8H de Bahreïn - A Toyota la victoire, à Ferrari les titres
L'arrêt sur la piste de la BMW n°15 à l'abord de la dernière a relancé totalement les débâts de cette huitième et dernière manche, puisqu'entraînant la deuxième intervention de la voiture de sécurité. En ne s'arrêtant pas sous Virtual Safety Car, la Ferrari n°50 a gagné nombre de positions pour se retrouver quatrième, juste derrière la n°83, qui a elle décidé de ne pas changer de pneumatiques.
Mais devant, l'écart est fait par les deux Toyota et la Ferrari n°51. Sur la GR010 Hybrid n°7, Nyck de Vries possède une quinzaine de secondes d'avance sur son compagnon d'écurie Sébastien Buemi, qui doit contenir un Antonio Giovinazzi menaçant à bord de la mieux placée des Hypercars italiennes.
A une petite vingtaine de minutes du but, Nicklas Nielsen parvient finalement à prendre l'avantage sur Robert Kubica. Ce sera finalement le seul changement à noter aux avant-postes dans la catégorie Hypercar.
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Enfin pas tout à fait puisqu'à l'amorce du dernier tour, Ferrari AF Corse s'offre même le luxe de demander à Pier Guidi de laisser passer Nielsen, ce qui permet à la formation italienne de terminer la saison aux trois premières places du championnat Pilotes.
Pas épargné cette année, Toyota décroche sa première victoire et son premier podium de la saison, la victoire revenant à la n°7. Le trio Mike Conway / Kamui Kobayashi / Nyck de Vries devance sous le damier de 19''3 de la n°8 de Sébastien Buemi / Ryo Hirakawa / Brendon Hartley.
Antonio Giovinazzi, James Calado et Alessandro Pier Guidi décrochent eux le titre mondial Pilotes. Conjugué à la troisième place de la n°50, Ferrari fait coup double en remportant le championnat Constructeurs.
La Cadillac n°12 étant sixième et les deux 963 du Porsche Penske Motorsport terminant en dehors du top 10, Toyota parvient – grâce à ce double podium - à terminer à la deuxième place du championnat Constructeurs.
Ferrari remporte son premier titre mondial Constructeurs dans un championnat du monde FIA depuis celui glané en 2022 en GTE. Son dernier titre Contructeurs dans la catégorie-reine remonte en revanche à 1972.
Les classements sont ICI
Commentaires (14)
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wizztiti
8 nov. 2025 • 23:03
Cabrelbeuk
9 nov. 2025 • 5:49
TG-TO
9 nov. 2025 • 8:41
La mafia et dictature ACO/FIA a bien truqué ce championnat.
Bravo à Toy d avoir réalisé cette super hyperpole et ce beau doublé...content de voir retrouver a votre place sur sur le haut des marches...
Dt I Can
9 nov. 2025 • 8:59
Dernier exemple en date : un VSC plutôt qu'un FCY à moins d'une heure de l'arrivée suite au soucis de la BMW.
La différence ? Aucune en matière de sécurité mais énorme pour le résultat à l'arrivée de la course puisque qu'avec le VSC la voie des stands est restée ouverte permettant aux équipes à vide de refaire des compléments gratuits alors qu'avec un FCY la voie des stands aurait été fermée et les autos qui s'était déjà arrêtées aurait conservé leur avantage acquis. Quand on connait l'importance d'un arrêt au stands en fin de course ....
Alexargh
9 nov. 2025 • 9:00
Mention spéciale à Ferrari, 1er championnat depuis 1972 (année de domination sans partage) et aux adversaires.
Des critiques sur la réalisation TV (4 tours complet d'une Lexus solitaire alors que le combat en hypercar battait sons plein), sur les commentaires Eurosport (commentateurs qui perdaient régulièrement le fil du classement, des stratégies, de l'énergie, préférant leurs blagounettes incessantes). Mention critique spéciale à BMW qui nous bousille la fin de course (toute l'année on a vu au moins une BMW dans le décor, merci à eux) alors que la stratégie aurait permis à la N°6, aux Peugeot et au moins une Alpine de se battre devant. Mention critique aussi à la direction de course, hyper-prudente, comme d'habitude, mais qui nous balance un restart complètement improvisé et bordélique à 30 mn de la fin...
Vivement 2026 ! et Bravissimo Ferrari !