IMSA

24 H. de Daytona – ITW Felipe Nasr : « Le meilleur cadeau que nous pouvions nous offrir »

IMSA
29 jan. 2024 • 10:00
par
Thibaut Villemant, à Daytona
Double champion IMSA, le Brésilien de 31 ans n'avait encore jamais remporté les 24 Heures de Daytona. C'est chose faite, à l'issue d'une fin de course assez dingue.
© Porsche

Il s'agissait de votre huitième participation aux 24 Heures de Daytona, épreuve que vous aviez terminée à trois reprises sur le podium. Que cette victoire représente-t-elle pour vous ?

Ce que je peux dire, c'est que la course ne se termine qu'une fois le drapeau à damier agité. Jusqu'à ce moment-là, rien n'est joué. La course s'est vraiment décidée sur le fil lors du dernier arrêt. Tout s'est joué sur les objectifs de consommation fixés.

 

➡️ 24 H. de Daytona – Porsche et Penske renouent avec la victoire !

 

Juste après avoir franchi la ligne d'arrivée, j'ai dû prendre un moment pour me remémorer ce qu'il s'était passé. Ce fut une course de 24 heures, mais la décision s'est jouée sur les derniers mètres, à l'issue d'un duel serré. C'est incroyable. La Cadillac était très forte, surtout à la fin, lorsque les températures allaient à la hausse. Nous avons tout donné, tant en stratégie qu'au volant pour remporter cette victoire et cela a fonctionné.

 

Vous avez mis juste le nécessaire de carburant pour repartir devant la Cadillac n°31 sur la piste c'est ça ?

L'équipe Porsche Penske Motorsports m'a effectivement donné l'opportunité d'aborder en tête cette dernière partie de course. Par la suite, c'était à moi de respecter les objectifs fixés en terme de consommation de carburant tout en gardant la n°31 derrière. Mais bon, 24 heures de course pour en arriver là, je peux vous assurer que ça fait beaucoup d'émotions à gérer. Je savais que ce n'était pas fini. Je suis resté concentré jusqu'à la ligne d'arrivée malgré le trafic et la pression exercée par la n°31.

© Porsche

Ce succès va faire du bien à tout le monde n'est-ce pas ?

Je suis vraiment heureux que ça ait tourné en notre faveur. Après tout le travail acharné abattu, l'année difficile que nous avons traversée en 2023 - surtout ici - c'est le meilleur cadeau que nous pouvions nous offrir. Je suis très heureux pour l'équipe, pour tout le travail fourni toute la semaine.

 

Enfin, cela paie. Est-ce cela que vous vous dites ?

Oui, je suis heureux d'y être parvenu et fier d'être ici avec ces gars, ainsi que « J.D. » (Jonathan Diuguid, directeur du Porsche Penske Motorsport. Ndlr). Tous les membres de l'équipe ont fait des efforts considérables. Il s'agit vraiment d'un travail d'équipe. Il fallait y croire, ne pas abdiquer... Et j'ai l'impression qu'aujourd'hui, c'est un grand jour pour Porsche, pour Penske et pour tous les pilotes ici présents. Je me sens honoré de partager la voiture avec eux, et j'espère qu'il y en aura d'autres. C'est l'objectif. Nous ne nous arrêterons pas là.

 

Comment avez-vous géré cette fin de course étrange avec l'annonce du dernier tour alors qu'il semblait en rester deux ?

Il fallait continuer à mettre les gaz. Voici ce que Tim Cindric (Président du Team Penske. Ndlr) m'a fait passer comme ordre à la radio. Mais à l'arrivée, l'équipe m'a dit que c'était le dernier tour. Mais je crois que c'était la deuxième fois que c'était le dernier tour (Rires. Ndlr).

 

J'étais confus moi aussi. Je ne sais même pas s'il y a eu deux drapeaux blancs ou non. Vraiment, je n'en sais rien. J'étais juste concentré sur chaque virage, chaque freinage, sur le fait de me frayer un chemin dans le trafic tout en m'assurant de ne pas faire d'erreur pour amener la voiture jusqu'à l'arrivée.

Commentaires

Connectez-vous pour commenter l'article