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Dijon Motors Cup, dimanche : and the winners are...

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Masters Historic Racing
15 oct. 2018 • 9:32
par
Claude Foubert
Communiqué de presseSixième du nom, la Dijon Motors Cup a offert au public du circuit bourguignon un meeting historique de dimension internationale, animé par des pilotes en provenance de plusieurs continents et de pas moins de vingt pays différents. «"L’âme de la Dijon Motors Cup était bien là ce week-end avec un paddock à l’anglaise, où toutes les voitures restent accessibles au public », se félicite son organisateur, Laurent Vallery-Masson (HVM Racing). « En y accueillant exclusivement des séries internationales, nous offrons l’occasion de voir des plateaux rares et prestigieux. Cela a notamment été le cas avec les F1 des FIA Masters Historic ou avec les F2, dont le nombre à plus que quadruplé en un an ! »Le rendez-vous est déjà pris pour la septième édition, qui se tiendra le premier week-end d’octobre 2019. Et ce n’est pas tout… « Forts de notre expérience de ce type de meeting, nous allons aussi organiser une épreuve d’ouverture de saison sur le circuit du Castellet, avec des plateaux similaires à ceux de ce week-end », officialise le patron d’HVM Racing en référence à ce nouveau rendez-vous, fixé aux 29,30 et 31 mars 2019.LES RESULTATS DU DIMANCHEFIA Masters Historic Formula One / Course 2Pour qui ? Les Formule 1 de la période 1966 à 1985.Le top 5 : 1.Cantillon (Williams FW07), 2.Brooks (Lotus 81), 3.Constable (Tyrrell 011), 4.Holtzman (Lotus 87B), 5. Ferrer-aza (Ligier JS11), etc.

En 2 mots : Le départ de la seconde course de F1 du week-end est donné en fonction d’une grille de départ inversée pour les huit premiers. Cet artifice permet à l’Allemand Georg Hallau de boucler les deux premiers tours en tête à bord de sa Theodore de 1983. Jonathan Holtzman (Lotus 87B) lui succède au commandement, puis c’est au tour de l’Irlandais Mike Cantillon (Williams FW07 ex Rosberg) de prendre le pouvoir dès le sixième tour, alors qu’il partait du fond des grille du fait de son déclassement de la veille.

A mi-course, un Safety Car engendre un regroupement général à la suite de la sortie de piste de Georg Hallau. Son avance réduite à néant, Mike Cantillon repart de plus belle au « restart » et décroche une victoire qui ne souffre cette fois d’aucune contestation.

A 5’’, Steve Brooks (Lotus 81 ex Andretti) prend la deuxième place après avoir réussi à prendre l’ascendant sur Jonathan Holtzman, lui-même dépassé par Jamie Constable (Tyrrell 011 ex Alboreto) dans le dernier tour. Malgré son meilleur tour en course, le vainqueur du samedi, Matteo Ferrer-aza (Ligier JS11), doit se contenter de la cinquième place pour avoir eu à observer un Drive-through.

FIA Masters Historic Sports Cars / Course unique

Pour qui ? Les Sport-Protos et Groupe 4 de la période 1962 à 1974.Le top 5 : 1.Voyazides/Hadfield (Lola T70), 2.Wright/Rossi (Lola T70), 3.Brooks/O’Connell (Lola T70), 4.Furiani (Chevron B19), 5.Devis (Lola T70), etc.

En deux mots : Depuis la première ligne de la grille de départ, Leo Voyazides et Jason Wright se chargent d’animer le début de course au volant de leurs Lola T70 respectives. Inséparables jusqu’au stade de l’ouverture de la fenêtre des arrêts aux stands, ils y passent le relais à Simon Hadfield et Mandredo Rossi di Montelera. Dès lors, une autre course débute entre ces deux-là, tandis que Martin O’Connell, passé à bord de la Lola T70 de Steve Brooks, tente de suivre leur rythme infernal. Régulièrement le plus rapide en piste, Simon Hadfield parvient ensuite à creuser l’écart et boucle l’heure de course en vainqueur (et en signant le meilleur temps en course dans son dernier tour !), une demi-minute devant son rival italien et Martin O’Connell.

En difficulté près de l’arrivée, Mike Donovan abandonne la cinquième place à Marc Devis, juste derrière le plus rapide des protos 2 litres : la Chevron B19 de l’Italien Alexander Furiani. Seul équipage français en course, Pierre et Laurent Dutoya placent leur Elva au treizième rang après avoir dû observer un stop and go.

International Historic F2 / Course 2Pour qui ? Les monoplaces de Formule 2 de la période 1967 à 1979.Le top 5 : 1.Mitchell (March 782), 2.Lillingstone-Price (Chevron B40), 3.Stretton (March 712), 4.Wrigley (Ralt RT1), 5.Devis (March 782), etc.En deux mots : Dès le début de course, les deux premiers de la veille se portent à l’avant du peloton, mais dans l’ordre inverse de l’arrivée ; soit Matthew Watts (March 772) devant son jeune compatriote anglais Benjamin Mitchell (March 782).

