IMSA – Cadillac Racing officialise ses équipages pour la saison 2025
Au revoir Ganassi, bonjour Wayne Taylor Racing. Telle sera la principale nouveauté du programme 2025 du Cadillac Racing en IMSA SportsCar Championship, Action Express Racing poursuivant de son côté son idylle avec General Motors. Mais qui au volant des trois V-Series.R.
🇬🇧 Cadillac Racing confirms IMSA driver roster for 2025
Si vous êtes un lecteur assidu d'Endurance-Info, vous n'apprendrez pas grand chose en ce qui concerne les titulaires. Sur la n°31 du Action Express Racing, nous retrouverons comme prévu Jack Aitken et Earl Bamber, qui cumulera IMSA et WEC, donnant la priorité à la série américaine début mai, à l'occasion du conflit de dates entre Monterey et les 6 Heures de Spa-Francorchamps, où il laissera Alex Lynn et Sébastien Bourdais officier en duo.
Sur les courses de la Michelin Endurance Cup - à savoir les 24 Heures de Daytona, les 12 Heures de Sebring, les 6 Heures du Glen, The Battle of the Bricks (Indianapolis) et Petit Le Mans – le Britannique et le Néo-Zélandais seront épaulés par Fréderik Vesti, réserviste du Mercedes-AMG F1 Team vu cette saison en ELMS chez Cool Racing ainsi qu'à Petit Le Mans chez Tower Motorsports. Et ce conformément à ce que nous vous avions révélé.

"Nous sommes tous très enthousiastes à l'idée de disposer d'un groupe de pilotes aussi talentueux pour la saison 2025, se réjouit Gary Nelson, team manager du Action Express Racing. Tout le monde travaille très dur pour réunir les meilleurs afin de créer une opportunité idéale de se battre pour des victoires et des championnats. Jack Aitken et Earl Bamber forment une excellente paire et l'arrivée du jeune et talentueux Frederik Vesti pour les courses d'endurance participe à ce que nous essayons d'accomplir. Nous serons tristes de voir Pipo Derani partir après avoir partagé six années de succès. Nos bons souvenirs et notre amitié avec Pipo se poursuivront."
Chez Wayne Taylor Racing, pas de surprise. Sur la n°10, nous retrouverons Filipe Albuquerque et Ricky Taylor. Le Portugais et l'Américain seront rejoints aux 24 Heures de Daytona, aux 12Heures de Sebring et à Petit Le Mans par Will Stevens. Brendon Hartley complètera le quatuor lors du double tour d'horloge floridien.
Sur la n°40, le rôle du Néo-Zélandais sera confié à l'un de ses compères au sein du Toyota Gazoo Racing, à savoir Kamui Kobayashi. Louis Delétraz et Jordan Taylor disputeront l'intégralité de la saison, alors que Alex Lynn jouera les pigistes aux 24 Heures de Daytona, aux 12Heures de Sebring et à Petit Le Mans.
Ironie du sort, aucun des renforts ne découvrira le Wayne Taylor Racing. En effet, Alex Lynn et Will Stevens ont tous deux porté les couleurs de l'écurie quadruple lauréate des 24 Heures de Daytona. En effet, si c'est le cas de Brendon Hartley depuis 2022, Kamui Kobayashi, Alex Lynn et Will Stevens ont joué les renforts de luxe respectivement en 2029-2020, 2017 et 2022.
Kobayashi et Wayne Taylor Racing ont même gagné à deux reprises les 24 Heures de Daytona en 2019 et 2020, Alex Lynn les 12 Heures de Sebring 2017.
Cadillac V-Series.R n°31 / Action Express Racing
- Saison : Jack Aitken, Earl Bamber
- Endurance Cup : Frederik Vesti
Cadillac V-Series.R n°10 / Wayne Taylor Racing
- Saison : Ricky Taylor, Filipe Albuquerque
- Daytona, Sebring, Petit Le Mans : Will Stevens
- Daytona : Brendon Hartley
Cadillac V-Series.R n°40 / Wayne Taylor Racing
- Saison : Jordan Taylor, Louis Delétraz
- Daytona, Sebring, Petit Le Mans : Alex Lynn
- Daytona : Kamui Kobayashi

Commentaires (14)
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vnf GT
23 oct. 2024 • 18:12
Moi, j'adore !
On est dans l'esprit des "Seventies" et des pilotes passaient allègrement d'un constructeur à l'autre suivant les catégories !
Mais je m'étonnes quand même de cette situation aujourd'hui...
Pas jusqu'en 2022 où les Dpi étaient des LMP2 recarrossées et très "basiques" et thermique...
En 2023, même si cela me défrisait déjà un peu, Hartley roulait sur une Acura LMDH qui n'a jamais été en concurrence avec Toyota.
Là, on a des concurrents directs en WEC.
... Qui s'entendent visiblement très bien ! Sans ironie aucune.
Koba et Hartley n'y seront "que" pilotes et sur une seule course, certes.
Mais résumé que les LMDH seraient si simples, et si standardisés que rien n'y serait bien secret ?
Pourquoi autant de débauche d'ingé dans ce cas là ? Et pourquoi autant d'équipe n'arrivent pas à les faire fonctionner ?
il y a matière à s'interroger sans pour autant y voir des "complots", non ?
zorglub18
23 oct. 2024 • 18:28
Skyd
23 oct. 2024 • 19:54
VincePepe
24 oct. 2024 • 10:04
L'apport du constructeur est l'intégration du moteur thermique spécifique à la marque, l'intégration des couplemètres et tout le software lié au repect de la "Power curve" et l'énergie virtuelle.
Dans les ITW, on sentait que les constructeurs de LMDh ont transpiré, car sujet technique tout nouveau pour eux.
Mais concernant Toyota, rien de bien sorcier pour eux, ils ont l'expérience de l'hybridation depuis 2012.
Ne pas oublier que durant la période LMP1 Hybride, les restrictions furent gérées par un débimètre de carburant et il fallait gérer 350 chevaux de puissance électrique, tout en s'asurant de ne pas dépasser une utilisation de 8MJ d'élec par tour (cas la plus haut).
En d'autres termes, ce n'est pas la réglementation Hypercar qui a fait transpirer Toyota, ils ont connu bien plus complexe par le passé (lol).
Bien que Vasselon reconnaissait en ITW que la partie "Power Curve" est délicate a utliser à la limite (oscillations ou overshoots).
Mais sur la partie hybridation côté Hypercar GTP, pour rester poli, elle est moins complexe qu'avant à mon sens, étant donnée qu'elle n'apporte plus de BOOST, elle sert juste à optimiser la consommation d'essence de l'auto (rendement énergétique global).
L'hybridation ne servira jamais à "gratter" de l'énergie virtuelle, étant donné que son utilisation décrémente aussi le virtual tank.
(Pardon du pavé).