Goodwood

Quatre magnifiques GT1 en piste à Goodwood chez Art and Revs

Goodwood
1 mai. 2023 • 14:00
par
lmercier, qui aurait bien aimé être à Goodwood
Les GT1 ont marqué toute une génération et Art & Revs a fait le déplacement jusqu'à Goodwood avec quatre d'entre elles.
Photo : Art & Revs

Le Goodwood Members’ Meeting fêtait cette année son 80e anniversaire. Afin de célébrer comme il se doit cet événement majeur dans le monde de l’historique, Art & Revs a fait le déplacement avec quatre magnifiques GT : Chrysler Viper GTS-R x2, Corvette C5-R, Saleen S7-R. De quoi faire rêver toutes les générations et les pilotes qui en ont pris le volant durant le meeting.

Photo : Art & Revs

Benoît Tréluyer faisait partie de ceux-là, lui qui a retrouvé sa Chrysler Viper GTS-R des 24 Heures du Mans 2002, plus précisément le châssis C41 aux couleurs PlayStation. « C’est vraiment amusant, on peut vraiment pousser très fort », s’est félicité le triple vainqueur des 24 Heures du Mans. « La puissance, le couple et la maniabilité sont incroyables. J’ai juste oublié la chaleur ! C’est toujours une bonne ambiance ici à Goodwood et j’ai vraiment apprécié piloter la voiture. »

Photo : Art & Revs

L’autre Chrysler Viper GTS-R en piste amenée par Art & Revs était le châssis C20 qui a porté les couleurs officielles en 1999 max mains de Jean-Philippe Belloc et David Donohue. Mark Stumpter, gentleman driver avisé, a pu en prendre le volant pour son plus grand plaisir : « L'embrayage était plus léger que ce à quoi je m'attendais et le changement de vitesse était très précis. En un ou deux tours, après avoir soigneusement chauffé les pneus slicks, la tenue de route et le châssis m'ont inspiré confiance. Je comprends pourquoi ces voitures ont connu un tel succès dans les courses d'endurance. La Viper C20 ORECA est dotée d'un moteur souple, d'un couple massif et d'une grande puissance, de freins superbes et d'une excellente vision. La voiture semble extrêmement bien conçue et donne l'impression d'être durable. »

Photo : Art & Revs

Johnny Mowlem a eu la chance de retrouver la Saleen S7-R Acemco, à savoir la même auto avec laquelle il a disputé l’American Le Mans Series en 2004. Le Britannique en garde forcément de bons souvenirs : « Merci à Florent de m'avoir permis de la piloter, j'ai vraiment pu la pousser. J'ai même frôlé le mur des stands à pleine vitesse, juste pour m'assurer que tout le monde était réveillé ! En tant qu'équipe privée, nous nous sommes battus très durement contre les Corvette d'usine, je me souviens de les avoir souvent dépassées et d'avoir décroché la pole position à Laguna Seca. Nous pouvions battre les Ferrari, les Aston et la MC12, mais ces Corvettes étaient très difficiles à rattraper. »

Photo : Art & Revs

En parlant de Corvette, c’est Marino Franchitti qui a pris le volant de la C5-R (châssis #007). L’Ecossais découvrait la GT américaine à Goodwood : « C'est cool, j'ai déjà couru contre ces voitures et c'était intéressant de voir comment elles se comportaient. Le son est incroyable, la boîte séquentielle et les freins en carbone, une fois qu'elle était chaude, c'était incroyable. »

 

 

Commentaires (1)

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Wyckler

1 mai. 2023 • 23:50

triste de ne plus voir ces véhicules au plus haut niveau du sport automobile