Kévin Estre (Porsche n°92) : « Difficile mais pas impossible »

Comment jugez-vous votre niveau de performance depuis le début du week-end ?

Notre niveau de performance semble très correct. La voiture est bien sans être parfaite. Nous avons cependant constaté une grosse influence de l'humidité sur notre performance moteur. Ici, la nuit, ça fonctionne normalement mieux, mais là ce n'est pas le cas, ça allait même moins vite hier (en EL2. Ndlr). De surcroît, Ferrari a l'air d'avoir l'avantage en termes de dégradation des pneumatiques, facteur primordial ici.

Le point de la pole position vous a échappé. Nourrissez-vous des regrets ?

La pole était importante car elle nous permettait de garder notre destin en mains, ce qui n'est plus le cas. Nous avons tenté le tout pour le tout de manière à ne pas avoir de regrets et avons chaussé deux trains de pneumatiques, mais cela n'a pas suffi. Michael (Christensen. Ndlr) avait signé le deuxième chrono mais a été pénalisé pour non respect des limites de la piste dans un virage où une Ferrari du GTE Pro était curieusement parti en tête-à-queue. C'est un peu frustrant... 

Rien d'impossible cependant demain non ?

Ce sera difficile mais pas impossible. Il va dorénavant nous falloir gagner tout en espérant qu'au moins une voiture s'insère entre nous et la Ferrari n°51. Mais la voiture-soeur (la Porsche n°91 de Gianmaria Bruni-Richard Lietz. Ndlr) est rapide, tout comme la n°52 chez eux. Et ce même s'ils peuvent avoir recours à des consignes d'équipe. Ce qui est sûr, c'est que nous ne lâcherons pas.

Le final houleux de la saison passée est-t-il encore présent dans vos têtes ?

Nous ne pouvons rien changer à ce qu'il s'est passé l'an dernier. Nous avons une revanche à prendre. Ce qu'il faudra, si une situation similaire se présente, c'est rester calme.