GPX Martini Racing poursuivra son engagement en GT3 en 2022

L'année 2021 a été celle des nouveautés pour GPX Martini Racing : un nouveau partenaire technique, un nouvel équipage et un nouveau partenaire titre. La mayonnaise a vite pris avec une victoire de Mathieu Jaminet, Matt Campbell et Earl Bamber dès le deuxième meeting GT World Challenge Europe du Paul Ricard. 

La suite a été plus compliquée pour l'équipage de la Porsche 911 GT3 R. Avec seulement deux petits points décrochés aux 24 Heures de Spa deux ans après un flamboyant succès, l'équipe dirigée par Pierre-Brice Mena, qui s'appuie désormais sur ART Grand Prix pour la partie technique, a soufflé le chaud et le froid. 

2021 a pourtant bien débuté avec une victoire aux 24 Heures de Dubai suivie d'une très belle prestation en Asian Le Mans Series. 

"Sur dix courses disputées en 2021, nous en avons remporté quatre", a déclaré Pierre-Brice Mena à Endurance-Info. "Le ratio est bon, mais nous avons tout de même un goût d'amertume. On sait que le championnat GT World Challenge est compliqué. Sur cinq courses, nous comptons une victoire et trois abandons. Il a manqué quelques ingrédients pour être 100% performant. Ce qui est positif, c'est que nous avions le potentiel pour jouer le podium sur chaque course." 

La saison de GPX Martini Racing a débuté par une crevaison à Monza, puis une victoire au Paul Ricard, un souci de crémaillère à Spa, une sortie de piste au Nürburgring. Sans une pénalité, le championnat aurait pu se terminer par une nouvelle victoire à Barcelone. 

"A Barcelone, il fallait prendre des risques et la voiture a été connectée un peu trop tôt pour le remplissage du réservoir", souligne Pierre-Brice Mena. "On ne voulait pas terminer P2 ou P3. Le bilan sur l'ensemble de la saison reste malgré tout positif."

2022 passera par une nouvelle année de collaboration avec ART Grand Prix. Martini sera à nouveau le partenaire titre de l'équipe qui vise l'Intercontinental GT Challenge ou le GT World Challenge Europe.

En revanche, GPX Racing ne défendra pas sa victoire aux 24 Heures de Dubai et il n'y aura pas non plus d'Asian Le Mans Series en février. 

A terme, les 24 Heures du Mans restent clairement un objectif à atteindre, mais pas à n'importe quel prix : "Le Mans reste sur nos tablettes, mais nous ne sommes pas les seuls. On espère pour cela avoir le soutien de Porsche. Pour Le Mans, les deux questions sont : quand ? comment ? Si on y va, ce serait certainement en GT. Il faut aussi voir ce qui va être proposé sur le plan de la réglementation. On ne le fera pas à n'importe quel prix."