Le Mans

24 H. du Mans - Nicklas Nielsen (Ferrari) : « C'était un peu tout ou rien »

24 Heures du Mans
17 juin. 2024 • 12:00
par
EI, au Mans
Ferrari a conservé son titre aux 24 Heures du Mans, mais avec la 499P n°50 de Miguel Molina, Antonio Fuoco et Nicklas Nielsen, dans une course loin d'être fluide pour les lauréats.
© MPS Agency

Les 24 Heures du Mans, dans leur longue histoire, se sont parfois jouées à un rien. Demandez à Toyota en 2016. Cette année, Ferrari a évité l'écueil du petit grain de sable venu gripper la machine en fin de course, avec le problème de portière rencontré par la Ferrari 499P n°50 de Nicklas Nielsen, Antonio Fuoco et Miguel Molina, lauréats de cette 92e édition.

 

A plusieurs reprises, la radio de Nicklas Nielsen a demandé au pilote de tenter de refermer la portière, mais sans succès. Le Danois a dû se résoudre à plonger dans la voie des stands pour réparer le problème, avant de compter sur la vitesse et la bonne stratégie de la n°50 pour revenir aux avant-postes, notamment face la voiture-soeur n°51 de Pier Guidi - Calado - Giovinazzi

 

 « C'est une des courses les plus difficiles que j'ai pu disputer, commente Nielsen. La victoire semblait compliquée à atteindre à un moment de la course, notamment en raison du problème de portière. La météo a toujours été changeante : devions-nous mettre les pluie, les slicks ... Nous ne savions jamais. Nous avons beaucoup de risques en étant en slicks sur une certaine partie de la course et cela a payé sur la fin. En étant le dernier dans la voiture, c'était un peu tout ou rien. Il y avait deux options : soit gagner ou nous essayions de gagner mais sans finir. Je voulais vraiment gagner, surtout après le succès de la voiture-soeur en 2023 »

 

Il a fallu également un soupçon de réussite pour la n°50 pour venir l'emporter. La voiture a aussi évité une sanction pour ce qui ressemblait fortement à une remise en action dangereuse dans la voie des stands face à la Oreca n°37 - COOL Racing. Pas de quoi empêcher un succès qui trottait dans la tête de l'équipage depuis douze mois.

 

« Depuis l'an dernier, nous pensions au Mans, et nous sommes arrivés très préparés, confesse Antonio Fuoco. Avec Nicklas et Miguel, à chaque fois que nous sommes entrés en piste, nous avons tout donné jusqu'à la fin. Ce n'est pas encore aisé de comprendre ce que nous avons réussi à accomplir. »

 

Et ainsi offrir une onzième victoire à Ferrari, qui revient ainsi à deux victoires d'Audi au palmarès.

Commentaires (6)

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Steve McQ

17 juin. 2024 • 12:07

Je crois que c'est la 51 qui sorti Hartley à Mulsanne

vvf36

17 juin. 2024 • 12:22

Oui, c'est la 51 et Per Guidi avec la #8

Skyd

17 juin. 2024 • 13:13

Absolument, c est bien la 51 qui a tapé la Toy

LittleTom

17 juin. 2024 • 13:20

Pour l’unsafe release, si je ne dis pas de bêtise, je pense qu’il y a une règle qui dit que si la voiture qui est dans la fast-lane n’est pas gênée (ne doit pas freiner/ralentir) et que celui qui est relâché laisse cette voiture passer, ce n’est pas considéré comme un unsafe release. Ce qui pourrait expliquer l’absence de pénalité.

Steed83

17 juin. 2024 • 13:57

Oui Nielsen freine pour laisser passer la LMP2. Normal qu’il ne soit pénalisé pour moi.