Olivier Estèves (Saintéloc Racing) : "Je savoure mon plaisir !"

Fidèle à Saintéloc Racing en GT4, Olivier Estèves change de registre cette saison sans pour autant mettre de côté la catégorie GT4 qui lui a offert un succès en FFSA GT à Magny-Cours l'année passée.

2022 doit passer par un engagement en 24H Series sur une Audi R8 LMS GT3 de l'écurie stéphanoise en compagnie de Pierre-Yves Paque et Christian Kelders. Simon Gachet vient renforcer le trio aux 24H de Dubai. On verra en parallèle Olivier Estèves en GT4 European Series sur une Audi R8 LMS GT4, toujours avec Anthony Beltoise. 

Nouvelle année, nouveau défi ?

"Je me sens bien dans cette Audi R8 LMS GT3 et j'ai la chance de partager l'auto avec trois coéquipiers très expérimentés. Après avoir roulé en Roscar sur un meeting au volant de la GT3, c'est maintenant un programme complet en 24H Series qui m'attend."

Le championnat 24H Series est plus "tranquille" qu'un GT World Challenge Europe pour débuter en GT3 ?

"Ici, le niveau n'est pas le même. Le GT World Challenge Europe s'est beaucoup professionnalisé ces dernières années et je ne suis pas partisan d'avoir cette pression. Je me dois de rester réaliste. Rouler en GT3 est une évolution logique pour moi après plusieurs années en GT4. Les courses d'endurance en GT3 demandent de travailler sur la régularité." 

Aller vers des courses plus longues est quelques chose qui vous motive ? 

"J'avais très envie d'essayer des courses d'endurance car cela permet d'accumuler du foncier sur des relais bien plus longs. Il faut rouler, rouler et rouler encore. A Dubai, le trafic est un paramètre important à prendre en compte compte tenu de la diversité des autos en piste. Ce sera un sacré challenge !" 

La version GT3 de l'Audi est différente de la GT4 ?

"Je n'ai pas eu de mal à m'acclimater à la GT3. Selon moi, elle est plus franche et plus facile à cerner. C'est moins une auto de compromis. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la GT4 est assez compliquée d'un point de vue technique. On peut voir que des pilotes professionnels ont du mal à mettre le doigt sur le bon compromis à trouver."

Vous avez démarré en sport automobile assez tard. Arriver en GT3 est un aboutissement ?

"C'est un rêve de gosse d'être dans une catégorie aussi relevée. J'ai une chance incroyable de rouler dans ce type de voiture. Pouvoir accéder à ce type de compétition est quelque chose de fort. En démarrant aussi tardivement le sport automobile, j'ai conscience que mes saisons sont comptées, alors je savoure mon plaisir."

Saintéloc Racing est une vraie famille pour vous ?

"Je suis dans l'équipe depuis 2018 et je m'y sens bien. Il est important pour moi de marquer ma fidélité. L'équipe est très professionnelle tout en conservant un côté familial. Le cadre est idéalement structuré pour progresser. Ce professionnalisme n'empêche pas de garder le côté famille que j'apprécie. Saintéloc Racing a la technique, les ingénieurs et les mécaniciens pour briller."