24H Spa

Simon Gachet (Saintéloc Racing) : « Je suis dans le vif du sujet »

GT World Challenge Europe
1 juin. 2023 • 10:00
par
Pierre Tassel
De retour chez Saintéloc Racing pour sa première saison en tant que pilote officiel Audi Sport Customer Racing, Simon Gachet entame une nouvelle phase de sa carrière, avec des objectifs élevés.
© SRO Motorsports

S'il n'a jamais réellement quitté Saintéloc Racing depuis 2017, Simon Gachet retrouve la structure de Sébastien Chetail pour une campagne complète en 2023, la première depuis 2020.

 

Une année qui l'avait vu décrocher le titre GT World Challenge Europe Sprint Cup Silver Cup avec Steven Palette. Après un intermède chez Akkodis-ASP, puis Tresor by Car Collection en 2021 et 2022, l'Isérois change de statut cette saison, avec une place de pilote officiel Audi Sport Customer Racing, et un retour à temps complet en GT3 sous la houlette de Frédéric Thalamy.

 

Un programme entamé de belle façon à Monza, avec une quatrième place et de gros points marqués au championnat Endurance Cup avec ses équipiers Christopher Mies et Patric Niederhauser. Un résultat qui aurait même pu être meilleur sans un arrêt aux stands un peu long en course.

 

En marge du Prologue des 24 Heures de Spa la semaine dernière, Simon Gachet a fait le point sur son début de saison avec Endurance-Info.

 

Le début de saison demeure plutôt encourageant pour vous ?

 

Oui. Monza était une belle première en tant que pilote officiel. La quatrième place est un bon résultat malgré nos soucis du premier arrêt où nous perdons une quinzaine de secondes. Clairement, nous pouvions viser la deuxième place. Mais ce sont de bons points et nous montrons que nous sommes dans le coup. Ensuite, nous avons eu l'ouverture de la Sprint Cup à Brands Hatch. Un week-end court et qui n'avait pas forcément bien démarré avec une panne en essais libres. Nous avons pris un peu de retard, mais nous l'avons rattrapé tout au long des sessions, avec deux podiums en Gold Cup à la clé. Je suis satisfait car c'est l'objectif de notre équipage avec Paul Evrard. A moi de me montrer aussi en qualifications.

 

Ce statut de pilote officiel modifie votre approche des courses ?

 

Cela change forcément. J'ai un peu plus de pression il ne faut pas le nier. D'autant plus que je partage le volant de l'Audi n°25 avec deux autres pilotes usine. Nous sommes obligés de faire de bons résultats. L'équipe et la voiture sont bonnes, il faut que cela marche. En Sprint, j'apporte mon expérience à Paul qui débute en GT3. Je prends le rôle de chef de voiture pour l'accompagner au mieux. C'est quelque chose que j'apprécie et que j'ai beaucoup fait par le passé avec Eric Debard. Ce sont deux championnats différents avec deux étiquettes différentes dans les deux voitures. Je suis dans le vif du sujet.

© SRO Motorsports

C'est un aboutissement pour vous ?

 

Ca l'est pour les personnes qui ont soutenu ma carrière, mes partenaires, mon père qui m'a beaucoup aidé, et bien entendu pour moi. Nous avons tous plein d'objectifs dans la vie, et quand j'ai démarré le sport automobile, je me suis dit qu'il fallait que je remplisse cette case. C'est fait, mais il faut le faire durer le plus longtemps possible.

 

Vous retrouvez Saintéloc Racing. Le fait de ne pas découvrir une équipe doit faciliter les choses ?

 

J'ai débuté en GT3 avec eux fin 2017. Frédéric Thalamy m'a aussi beaucoup aidé, notamment avec Audi. Je le remercie car sans lui, je ne sais pas si tout cela aurait été possible. J'apprécie vraiment travailler avec cette équipe. J'ai deux ingénieurs différents, Nicolas Chomat en Endurance et Andrei Filep en Sprint, avec deux visions différentes. J'apprécie car cela permet de se remettre en question. J'aime vraiment le cadre proposé par Saintéloc Racing, les gens qui y travaillent. C'est quelque chose d'important pour moi.

© SRO Motorsports

Quels sont les objectifs pour cette année ?

 

J'ai vraiment envie de gagner à Spa. Je sais que l'équipe sait comment s'y prendre (victoire en 2017 avec Jules Gounon - Markus Winkelhock - Christopher Haase). Nous avons un équipage pour cela clairement. Si tout se passe bien, et que nous travaillons comme à Monza, nous avons le potentiel pour faire quelque chose de bien. Mais rien n'est évidemment acquis. 

 

D'autres séries ou courses vous attirent-elles ?

 

J'aimerais bien courir au Nürburgring. Mais il faut que je passe mon permis d'abord ! J'aimerais également retrouver les courses internationales comme Indianapolis, Bathurst ...

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