GTWC Europe

CSA Racing vise encore plus haut en 2024 en GT3

GT World Challenge Europe
3 juin. 2023 • 8:40
par
lmercier, au Paul Ricard
Parmi les nouvelles équipes en GT3 cette année se trouve CSA Racing. L'écurie française dirigée par Kevin Chanas, qui entame sa deuxième saison en sport auto, franchit le pas GT4/GT3 sur un programme Fanatec GT Endurance avec une Audi R8 LMS GT3.
Photo : Jules Benichou

CSA Racing a pour ambition de passer à la vitesse supérieure en 2024 ? 

 

Le plan est de passer à deux GT3 en Endurance et deux en Sprint, dont une en Pro. En revanche, il n’est pas prévu de faire rouler une GT3 en Pro sur le championnat Endurance. Nous réfléchissons à du Silver, Bronze ou Pro-Am en Endurance, Silver et Pro en Sprint. En fonction de la relation avec le constructeur, pourquoi pas aligner une troisième auto aux 24H de Spa. CSA Racing vise aussi des manches de l’Intercontinental GT Challenge.

 

Ce sera aux dépens du GT4 ? 

 

Pour ce qui est du programme GT4, tout dépend de la façon dont nous allons articuler les programmes. S’il faut faire un choix, nous pourrions faire l’impasse sur le FFSA GT. Je ne pense pas que nous supprimerons complètement le GT4, mais il ne sera pas possible de faire rouler trois autos en France. Je n’ai plus la volonté de le faire même si je suis quelqu’un de chauvin. Il y a trop de voitures et trop de casse.

 

La relation avec Audi se poursuivra la saison prochaine ?

 

Le premier plan est de poursuivre avec Audi. C’est un choix de raison et un choix de cœur. Maintenant, il est vrai que nous devons faire des choix d’entreprise, alors il faut quelque chose de concret. Si rien ne se passe, la porte est ouverte pour une autre marque. Nous avons pour vocation de faire du Pro en Sprint, pas en Endurance où les investissements sont bien plus importants. Faire du Pro en Endurance demande de gros moyens financiers et le sport auto n’est qu’une activité de CSA. On ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi. Pour faire du Pro en Sprint, il faut voir l’implication du constructeur. Même si Audi Sport customer racing poursuit son engagement, il faut voir quels seront les financements et ce qu’il en est des pilotes officiels.

Photo : Patrick Hecq

On pourrait donc voir CSA Racing avec un autre constructeur ?

 

Le choix éventuel d’une autre marque est possible. A ce titre, nous avons entamé des discussions avec certaines marques. On se doit de préparer l’avenir.

 

Quel est le bilan de Monza en Endurance ?

 

L’objectif était de terminer la course sans pénalité. Nous avons bien terminé la course avec tout de même une petite pénalité. L’objectif est atteint, et

même plus. Nous débutons dans ce championnat avec humilité sans prétention. Au final, nous pouvons jouer devant dans notre catégorie. Pour un début, c’est plus que ce qu’on espérait.

Photo : Jules Benichou

Quel est votre premier ressenti sur le GT World Challenge Europe ? 

 

Le championnat est conforme à ce à quoi je m’attendais. Avoir une seule auto n’est pas évident pour la place dans le paddock. C’est certainement la seule chose à revoir. Faire rouler en parallèle une Audi R8 LMS GT4 en GT4 European Series qui joue devant participe à avoir une belle image de l’équipe pour les partenaires et les pilotes. C’est aussi grâce à ce que nous avons fait la saison dernière que nous pouvons faire tout cela cette année.

 

Audi était donc le bon choix ? 

 

Je suis satisfait du soutien d’Audi en GT3. Le support est bon, différent de celui en GT4. Lors des essais officiels du Paul Ricard, où nous avons cassé le moteur, Audi était à nos côtés une bonne partie de la nuit. Là, nous sommes dans la cour des grands.  

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