Open, fait le point pour Endurance-Info sur la situation actuelle et sur ce qu'il faut attendre de la saison 2020.

Quelle est la situation actuellement en Espagne concernant la reprise des sports mécaniques ?

"Il n'y a pas pour l'instant une reprise des sports mécaniques, mais cela ne saurait tarder. Le pays est bien engagé dans un déconfinement graduel, par phases successives, et par régions, selon la situation de chacune, et ouvrira les frontières au reste de l’Union européenne le 22 juin. Le football professionnel a repris et les autres sports vont suivre. Il y aura donc des épreuves en circuit et des rallyes cette année, probablement sans public, comme partout ailleurs. Notre seul meeting GT en Espagne, à Barcelone le week-end du 1er novembre, est bien sûr confirmé." 

Tenir le même nombre de meetings était l’objectif ?

"Nous avons confirmé que notre saison aura un meeting en moins, donc six en International GT Open et cinq en GT Cup Open Europe. Je pense que c’est une approche réaliste et pratique. La saison 2020 va inévitablement être beaucoup plus courte, avec une période septembre à novembre très dense en événements. Presque toutes les séries ont fait le choix de réduire leur calendrier et nous savons que les équipes, surtout celles qui disputent plusieurs programmes, sont preneuses. Cela soulagera aussi la logistique et les finances de tout le monde. Nous sommes désolés de ne pas aller à Hockenheim, mais trouver une date alternative s’était de toute façon révélée presque impossible. Maintenant que les choses semblent évoluer dans le bon sens, tout le monde à envie de retourner sur les pistes. Ce sera le 8-9 août sur le Hungaroring."

Le fait d’avoir beaucoup d’équipes espagnoles et italiennes peut poser problème pour les meetings ? A cause des voyages...

"Non, je ne pense pas. L’Italie et l’Espagne ont été frappées durement, mais surtout avant les autres. Finalement, l’intensité de la pandémie a été assez semblable à travers l’Europe, c’est le timing qui était différent. Les restrictions aux voyages et les quarantaines sont en train d’être levées un peu partout dans les prochaines semaines, suivant les recommandations de l’Union européenne, l’Italie l’a déjà fait et l’Espagne le fera le 22 juin. Le fait de commencer notre saison début août, à un moment où les déplacements seront plus aisés, devrait rendre les choses plus faciles aussi pour ceux qui viennent d’hors Europe. Nous travaillons avec les différents circuits, qui eux-mêmes négocient avec leurs autorités nationales compétentes, pour établir les protocoles à suivre lors des événements. D’un point de vue pratique, il faudra s’adapter à une nouvelle façon de voyager et d’être sur un circuit, du moins pour un certain temps..."

En fonction des plateaux, est-ce que l’on pourrait voir GT3 et GT4 sur les mêmes courses en 2020 ?

"Pour l'instant nous n'avons pas de crainte particulière quant aux plateaux, même si les programmes de l’une ou l’autre équipe ou de certains pilotes peuvent bien entendu changer. Au contraire, ces dernières semaines, on enregistre des retours et des nouvelles demandes qui n’étaient pas prévus avent la crise du Covid-19. A ce stade, nous pouvons prévoir une moyenne de 24-25 voitures par événement en GT Open et 16-18 en GT Cup, et ce n’est pas fini. Nous sommes en contact permanent avec nos concurrents et ils sont aussi impatients que nous de repartir. Mais il est sûr que le moment exceptionnel que vit le sport automobile, comme le reste de la société, nous oblige à être attentifs et très flexibles pour s’adapter à des situations qui peuvent changer très vite.’’

Plus de deux courses par meeting restent une possibilité ? 

"Nous verrons en temps voulu si et comment récupérer le temps de course perdu de par la réduction d’un meeting, et nous le ferons en concertation avec nos concurrents. La priorité, maintenant, c’est de repartir. » 

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