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Podcast Track Limit - La convergence LMH / LMDh, utopie ou réelle nécessité ?

Dossiers Auto
WEC
24 Heures du Mans
IMSA
17 sep. 2025 • 14:00
par
EI
© MPS Agency - EI

Sujet régulièrement mis sur la table par plusieurs constructeurs depuis plusieurs semaines, la convergence technique en Hypercar, entre LMH et LMDh, est un débat qui anime le paddock WEC et IMSA.

 

Face aux demandes répétées de certains concurrents, qui poussent pour une seule règlementation technique qui présiderait à la catégorie reine, les instances dirigeantes doivent résoudre une équation complexe.

 

Alors convergence, possible ou pas ? Nécessaire ou pas ? C'est le propos du nouveau numéro de notre podcast Track Limit à écouter ci-dessous.

 

 

 

 

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Commentaires (3)

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julien36

17 sep. 2025 • 15:31

Pour moi, cette question est un cache misère. La vraie question est comment obtenir une bonne BOP.
La version 2024 me semblait une meilleure base pour le sport.

J'ai adoré le sous entendu sur Fuji 😂

Steve McQ

17 sep. 2025 • 15:45

La grosse connerie c'est évidemment d'avoir voulu une convergence à 100% qui est impossible à obtenir puisque intrinsèquement la performance bouge d'une course à l'autre même sans changement de BoP. Donner un coup de pouce à une bagnole parce qu'elle est larguée à Austin en ne sachant pas si elle va bien fonctionner à Fuji ça sert à quoi ? De même étendre le nombre de tours retenus dans la "compensation constructeur" au delà des 10 ou 20% des meilleurs tours cela revient à compenser la performance opérationnelle de certaines autos (coucou Toyota) ce qui était spécifiquement exclu initialement. Si cela pouvait éventuellement avoir du sens la première année quand Toyota avait un avantage d'expérience sur tout le monde, ce n'est plus du tout le cas maintenant.
Enfin, vouloir compenser les Vmax est une dernière connerie puisque cela pousse tout le monde dans la même voie : faire des voitures à fort appui pour pouvoir embarquer un max de puissance. C'est l'effet exactement inverse de ce qui était cherché par le règlement. Et ainsi on se retrouve avec Alpine qui va devoir dépenser du blé en développement pour transformer sa voiture. Tout ça parce que, dernier point sur lequel Thibaut appuie justement : les paramètre d'homologation sont totalement daubés, notamment en ce qui concerne la Ferrari. Pourquoi ? Parce que les Italiens ont un "truc" aéro qui ne s'est pas vu en test d'homologation et qu'au lieu de castrer la voiture fautive le législateur a fait reporter l'effort d'adaptation à tous les autres constructeurs.
Bref, depuis l'adoption de la BOP hypercar, toutes les décisions prises pour complexifier le processus de BOP l'ont été dans la précipitation, sans réflexion long terme sur ce que c'est que la performance, et dans une espèce de chasse utopique à l'égalité la plus totale qui est totalement vaine. A la fin de la course, il n'y a jamais qu'un seul vainqueur !
Et pour relativiser le concept de BOP, en P2 où tout le monde a la même caisse il y a des écarts de performance pure à pilote égal. Comment peut-il en être autrement en Hypercar ?

dmeyers

17 sep. 2025 • 15:55

A mon avis c'est pas vraiment compliqué, cela passe par la suppression des 4RM sur les LMH, alors donc, d'un côté les LMDH et de l'autre des LMH avec la même architecture, Toyota et Peugeot ne seront/sont pas contre, surtout Peugeot qui veut avoir la possibilité réglementaire de faire une nouvelle auto pour 2027, reste et c'est pas la moindre difficulté à ce que Ferrari soit d'accord !
P.S. : Au moment où je publie ce commentaire je n"ai pas encore écouté le podcast !