Loris Cabirou : « Aller rouler aux Etats-Unis ne se refuse pas »

A 19 ans, Loris Cabirou compte déjà un solide bagage en GT. L’Alésien s’est d’abord fait ses premières armes en GT par le GT4 avant de goûter à la catégorie GT3 ainsi qu’au Lamborghini Super Trofeo America.

Pour le jeune pilote Junior Lamborghini Squadra Corse, la saison 2024 était placée sous le signe de la nouveauté avec une saison en Trofeo America chez ANSA Motorsports. De quoi découvrir un nouvel environnement tout en faisant quelques piges sur le vieux continent. Avant la fin de l’année, Loris Cabirou va disputer les finales mondiales Lamborghini à Jerez et le dernier rendez-vous GT World Challenge Europe à Jeddah au sein de l’équipe Grasser Racing Team.

« C’est ma troisième année en tant que pilote Junior Lamborghini Squadra Corse, a déclaré Loris Cabirou à Endurance-Info. La filière Lamborghini apporte beaucoup de soutien. Il y a un rendez-vous chaque année à Sant’Agata Bolognese pour des évaluations. Chaque pilote doit aussi rédiger un rapport après chaque course et Lamborghini Squadra Corse fait un retour aux pilotes à l’issue de ces rapports. »

C’est donc du côté des Etats-Unis que Loris Cabirou a passé une bonne partie de sa saison en rejoignant les rangs de ANSA Motorsports pour épauler Bryson Morris dans la classe Pro.

« Le bilan de ma saison aux Etats-Unis est très positif, poursuit le jeune pilote soutenu par Lamborghini Squadra Corse. Il y a déjà l’expérience américaine avec la découverte de nouveaux circuits. Aller rouler à Sebring et Laguna Seca représente tout de même quelque chose de fort. L’entente avec l’équipe ANSA Motorsports a été parfaite. Nous avons terminé par une victoire à Indianapolis et nous bouclons le championnat à la quatrième place avant les finales mondiales. Cette présence aux Etats-Unis s’est faite naturellement. Je connais bien Nico Jamin qui roulait déjà pour l’équipe dirigée par Alain Nadal. Aller rouler aux Etats-Unis ne se refuse pas. C’est aussi une belle occasion de poursuivre le parcours avec Lamborghini. »

Sebring, Laguna Seca, Watkins Glen, COTA et Indianapolis sont autant de circuits empruntés par la série en Amérique du Nord. « Tous ces circuits américains sont carrément incroyables, très différents de l’Europe, explique Cabirou. Les circuits sont atypiques et pour la plupart on ne retrouve pas les soucis de limites de la piste comme on peut avoir ici en Europe. Le but était aussi de se montrer aux équipes américaines afin de progresser dans les championnats. Les possibilités en IMSA sont multiples, sans oublier les autres séries GT3. J’arrive à côté d’un Danny Formal qui dispute le Lamborghini Super Trofeo America depuis plusieurs années. Débarquer dans un tel championnat sans connaître les tracés n’est pas évident mais tout s’est très bien déroulé. »

Pour la partie européenne, il y a eu le GTWC Europe au Nürburgring en Silver chez Grasser Racing Team en compagnie de Haytham Qarajouli et Mateo Llarena. L’ADAC GT Masters faisait également partie du menu sur le Red Bull Ring avec Taylor Hagler, sans oublier un retour en FFSA GT sur une Ginetta de CMR avec une deuxième place en course 2 sur le Paul Ricard au côté de Hugo Bac.

« En faisant de bons résultats, les portes s’ouvrent, se félicite l’Alésien. Cela m’a permis de rouler en GT World Challenge Europe chez Grasser Racing Team au Nürburgring. J’ai aussi disputé la finale FFSA GT au Paul Ricard sur une Ginetta de CMR. Ma pige chez GRT a été très positive et Gottfried Grasser m’a donné la possibilité de rouler en ADAC GT Masters sur le Red Bull Ring. J’y vais étape par étape avec toujours le même objectif de faire du bon travail partout où je passe. Aujourd’hui, je cherche à poursuivre en GT3 dans de bonnes conditions. J’espère pouvoir poursuivre chez Grasser en 2025, cette fois sur une saison complète. Quand je suis arrivé au Nürburgring, cela faisait un an que je n’avais plus roulé dans une GT3, ce qui complique la chose face à des pilotes qui roulent toute l’année. »