GTWC Europe

Yann Belhomme (AGS Events) : « On repart quasiment de zéro »

GT World Challenge Europe
23 mar. 2023 • 12:00
par
lmercier, au Paul Ricard
Après une saison partielle chez AGS Events en 2022, Yann Belhomme rejoint le team montpelliérain à plein temps cette année.
Photo : Jules Benichou

Depuis son départ de chez Duqueine Automotive, Yann Belhomme a rebondi en LMP2 chez Panis Racing. C’est maintenant un nouveau rôle qui l’attend chez AGS Events où il a en charge l’équipe montpelliéraine de Nicolas Gomar en GT World Challenge Europe (Endurance), FFSA GT et GT4 European Series.

 

« J’ai de suite vu du potentiel chez AGS Events », a déclaré Yann Belhomme à Endurance-Info. « Durant l’hiver, nous avons discuté avec Nico qui m’a bien dit ‘on décide ensemble mai celui qui dirige, c’est toi.’ En GT3, je voulais un équipage qui me plaise. »

 

Pour boucler le trio de la Lamborghini Huracan GT3 EVO2, Yann Belhomme a cherché dans son entourage proche. Les noms de Leonardo Gorini, Antonin Borga et Nicolas Jamin se sont vite imposés.

 

« En 2014/2015, une de mes plus belles rencontres était Leonardo », se souvient Belhomme. « Tu débutes la relation en te disant que que c’est un bon pilote et un bon client. En seulement quelques jours, il devient ton pote et tu pars en vacances avec lui. Antonin, j’étais à son mariage et Nico loge actuellement chez moi. J’ai une vraie relation de confiance avec les trois. Il y a l’amitié et la confiance mutuelle. »

 

Sur la partie technique, AGS Events s’est renforcé avec la présence de deux ingénieurs venant de chez Panis Racing. Il reste une seule personne présente en 2022 sur l’ingénierie.

 

« On repart quasiment de zéro », poursuit Yann Belhomme. « Cette année, les attentes sont plus importantes. Un podium de catégorie est clairement dans le viseur. Nous devons progresser et montrer à Lamborghini que AGS Events n’est pas une équipe seulement capable de réunir un équipage. L’objectif est de se dire en fin de saison qu’il n’y a rien à regretter. On a besoin de se reconstruire. Si on en fait trop, on ne peut pas être bon partout. Il faut rester sur quelque chose d’atteignable. Si tu veux aller en Sprint, il faut être irréprochable, ce qui n’est pas encore notre cas. Aujourd’hui, notre souci, comme pour d’autres équipes, est d’arriver à recruter du personnel. »

 

Sur le plus long terme, AGS Events se verrait bien aller faire un tour aux Etats-Unis toujours en ayant à l’esprit les 24 Heures du Mans.

 

« Pour AGS Events, 2023 est une année 1 bis après une année de mise en place », précise le directeur sportif. « Cette fois, nous attaquons l’année 1. En 2022, la seule victoire qu’on pouvait espérer, c’était de terminer les courses. »

Commentaires

Connectez-vous pour commenter l'article