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6 H. de Spa - Ferrari AF Corse met fin à sa disette en Belgique avec un doublé

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10 mai. 2025 • 20:02
par
EI, à Spa-Francorchamps
Ferrari AF Corse signe une troisième victoire en trois courses en Hypercar en 2025, avec la seconde victoire d'affilée pour la 499P n°51 d'Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi.
© MPS Agency

La bagarre a été intense, parfois trop rude, en piste mais Ferrari AF Corse conclut les 6 Heures de Spa-Francorchamps avec un doublé pour les 499P n°51 d'Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi et n°50 de Nicklas Nielsen, Antonio Fuoco et Miguel Molina

 

Les stratégies décalées ont grandement joué leur rôle dans la deuxième partie d'une course dominée dans les quatre premières heures par Ferrari AF Corse puis Alpine.

 

Si Ferrari AF Corse pointait en tête au passage de la cinquième heure, Sébastien Buemi (Toyota n°8) s'est hissé en première position avec le jeu des stratégies qui a clairement émergé dans la dernière heure jusqu'à son arrêt à 44' du damier.

 

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Précédemment victime d'une crevaison lente à l'arrière droit qui l'a un temps coupé dans son élan, l'Alpine n°36 de Mick Schumacher a tenu les rênes jusqu'à une demi-heure de l'arrivée pour réaliser un complément en carburant.

 

Au vu des stratégies, la Ferrari 499P n°51 d'Alessandro Pier Guidi doit à cet instant encore observer un complément en carburant. Chose faite à un peu moins d'un quart d'heure de l'arrivée, avant que Pier Guidi ne franchisse en vainqueur la ligne d'arrivée pour mettre fin à la disette de Ferrari en Belgique depuis 1972.

 

La marque italienne signe même le doublé avec la n°50 de Nicklas Nielsen, Antonio Fuoco et Miguel Molina, longtemps aux avant-postes durant l'épreuve. A noter que la voiture, mise sous enquête pour avoir échangé de place avec la n°51 et gêné la BMW n°15 dans la voie des stands, a écopé d'une réprimande.

 

Véritable menace durant la majorité de l'épreuve, Alpine enchaîne un deuxième podium d'affilée avec l'A424 n°36 de Frédéric Makowiecki, auteur d'un premier relais de toute beauté, Mick Schumacher et Jules Gounon. La crevaison lente subie par le trio aura donné un petit coup d'arrêt dans la bagarre pour la victoire, mais la marque française confirme qu'il faut bien compter avec elle pour les premiers rôles.

 

Malgré un désavantage net au regard de la BoP, la Toyota GR010 n°8 de Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa échoue au pied du podium devant les deux Cadillac V-Series.R n°12 et n°38 - Cadillac Team JOTA des trios Nato - Stevens - Lynn et Bourdais - Bamber - Button.

 

Suivent la Toyota n°7 de Nyck de Vries, Kamui Kobayashi et Mike Conway, l'Alpine n°35 de Paul Loup Chatin, Ferdinand Habsburg et Charles Milesi, la première Porsche 963 n°6 - Porsche Penske de Laurens Vanthoor, Kévin Estre et Pascal Wehrlein et la BMW M Hybrid V8 n°15 - BMW M Team WRT de Kevin Magnussen et Raffaele Marciello. La Peugeot 9X8 n°93 de Mikkel Jensen, Jean-Eric Vergne et Paul di Resta termine 11e, quand la seconde voiture a abandonné après un contact avec la BMW n°20.

 

La Porsche n°5 de Julien Andlauer, Michael Christensen et Nico Müller et les deux Aston Martin Valkyrie complètent le classement Hypercar

 

Déception légitime dans le clan BMW, puisque la M Hybrid V8 n°20 de Robin Frijns et René Rast a longtemps lutté pour le podium notamment avec la Ferrari n°51 et l'Alpine n°36, avant de devoir être poussée définitivement dans son box à 47' de l'arrivée, touchée par des soucis de freins.

Le classement de la course est ICI

Commentaires (11)

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ggarouil

10 mai. 2025 • 21:30

Est ce que le problème de la BMW n°20 n'est pas du au contact avec le mur dans la descente du Raidillon quand Pier Guidi l'a tassé ? La direction de course est trop clémente avec Ferrari que ce soit pour leurs comportements en piste ou dans les stands. Ca devient vraiment n'importe quoi

Iragos

10 mai. 2025 • 22:52

Encore une belle course pourtant encore entachée par une indifférence totale de la direction de course envers Ferrari mais quand est-ce que ça va s'arrêter !? Cette saison est une vraie blague tant ça se voit que le but est de donner le championnat au cheval cabré, le tandem ACO/FIA en devient sacrément risible certains diront même que les deux FCY qui permettent à la 50 de ne pas s'arrêter ont eux aussi été bien placé, sans parler du rythme à la fin qui prouve qu'ils en avaient beaucoup sous le pied... Ridicule, hâte de voir Laguna Seca, on peut dire ce qu'on veut de l'IMSA la au moins Porsche gagne grâce à sa maîtrise.

En revanche un mot pour Toyota qui arrive encore à sortir une très bonne perf avec un camion, c'est juste les meilleurs.

JIPE1050

10 mai. 2025 • 23:34

J'ai vraiment du mal à suivre ces évolutions réglementaires alambiquées sous couvert d'arguties scientifiques. Mais tant que la BdP ne permettra pas à des fonds de grille de gagner, cela reste plausible. Mais comment diable, Porsche et Toyota ont-ils pu tant regresser ? Et côté disciplinaire, là aussi, géométrie variable ? Déjà l'an passé, le responsable de la destruction d'une BMW au sommet de l'Eau Rouge avait été juste réprimandé, avant de récidiver sans sanction au Mont Fuji. La voyoucratie serait donc la bonne méthode dans un championnat artificiellement resserré ? Vous parlez de stratégies bien subtiles, ce serait vraiment intéressant de développer car j'avoue m'y perdre .

GaetMin

10 mai. 2025 • 23:44

Il est interdit de dépasser ou laisser passer dans la voie des stands ?

LittleBen

10 mai. 2025 • 23:59

Étant sur place je n’ai pas vu toutes les manœuvres dont il est question dans les commentaires précédents. Je regarderai les Highlights pour me faire une idée …
Par contre, ce que je retiens:
1) beaucoup de spectateurs, qui me semblent avoir apprécié le spectacle, et qui ont eu dans l’ensemble un super comportement, digne de ce que l’on voit en endurance (on applaudit les beaux dépassements, on applaudit chacun des finishers, on applaudit une voiture qui ressort des stands après ennui mécanique, on se partage les emplacements pour prendre des photos etc.);
2) des voitures qui ont souvent roulé par pelotons relativement homogènes avant que les choses ne s’emballent lors des dépassements d’attardés, les relances etc.;
3) du spectacle partout, à tous les endroits du circuit où je me suis rendu;
4) deux dernières heures mouvementées, indécises et spectaculaires;
5) une organisation rodée et sans surprise.
Cela reste ma course préférée chaque année à Spa!