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Miguel Molina (Ferrari) : "Rester en dehors de tout problème"

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GT World Challenge Europe
26 juil. 2018 • 9:00
par
David BRISTOL
Miguel Molina est un pilote très occupé en étant impliqué dans au moins trois championnats. Le pilote officiel Ferrari est ravi de cette situation même s'il doit toujours se déplacer. Cette semaine, l’Espagnol a posé ses valises à Spa dans le cadre des Total 24 Heures de Spa où il roulera sur la Ferrari 488 GT3 #72 du SMP Racing avec Davide Rigon et Mikhail Aleshin.Vous disputez toute la saison Blancpain GT Series. Que retenez-vous de votre début de la saison ?« Sur les trois courses déjà disputées, deux ont été perturbées par des soucis techniques alors que nous menions la course. La plus compliquée et difficile à digérer a été la manche du Paul Ricard. Alors qu’il ne restait plus que 20 minutes et que nous étions en tête avec un tour d’avance, nous avons un souci de pneus. C’est décevant car nous pourrions être en tête du championnat avec un bon matelas de points, mais ce n’est pas le cas. »Quels sont vos espoirs ici pour les Total 24 Heures de Spa ?« Nous avons une bonne voiture, une bonne structure et j’ai de bons coéquipiers. C’est une course tellement longue, tout peut se passer. J’espère que la malchance qui nous poursuit depuis le début de la saison est partie et que nous aurons une course plus calme. Si tel est le cas, nous devrions bien figurer à l’arrivée même si la concurrence est tellement relevée. »D’après vous, quels sont les clés de la course ?    « Rester en dehors de tout problème ! Être aussi rapide que possible sans abîmer la voiture ! Il faudra vraiment que nous fassions une course limpide, particulièrement au début. Garder l’auto en un seul morceau pendant au moins six à dix heures sera très important. Ensuite, la stratégie sera de pousser fort jusqu’au bout. »Vous garderez certainement un œil sur le temps aussi pendant le week-end…« Spa est toujours difficile. 2017 a été une expérience compliquée pour moi. Il a en effet plu pendant la nuit et ce fut ma première fois dans de telles conditions. S’il pleut, ce sera la même chose pour tout le monde, je reste confiant et j’ai hâte de prendre le départ. »Comment se sont passées les 24 Heures du Mans pour vous chez AF Corse (Ferrari 488 GTE n°71 avec Davide Rigon et Sam Bird) ?« Ce fut dur pour nous et pour toutes les Ferrari. Nous n’étions tout simplement pas au même niveau que Ford et Porsche. La BOP ne nous a pas été favorable, nos concurrents étaient deux secondes plus rapides que nous. Ce fut une semaine difficile car, dès le départ, quand on a vu les temps en qualifications, nous avons compris que ce serait compliqué de nous battre à la régulière pour la victoire en GTE-Pro. Nous avions espoir lors du dernier changement de BOP le vendredi avant la course, mais cela ne concernait que cinq kilos, c'est à dire rien. Nous avons essayé pendant la course, nous nous sommes battus, nous avons eu quelques soucis, mais nous terminons 9e de la catégorie. C’est dommage, quand on arrive au Mans, on espère toujours se battre pour la victoire. »Vous êtes aussi impliqué en ELMS avec l’équipe JMW Motorsport. Vous avez connu un bon début de saison (victoire au Paul Ricard) avant de devoir abandonner le week-end dernier au Red Bull Ring…« En Autriche, nous avons eu un souci de boîte de vitesses. Je pense que pour nous cela signifie la fin du championnat car avec seulement six manches au programme, lorsque vous ne marquez aucun point lors d'une manche, ça complique la course au titre. Nous allons cependant continuer à nous battre, nous avons une bonne voiture et une bonne équipe. Nous allons essayer de prendre course après course et gagner à nouveau. Je suis content d’être avec mes deux coéquipiers, Alex MacDowall et Liam Griffin. Nous verrons à Silverstone… »Vous faites du Blancpain GT Series, les 24 Heures du Mans, l’ELMS, Le Pirelli World Challenge aux Etats-Unis. Combien de courses faites-vous au total ? Comment arrivez-vous à gérer tout cela ?« Je pense qu’à la fin de l’année, j’aurais dépassé les 20 courses car je serai aussi à Suzuka pour l’Intercontinental GT Challenge. C’est difficile de tout gérer, il est vrai, mais d’un autre côté c’est une bonne chose car je suis toujours en train de piloter, je garde la forme. Cependant, c’est dur au niveau personnel car j’ai une petite fille de neuf mois et je suis très souvent en déplacement. Ça fait partie du job de toujours se déplacer. Je suis très content de ce que je fais, je ne remercierai jamais assez Ferrari pour la chance que la marque me donne car ce n’est que ma deuxième saison avec eux. Je roule dans pas mal de championnats, je suis fier qu’ils me fassent confiance. J’espère continuer aussi longtemps que possible avec Ferrari. »  

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