Adam Putera (VSR) : « Je m'attendais simplement à apprendre »

Débutant mais titré. Arrivé en Lamborghini Super Trofeo Europe cette année au sein de l'écurie VSR, Adam Putera a émergé en champion en catégorie Pro vendredi dernier à Misano.

Un sacre inattendu pour le pilote malaisien, épaulé sur la quasi-totalité de l'année par le Français Paul Levet, mais qui n'a pu être couronné, pour avoir manqué l'épreuve du Nürburgring.

Venu pour avant tout prendre de l'expérience de la Huracan Super Trofeo EVO2 mais aussi des circuits européens, Adam Putera marche dans les traces de Brendon Leitch, Loris Spinelli ou encore Amaury Bonduel, sacrés ces dernières années dans la série monotype de Lamborghini.

« J'étais probablement le pilote le moins expérimenté sur la grille, car avant cette année, je n'avais jamais piloté sur aucun circuit en Europe, rappelle Putera. Je m'attendais donc simplement à apprendre autant que possible.

A chaque course, je savais que nous n'avions pas le rythme nécessaire pour être en tête, mais je pense que nous avons maximisé tout ce que nous avions à chaque course. Nous avons simplement fait notre travail et cela a porté ses fruits. »

Le résultat de jeudi avait mis Adam Putera sur les bons rails, en reprenant les commandes du championnat face à Enzo Geraci et Josef Knopp (Oregon Team). Le scénario de la course, marqué par une pénalité de 5" pour dépassements des limites de la piste, aurait pu ne pas tourner en faveur du neo-champion, malgré une entame parfaite.

« Je savais que ça allait être serré, car les autres prétendants au titre partaient en neuvièmes et moi douzième, rembobine Putera. Je savais donc que je devais le dépasser dès le départ, ce que j'ai réussi à le faire. L'écart était de six points, donc je savais qu'ils devaient quand même terminer assez loin devant nous.

C'est sûr que la pénalité n'a pas facilité les choses pour nous. Au final, nous n'avons pas trop célébré au drapeau à damier, car nous étions occupés à calculer les points. »