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Tristan Vautier (part 2) : "Un des mes objectifs est d'être aux 24H du Mans cette année !"

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IMSA
9 jan. 2021 • 14:05
par
David BRISTOL

Suite de notre entretien avec le français Tristan Vautier qui évoluera cette année en IMSA sur la Cadillac DPi #5 de Mustang Sampling / JDC-Miller Motorsports avec Loïc Duval et Sébastien Bourdais (sur les courses d'Endurance). L'homme de 31 ans, dont l'objectif principal reste l'IMSA, aimerait également revenir en Europe pour y disputer les 24 Heures du Mans et refaire du GT3...

Quels sont vos objectifs de l’année ? Un titre IMSA ?

« Je dirais que tout est aligné pour pouvoir faire une belle saison. Je qualifierais 2020 d'une année, au niveau performance, faite de haut et de bas. On a été en lice pour la victoire et parfois il nous en manquait. On finit sur une note très haute à Sebring. J’ai des coéquipiers de gros calibre avec moi pour la saison entière maintenant. Sur le papier, je dirais que nous avons tout ce qu’il faut pour nous battre. En 2020, l’objectif de la #5 était de faire au moins un podium il a été largement rempli et, pour 2021, c’est au moins de gagner une course ! Après, en face, il n’y a certes que cinq DPi, mais c’est du très lourd, c’est du calibre IndyCar ou équipes usine WEC ! On sait contre qui on se bat et on sait qu’ils ont aussi tout ce qu’il faut sur le papier. Nous sommes conscients du travail qu’il faudra fournir, du challenge qui nous attend et que cela se jouera à rien ! On espère être en lice pour la championnat en fin de saison.»  

Etant sur unevoiture de pointe, avez-vous aussi dans l’idée de vous rapprocher encore plusde Cadillac et d’avoir l’opportunité de faire du LMDh si la marque américaines’y engage ?

« Tout à fait ! Je roule sur des Cadillac DPi depuis 2018 et j’ai maintenant, depuis trois ans, une bonne relation avec la marque. Je souhaite continuer à être un de leur top pilote pour garder cette connexion. Avec les nouvelles règles, on sait que l’implication des constructeurs sera encore plus importante donc, quand on a la chance d’avoir une relation avec un constructeur, il faut continuer à être au top pour la garder.

Pour ce qui est LMDh ou LMH Hypercar, c’est bien entendu un objectif. Mon but est déjà d’être aux 24 Heures du Mans cette année et de faire une grosse saison en IMSA en faisant de bons week-ends à chaque fois pour être en bonne position à la fin au niveau du championnat. »

On vous a pas mal vu en GT3 avec Mercedes ces dernières années. Cependant, en 2020, on ne vous a pas croisé en Europe notamment sur les Mercedes de Jérôme Policand (AKKA-ASP Team). Avez-vous été bloqué aux USA à cause de la Covid-19 ou y a-t-il un souci ?

« Il ‘y a pas de souci avec Mercedes. Au contraire, nous avons essayé de faire des choses ensemble cette année, mais sur les deux dernières années, par rapport à mon calendrier américain (IMSA) et à celui du GT World Challenge Europe, mon principal programme avec Mercedes a été l’Intercontinental GT Challenge et les 24 Heures du Nürburgring. Cette année, cela a été bien compromis comme on a pu le voir avec aucune voiture à Kyalami. Nous étions en bonne voie pour faire les 24 Heures de Spa ensemble mais malheureusement, il y a eu une réduction du nombre de voitures. J’ai donc été un des pilotes « à sauter » par rapport à cela, mais on est toujours en très bon termes avec Mercedes.

On essaie de continuer à faire quelque chose ensemble, ce serait top si je pouvais rouler en Intercontinental GT Challenge avec eux cette année en sachant qu’il n’y a que quatre courses et que le calendrier fonctionne très bien avec l’IMSA. C’est donc quelque chose que je pourrais faire sans me disperser de ma saison américaine. C’est d’ailleurs la même chose pour le WEC avec un calendrier qui matche bien avec celui de l’IMSA. Mais, de côté-là, pour le moment, rien de concret si ce n’est des discussions. On verra bien…»

Vous avez disputé la Journée Test des 24 Heures du Mans 2018 avec Panis-Barthez Compétition. Gardez-vous des contacts avec cette équipe (Panis Racing maintenant) ?

« J’ai des discussions avec des écuries, mais rien de concret, rien de précis. Du coté de chez Olivier (Panis), cela s’était très bien passé avec l’équipe en 2018 au Mans. Nous avons d’ailleurs été proches de faire les 24 Heures du Mans ensemble cette année. J’ai gardé d’excellentes relations avec lui. Après, au niveau des discussions avancées pour cette année, il n’y a pas de choses concrètes à l’heure actuelle. On va voir, mais comme je l’ai dit, un des mes deux objectifs est d’être aux 24 Heures du Mans en 2021. »

Journée Test Le Mans 2018

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