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In Memoriam : Patrick Tambay (1949-2022)

4 déc. 2022 • 13:09
par
lmercier
Patrick Tambay est décédé aujourd'hui à l'âge de 73 ans.
© Renault

Il compte 114 GP de Formule 1 mais aussi quatre départs aux 24 Heures du Mans. Patrick Tambay fait partie des pilotes qui ont marqué toute une génération. L'ancien pilote de F1 est décédé aujourd'hui à l'âge de 73 ans. 

 

Patrick Tambay compte deux succès en Formule 1. On l'a vu successivement chez Theodore Team, McLaren, Talbot Gitanes, Ferrari, Renault et Team Haas entre 1977 et 1986. 

Photo : Collection Privée

Le Parisien compte quatre participations aux 24 Heures du Mans. Il débute en Sarthe sur une Renault Alpine A442 en 1976 en compagnie de Jean-Pierre Jabouille. Le tandem de la #19 abandonnera au cours de la nuit. Même sanction l'année suivante avec Jean-Pierre Jaussaud. Patrick Tambay revient au Mans en 1981 sur une Rondeau M379 C qu'il partage avec Henri Pescarolo. Là aussi, ce sera un abandon en début de soirée.

 

L'année 1989 marque son retour sur le double tour d'horloge sarthois sur une Jaguar XJR9 avec Andrew Gilbert-Scott et Jan Lammers. Le trio terminera au pied du podium. 

 

La rédaction d'Endurance-Info adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, ses amis et son fils Adrien. 

Commentaires (5)

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laurentregnier@wanadoo.fr

4 déc. 2022 • 17:33

Il n'était pas le plus connu des pilotes Français car toujours élégant et discret. Sa bonne éducation et le fait de courir un peu par hasard en sport auto a fait de lui un pilote très talentueux mais pas un requin prêt à tout bouffer ! Plus de la moitié de ses GP se sont terminés par des abandons et trop souvent sur des problèmes mécaniques... Patrick Tambay était doué, beau, élégant et bien élevé, à l'image d'un De Angelis bien trop tôt disparu dans sa passion. J'ai commencé à regarder régulièrement les GP en 1976 et je regrette toute cette période des années 80 et cette F1 qui alignait un gros contingent de pilotes Français... Je savais que Patrick Tambay était très malade depuis plusieurs années et il a eu l'élégance de partir un Dimanche, souvent un jour de GP ! En réalité, sa carrière en F1 n'a jamais été de tout repos car il s'est souvent retrouvé au mauvais endroit et au mauvais moment... Il s'en est toujours tiré avec élégance, à son image... Il avait signé dans une écurie US, chez Lola Béatrice, une voiture très belle mais manquant cruellement de fiabilité... Contrairement à son équipier de l'époque, Patrick n'avait pas signé uniquement pour le chèque de Haas et il s'était investi pour essayer de faire en sorte que sa voiture manquant de performance puisse réaliser quelques coups d'éclat. Quel triste Dimanche...

avocatmaulaz.christophe@neuf.fr

4 déc. 2022 • 17:44

J’ai découvert ce pilote car Il avait une rubrique dans AutoHebdo et racontait sa saison 86 chez Haas après chaque GP.
Son passage en endurance avec Jaguar où il avait coache ses coéquipiers Alain et Michel Ferte qui découvrait ce nouvel environnement montre bien son éducation.
M. Forghieri l’estimait beaucoup pour son abnégation en essais privés.
Un gentleman nous a quitté après une longue maladie.

Nicosk3

4 déc. 2022 • 19:23

Quelle tristesse! J'adorais sa gentillesse quand il était commentateur à la radio. C'était la classe pure. Très triste de partir si jeune. Qu'il repose en paix.

dmeyers

4 déc. 2022 • 19:38

P. Tambay, certainement l'un des pilotes les plus respectable, tout comme une décennie avant F. Cevert. Nous ne somme qu'une petite chose insignifiante et fragile face à la maladie, quelle énorme tristesse, une pensée à tout ses proches.

Arnage

5 déc. 2022 • 21:52

j'ai croisé deux fois Patrick Tambay,
la premiere, aux Essarts, en 1977, il était en combinaison et à pied et remontait vers les stands parmi les spectateurs, suite à l'accrochage avec Arnoux
la seconde en 89, c'était au Mans, le samedi matin. Nous dormions au pied de notre voiture sur un parking à l'intérieur du circuit.
Une voiture de location s'est garée juste à coté de nos duvets. C'était Patrick Tambay, en chemisette Jaguar qui arrivait sur le circuit
Il nous a demandé si ce n'était pas trop dur de passer la nuit comme ça, et que nous avions du courage. Nous lui avons souhaité bonne chance pour la course.
Echange éphémère, mais très sympathique avec un pilote qui respirait l'élégance.