WEC - Vers une grille de 40 voitures en 2025
Les concurrents désireux de participer à l'intégralité de la saison 2024 du WEC ont jusqu'au 20 novembre pour déposer leur demande de candidature. À la suite de quoi se réunira le Comité de Sélection du WEC, avant une publication de la liste des engagés une grosse semaine plus tard, fin novembre.
« Nous allons hélas devoir en refuser, ce qui n'est pas facile, mais nous n'avons guère le choix » regrette Richard Mille, président de la commission Endurance à la FIA. Pourquoi ? « Pour des raisons de nombres de garages sur certains circuits visités, comme Imola et Austin par exemple, a une fois de plus expliqué le Président de l'ACO Pierre Fillon. Nous pourrions mettre deux voitures par box, mais il faudrait alors deux systèmes de ravitaillement pour éviter toute injustice. »
Et le directeur général du WEC Frédéric Lequien d'enchaîner : « Nous avons besoin de plus de temps pour discuter avec les équipes d'une solution faut trouver une solution. Mais le but est de faire grossir la grille en 2025. »
A combien de voitures faut-il donc s'attendre la saison prochaine ? Trente-sept ? « C'est le plan oui », a répondu Pierre Fillon. Mais le but, dans deux ans, serait bel et bien d'en avoir quarante. « Qui aurait pu imaginer, il y a cinq ans, que nous nous retrouverions dans une telle situation ? » rigole Richard Mille.
Pour 2024, nous avons du mal à descendre en dessous des 38 concurrents à l'année. Un contingent auquel il devrait falloir rajouter, en 2025, une deuxième Lamborghini SC63 et, a minima, une Aston Martin Valkyrie. Reste à savoir si d'autres auront mis les voiles d'ici là...
Le nombre de potentiels entrants pourrait également avoir une incidence sur les destinations choisies. Le WEC retournera-t-il à Monza, circuit actuellement en travaux ? « Nous avons d'excellentes relations avec l'ACI (Automobile Club d'Italie. Ndlr) et ces deux circuits (Imola et Monza. Ndlr), a tenu à souligner Frédéric Lequien. Faisons une première course à Imola et nous verrons après. Rien n'est décidé pour le moment... »
Nous entendons, par ailleurs, régulièrement parler d'une migration de la manche américaine de Austin (Texas) à Indianapolis (Indiana), comme mentionné à diverses reprises par nos soins et évoqué encore par Roger Penske - patron de l'IMSA - début juillet à Monza.
Commentaires (23)
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jules.spitz@gmx.net
8 nov. 2023 • 13:44
On ne prête qu'aux riches, c'est bien connu...
D'autant qu'il se murmure que Richard Mille pourrait bien être derrière ce troisième engagement. On en revient au conflit d'intérêt dont nous avons déjà parlé lors des 24 Heures.
Guillaume50
8 nov. 2023 • 13:56
tvillemant
8 nov. 2023 • 14:04
tvillemant
8 nov. 2023 • 14:05
tvillemant
8 nov. 2023 • 14:07