6 H. de Spa - Ferrari AF Corse met fin à sa disette en Belgique avec un doublé
La bagarre a été intense, parfois trop rude, en piste mais Ferrari AF Corse conclut les 6 Heures de Spa-Francorchamps avec un doublé pour les 499P n°51 d'Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi et n°50 de Nicklas Nielsen, Antonio Fuoco et Miguel Molina
Les stratégies décalées ont grandement joué leur rôle dans la deuxième partie d'une course dominée dans les quatre premières heures par Ferrari AF Corse puis Alpine.
Si Ferrari AF Corse pointait en tête au passage de la cinquième heure, Sébastien Buemi (Toyota n°8) s'est hissé en première position avec le jeu des stratégies qui a clairement émergé dans la dernière heure jusqu'à son arrêt à 44' du damier.
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Précédemment victime d'une crevaison lente à l'arrière droit qui l'a un temps coupé dans son élan, l'Alpine n°36 de Mick Schumacher a tenu les rênes jusqu'à une demi-heure de l'arrivée pour réaliser un complément en carburant.
Au vu des stratégies, la Ferrari 499P n°51 d'Alessandro Pier Guidi doit à cet instant encore observer un complément en carburant. Chose faite à un peu moins d'un quart d'heure de l'arrivée, avant que Pier Guidi ne franchisse en vainqueur la ligne d'arrivée pour mettre fin à la disette de Ferrari en Belgique depuis 1972.
La marque italienne signe même le doublé avec la n°50 de Nicklas Nielsen, Antonio Fuoco et Miguel Molina, longtemps aux avant-postes durant l'épreuve. A noter que la voiture, mise sous enquête pour avoir échangé de place avec la n°51 et gêné la BMW n°15 dans la voie des stands, a écopé d'une réprimande.
Véritable menace durant la majorité de l'épreuve, Alpine enchaîne un deuxième podium d'affilée avec l'A424 n°36 de Frédéric Makowiecki, auteur d'un premier relais de toute beauté, Mick Schumacher et Jules Gounon. La crevaison lente subie par le trio aura donné un petit coup d'arrêt dans la bagarre pour la victoire, mais la marque française confirme qu'il faut bien compter avec elle pour les premiers rôles.
Malgré un désavantage net au regard de la BoP, la Toyota GR010 n°8 de Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa échoue au pied du podium devant les deux Cadillac V-Series.R n°12 et n°38 - Cadillac Team JOTA des trios Nato - Stevens - Lynn et Bourdais - Bamber - Button.
Suivent la Toyota n°7 de Nyck de Vries, Kamui Kobayashi et Mike Conway, l'Alpine n°35 de Paul Loup Chatin, Ferdinand Habsburg et Charles Milesi, la première Porsche 963 n°6 - Porsche Penske de Laurens Vanthoor, Kévin Estre et Pascal Wehrlein et la BMW M Hybrid V8 n°15 - BMW M Team WRT de Kevin Magnussen et Raffaele Marciello. La Peugeot 9X8 n°93 de Mikkel Jensen, Jean-Eric Vergne et Paul di Resta termine 11e, quand la seconde voiture a abandonné après un contact avec la BMW n°20.
La Porsche n°5 de Julien Andlauer, Michael Christensen et Nico Müller et les deux Aston Martin Valkyrie complètent le classement Hypercar
Déception légitime dans le clan BMW, puisque la M Hybrid V8 n°20 de Robin Frijns et René Rast a longtemps lutté pour le podium notamment avec la Ferrari n°51 et l'Alpine n°36, avant de devoir être poussée définitivement dans son box à 47' de l'arrivée, touchée par des soucis de freins.
Le classement de la course est ICI
Commentaires (11)
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ggarouil
10 mai. 2025 • 21:30
Iragos
10 mai. 2025 • 22:52
En revanche un mot pour Toyota qui arrive encore à sortir une très bonne perf avec un camion, c'est juste les meilleurs.
JIPE1050
10 mai. 2025 • 23:34
GaetMin
10 mai. 2025 • 23:44
LittleBen
10 mai. 2025 • 23:59
Par contre, ce que je retiens:
1) beaucoup de spectateurs, qui me semblent avoir apprécié le spectacle, et qui ont eu dans l’ensemble un super comportement, digne de ce que l’on voit en endurance (on applaudit les beaux dépassements, on applaudit chacun des finishers, on applaudit une voiture qui ressort des stands après ennui mécanique, on se partage les emplacements pour prendre des photos etc.);
2) des voitures qui ont souvent roulé par pelotons relativement homogènes avant que les choses ne s’emballent lors des dépassements d’attardés, les relances etc.;
3) du spectacle partout, à tous les endroits du circuit où je me suis rendu;
4) deux dernières heures mouvementées, indécises et spectaculaires;
5) une organisation rodée et sans surprise.
Cela reste ma course préférée chaque année à Spa!