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Piti Bhirombhakdi (TP12 Kessel Racing ) : "Pour faire sérieusement de la course, l'Europe était la solution"

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GT World Challenge Europe
15 sep. 2018 • 13:09
par
lm@endurance-info.com
Le titre Blancpain GT Series Sprint (Pro-Am) se joue ce week-end au Nürburgring entre la Ferrari 488 GT3/TP12 Kessel Racing de Piti Bhirombhakdi et Carlo Van Dam d'un côté, l’Audi R8 LMS/Saintéloc Racing de Markus Winkelhock et Nyls Stievenart de l'autre. Avant les deux dernières courses, le Kessel Racing mène d’un point sur l’écurie française. Au championnat Pilotes, Le tandem de la Ferrari compte 3,5 longueurs d’avance sur ses adversaires directs.Piti Bhirombhakdi et Carlo Van Dam collaborent depuis plusieurs années en GT3. Le tandem est venu se frotter à la concurrence Blancpain GT Series Sprint l’année passée. C’est maintenant le titre qui peut récompenser le pilote thailandais, entrepreneur dans son pays chez Singha Corporation, marque de bière créée par son arrière-grand-père.« J’ai roulé en karting en Thailande depuis l’âge de 12 ans », a déclaré Piti Bhirombhakdi. « Ma famille fait partie du sport automobile car mon père a roulé en karting, tout comme mon frère. C’est normal pour les Thailandais de courir parce que c’est l’un des sports les plus importants dans notre pays. Sortir de la Thailande est quelque chose de spécial et nouveau. » Piti Bhirombhakdi n’est pas le seul pilote de son pays à rouler dans l’environnement Blancpain GT Series puisqu’on retrouve un de ses compatriotes en Lamborghini Super Trofeo.Le pilote TP12 Kessel Racing a fait ses armes en GT3 en 2014 avant de s’allier à Carlo Van Dam l’année suivante. « J’en ai discuté avec Carlo et j’ai décidé de si nous voulions faire sérieusement de la course, l’Europe était la solution », explique le pilote thailandais. « Pour être honnête, je pensais que c’était un peu trop relevé pour moi, un peu trop compétitif, mais nous avons décidé d’y aller. »Force est de constater que les débuts ont été positifs avec la place de vice-champion Pro-Am 2017, déjà sur la Ferrari 488 GT3 jaune et bleue aux couleurs Singha. « Les pistes étaient nouvelles pour moi, » se souvient Bhirombhakdi. « En fait, tout était nouveau pour moi. Nous avons voyagé à l’autre bout du monde, ce qui fait il a fallu tenir compte des décalages horaires. »Le gentleman driver peut compter sur l’expérience du véloce Carlo Van Dam pour le faire progresser : « Il faut un vrai pilote professionnel pour vous aider à vous améliorer. L’objectif est d’aller plus vite et de commettre le moins d’erreurs sur la piste. C’est ce qui fait le jeu du Pro-Am. J’ai eu quelques coéquipiers, mais vous ne correspondez pas toujours au niveau de la taille ou du style. Carlo et moi faisons une combinaison parfaite et je me suis beaucoup amélioré grâce à lui. La réputation des gentlemen est qu’ils sont propriétaires de leurs voitures et qui viennent juste pour s’amuser, mais ce n’est pas comme cela pour notre équipe. Je connais mes limites et je n’essaie pas du tout de tout rassembler en même temps. J’y vais étape par étape pour connaître la piste et la voiture. Si vous faites un tour rapide mais que vous n’avez pas le temps de vous entraîner, ce n’est pas bien. Il faut tout calculer et se mettre dans une routine. »« L’année passée, nous avons terminé vice-champions », souligne Bhirombhakdi. « Ce n’était pas vraiment ce à quoi nous nous attendions. Nous sommes revenus pour le championnat et cela signifierait beaucoup pour moi de gagner en Europe contre les pilotes européens. »

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