Après l'IndyCar, Danielle Shepherd s'impose avec Ganassi Racing en IMSA
Depuis plus de cinq ans, Danielle Shepherd fait partie de Chip Ganassi Racing au poste d'ingénieure. C'est elle qui gérait la Cadillac DPi-V.R victorieuse le week-end dernier des 12 Heures de Sebring avec Earl Bamber, Alex Lynn et Neel Jani.
L'année passée, Danielle Shepherd est devenue la première femme membre de l'équipe des stands à s'être imposée en IndyCar grâce à Alex Palou, le champion 2021. La jeune femme fait partie du programme Women in Motorsports mis en place par Chip Ganassi Racing. Le week-end dernier, elle a fortement contribué au succès de la #02.

Comment avez-vous vécu la fin de course ?
« Nous savions que la position sur la piste était importante sur cette course. Nous avons débuté par un drive through avec Alex, ce qui nous a mis dans une position un peu délicate et nous attendions l’occasion de regagner des places. Nous avons pu le faire lors d’un des arrêts et nous avons essayé différentes choses tout au long de la course pour trouver les techniques qui fonctionneraient le mieux pour nous mettre en bonne position dans le final. Alex a pris le volant vers la fin et nous avons fait de notre mieux pour maintenir notre position et ne rien lâcher à ce moment-là. Ensuite, Earl est parti en piste en nous donnant trois crises cardiaques. Par chance, la voiture était bonne et il a pu se remettre de ses erreurs. »
Vous faites partie du programme Women in Motorsports lancé par Ganassi Racing. Une belle initiative ?
« Chip Ganassi Racing s’est associé avec PNC Bank pour donner des places aux femmes intéressées par le sport automobile. Ce sera génial d’avoir des femmes à qui je vais pouvoir montrer les ficelles et les intéresser aux sports mécaniques. »

Dès votre deuxième course en IMSA, vous terminez par une victoire…
« Bien entendu, c’est la raison pour laquelle nous sommes là et c’est ce que tout le monde espère. Cela montre la force de l’équipe Chip Ganassi Racig, de toute l’entreprise basée à Indianapolis et plus particulièrement des Cadillac elles-mêmes. On ne peut que constater la force que nous avons et ce que nous pouvons faire pour l’avenir. Mon objectif a toujours été d’être l’ingénieure en charge de la voiture, donc l’opportunité s’est présentée et je leur ai dit que j’étais intéressée pour le poste. Ils ont pensé que j’étais, je l’espère, la bonne personne pour le poste. »

Les équipes Cadillac travaillent-elles ensemble ?
« Nous ne sommes pas à un stade de développement où nous partageons des informations. C’est un peu déjà établi, donc c’est plus une question de préférence individuelle sur la façon de piloter la voiture. Il n’y a pas vraiment de développement effectué et partagé. Nous avons dépassé cette phase pour cette voiture. La Cadillac a six ans, ce qui fait qu'elle est utilisée depuis un bon moment. L’homologation est faite et rien n’est ajusté cette année. »
Où en est le projet Cadillac LMDh ?
« Nous avons déjà travaillé avec Dallara et Cadillac sur le programme LMDh, donc nous sommes au beau milieu de discussions hebdomadaires avec eux sur le développement. Cela fait partie de notre travail de gérer les deux programmes. Nous ne cherchons pas du tout à compromettre le programme DPi avec le développement pour l’année prochaine, mais nous voulons aussi que la voiture soit aussi bien préparée que possible pour 2023. »

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