GTWC Europe

Trois questions à César Gazeau (Boutsen VDS)

GT World Challenge Europe
16 mai. 2023 • 14:00
par
lmercier, à Brands Hatch
Boutsen VDS fait confiance à la jeunesse cette saison sur ses deux Audi R8 LMS GT3. Parmi les six pilotes de l'effectif belge se trouve César Gazeau qui ne cesse de progresser.
Photo : Jules Benichou

Après le karting jusqu’à fin 2019, César Gazeau s'est dirigé GT. Le jeune pilote de 19 ans a pris le temps de gravir les échelons : FFSA GT en 2020 sur une Toyota/CMR, GT4 European Series en 2021 sur une Aston Martin/AGS Events, GT World Challenge Europe en 2022 sur une Audi/Saintéloc.

 

Pour sa deuxième saison en GT3, le jeune pilote du Maine-et-Loire passe à la vitesse supérieure avec à la clé un double programme en GT World Challenge Europe sur une des deux Audi R8 LMS GT3 alignées par Boutsen VDS. On le retrouve en Sprint avec Adam Eteki en Gold et en Endurance avec Andrea Cola et Roee Meyuhas dans la classe Silver.

 

Quatrième en Silver pour l’ouverture de la saison Endurance à Monza, César Gazeau est monté sur le podium de la catégorie Gold à Brands Hatch en course 1 avec Adam Eteki. Avant la course 2, qui s’est malheureusement soldée par un abandon, Endurance-Info s’est entretenu avec le pilote Boutsen VDS.

Photo : Jules Benichou

Satisfait de votre début de saison ?

 

Oui et non. Monza, qui ouvrait le championnat Endurance, n’a pas été simple malgré une quatrième place en Silver. Ici à Brands Hatch, je découvre la piste et je n’ai pas eu beaucoup de temps pour apprendre. Brands Hatch est une très belle découverte. La troisième place en Gold en course 1, 13e au général, est encourageante pour la suite. On travaille beaucoup et j’espère que cela va payer.

 

La confiance est donc là ?

 

Je ne suis pas inquiet car l’équipe fait du très bon travail. On donne tout ce que l’on peut pour aller de l’avant. Avec Adam (Eteki), on s’entend très bien. J’ai autant envie de rouler pour moi que pour lui.

Photo : Jules Benichou

Vous prenez autant de plaisir dans un championnat que dans l’autre ?

 

En Endurance, on a plus le temps de réfléchir. C’est tout le contraire du Sprint où tout va très vite, où le moindre faux pas est compliqué à rectifier. Il faut avoir le couteau entre les dents durant tout le relais. J’ai conscience qu’il me reste encore du travail mais je suis en confiance dans la voiture et dans l’équipe. En 2022, je disputais seulement le championnat Endurance et j’ai pris trop de retard. Le Sprint est aussi nouveau pour Boutsen VDS. Les deux podiums de l’équipe en Gold Cup à Brands Hatch sont positifs. Avec le Paul Ricard et les 24 Heures de Spa, les deux prochaines échéances en Endurance sont importantes.

 

 

Commentaires (1)

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ListerLMP900

16 mai. 2023 • 14:58

Premier pilote du Maine-et-Loire à atteindre ce niveau depuis Lucien Guitteny dans les années 70 et 80 (si l'on exclut le gentleman driver Erik Maris, plus parisien qu'angevin à ma connaissance).

Étonnant pour un département voisin de la Sarthe, mais qui ne compte que deux ou trois circuits de karting (et une seule école, à Cholet) pour 800 000 habitants !