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Simon Mann et la Ferrari 296 GT3 EVO : « Un test sans accroc à Daytona »

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18 nov. 2025 • 18:00
par
Laurent Mercier, à Daytona

Avec une seule Ferrari 296 GT3 EVO présente aux essais organisés par l’IMSA à Daytona, n’y voyez pas là un quelconque désamour de la GT de Maranello. Elles seront au moins six sur la grille de départ du Rolex 24 en janvier prochain, sans compter les autres programmes à travers le monde.

 

Pour ces essais IMSA, AF Corse USA a dépêché sur place un pilote classé Silver par la FIA, Simon Mann, et un Gold, Tommaso Mosca. Sans grande surprise, Lilou Wadoux et un pilote classé Platinum devraient compléter l’équipage en janvier prochain aux 24 Heures de Daytona.

 

« C’est la première fois que je pilotais la version EVO de la Ferrari 296 GT3, a déclaré Simon Mann au soir des essais à Daytona. Le test s’est déroulé sans accroc, nous avons pu tester beaucoup de choses et parcourir le programme. Dans l’ensemble, les sensations sont bonnes. Il faut garder en tête que les conditions seront différentes en janvier prochain. 

Photo : IMSA

J’ai quelques 24 Heures de Daytona à mon actif et je me suis rapproché à plusieurs reprises de la victoire dans ma catégorie, poursuit le pilote américano-britannique. J’ai terminé deuxième en 2024 dans la classe GTD avec François Hériau, Kei Cozzolino et Miguel Molina. Chaque année, l’important est de faire mieux et il reste une marche à gravir. Le Rolex 24 est une course où il faut survivre jusque dans le final, conserver une bonne auto pour tout donner en fin de course. Elle est là la clé. Il s’agit de se concentrer sur soi-même, de contrôler ce que l’on peut contrôler. »

 

A Daytona, Simon Mann a partagé son volant avec Tommaso Mosca. « Ce sont mes débuts avec Tommaso, précise-t-il. Tout se passe bien, le feeling est bon. Il a l’expérience d’AF Corse en Europe, il est rapide. »

 

Quant à la version Evo de la Ferrari 296 GT3, Simon Mann se veut positif. « Il y a pas mal de nouvelles pièces, explique-t-il. Suivre les autres autos dans le trafic n’était pas simple sur le modèle précédent, alors l'accent a été fait sur ce sujet. Aujourd’hui, tout va dans le bon sens. Le travail fourni est bon et j’espère bien que nous pourrons continuer à travailler positivement afin d’être le plus compétitif possible. »

 

Depuis 2018, Simon Mann roule exclusivement pour le compte d’AF Corse : Italian GT, WEC, IMSA, Asian LMS, GTWC Europe. Quid de 2026 ? « A ce jour, je ne connais pas mon programme complet pour l’année prochaine, précise-il. Daytona semble se confirmer. Pour le reste, tout reste à être officialisé. »

François Hériau, son coéquipier en WEC depuis deux saisons, va pour sa part aller tâter de la Porsche en Asian Le Mans Series histoire de découvrir autre chose et de voir comment se comporte la 911 GT3 R championne du monde devant la Ferrari 296 GT3 de Simon Mann, François Hériau et Alessio Rovera.  

 

« C’est marrant de voir François aller rouler sur une Porsche qui est l’une des marques contre lesquelles on se bat en WEC, qui plus est chez Manthey, sourit le pilote AF Corse. Je pense que c’est une bonne expérience pour lui et ce n’est pas parce qu’il va chez Porsche pour l'Asian LMS qu’il ne roulera plus pour Ferrari à l’avenir. »

 

Si le titre mondial n’était pas au bout cette année, Simon Mann peut se satisfaire de bons résultats en 2025 : « Pouvoir remporter la catégorie au Petit Le Mans était le meilleur scénario possible surtout en y ajoutant le titre IMSA Endurance. Il y a d’autres courses majeures à remporter comme Daytona, Sebring et Le Mans. Il est clair que gagner Petit Le Mans est assurément quelque chose dont je me souviendrai. »

Photo : IMSA

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