Ce dernier s’empare à son tour du commandement à partir du cinquième passage et passe la mi-course avant 1’’7 d’avance sur son rival, juste avant que ce dernier se soit lâché par sa mécanique. Libéré de toute menace, Benjamin Mitchell a alors la voie libre pour rejoindre l’arrivée en vainqueur, loin devant Chris Lillingston-Price (Chevron B40) et Martin Stretton (March 712), restés à la lutte jusqu’au damier. Sixième, Robert Simac (March 712M) prend une nouvelle fois la deuxième place des F2 1600 derrière l’intouchable Stretton et, surtout, remporte le championnat de l’HSCC pour la sixième fois de sa carrière.

FIA Lurani Trophy Formula Juniors / Course 2Pour qui ? Les monoplaces de Formule Junior de la période 1958 à 1963.Le top 5 : 1.Tonetti (Brabham BT6), 2.Rossi (Lotus 22), 3.Weibel (Lotus 22), 4.Buhofer (Lola MK5A), 5.Mowle (Lotus 20/22), etc.

En 2 mots : En tête d’un peloton toujours aussi fourni, les trois hommes forts de la course du samedi prennent à nouveau les devants et atteignent le cap de la mi-course dans l’ordre de la veille : Pierre Tonetti précédent son compatriote italien Manfredo Rossi di Montelera et Bruno Weibel. Après une séquence derrière le Safety Car, suite à la sortie de piste de la Lotus d’Andy Willis, la course est relancée pour six dernières minutes.

Les deux pilotes transalpins en profitent pour se livrer à un ultime duel arbitré par leur homologue suisse. Il faut ainsi attendre les dernières secondes de course pour voir Pierre Tonetti, Manfredo Rossi et Bruno Weibel passer dans cet ordre - et dans la même seconde - sous le drapeau à damier. A la huitième place, Stéphane Rey signe une nouvelle fois la meilleure performance française.

Masters Endurance Legends / Course 2Pour qui ? Les Protos et GT d’endurance de la période 1995 à 2012.Le top 5 : 1.Leutwiler (Oreca 03), 2. Meichtry (Oreca 03), 3.Frieser (Oreca 03), 4.Engen (Audi R8 LMP1), 5.Milesi/Milesi (Porsche GT3 RSR), etc.

En 2 mots : Comme la veille, les trois Oreca LMP2 imposent leur loi dès le début de cette endurance de 40 mn. Le plus rapide de leurs pilotes, le Suisse Ralph Meichtry, creuse ensuite l’écart sur son compatriote Niki Leutwiler et le Canadien Keith Frieser.

On pense tenir là le podium, mais Ralph Meichtry, en proie à des soucis mécaniques, termine au ralenti, abandonnant ainsi la victoire à Niki Leutwiler.

Derrière les Oreca, l’Américain Travis Engen hisse son Audi R8 au quatrième rang, devançant logiquement la Porsche GT3 RSR (ex Imsa Performance) de Charles et Pierre Milesi.

Masters Pré 66 Touring Cars / Course uniquePour qui ? Les voitures de Tourisme d’avant 1966.Le top 5 : 1.Davies (Ford Mustang), 2.Gardiner/Wolfe (Ford Falcon), 3.Klutt (Ford Mustang), 4.Martin/Haddon (Ford Cortina Lotus), 5.Letts/Letts (Ford Cortina Lotus), etc.

En deux mots : Prévue sur une durée d’une heure, la course des Masters réservée aux voitures de Tourisme tourne immédiatement à l’avantage des deux autos parties de la première ligne : la Ford Mustang du Canadien Peter Klutt et de la Ford Falcon du duo britannique Mike Gardiner/Andy Wolfe.

Une fois la séquence des passages aux stands achevée, c’est au tour de la Mustang de Craig Davies, jusqu’alors en embuscade, de pointer son long capot en tête. Dès lors, l’affaire est entendue. Les vingt dernières minutes de course figent cette nouvelle hiérarchie et scellent la victoire de l’Anglais Craig Davies face à ses deux adversaires, restés en pleine explication jusqu’à l’arrivée. Mark Martin/Andrew Haddon (Ford Cortina Lotus) et Nick Swift (Cooper S) finissent la course en lauréats des deux plus petites classes de cylindrée.

HSCC Historic F3 / Course 2Pour qui ? Les monoplaces de Formule 3 1000 cm3 de la période 1964 à 1970.Le top 5 : 1.Rivet (March 703), 2.Derossi (Chevron B17), 3.Widmer (Brabham BT18A), 4.Spaggiari (Lotus 41X), 5.Muller (Brabham BT28), etc.

En deux mots : Large vainqueur de la course du samedi, Geoffrey Rivet remet ça ce dimanche après-midi en menant la danse dès le premier passage. A mi-course, Christoph Widmer, François Derossi et Enrico Spaggiari, en bagarre, sont déjà plus de six secondes. Le pilote de la March confirme sa suprématie en fin de course et permet ainsi à la Marseillaise de retentir sur le circuit de Dijon Prenois pour la seconde fois du week-end. Revenu comme un boulet dans les derniers tours, François Derossi réduit son écart à 2’’5 sur la ligne d’arrivée après s’être débarrassé de Christoph Widmer.

Triumph Compétition & British HTGT / Course 2Pour qui ? Les Triumph et autos anglaises construites jusqu’en 1981.Le top 5 : 1.Nolte/Newall (Jaguar type E), 2.Vermast (TVR), 3.Thomson (Marcos 1800), 4.Müller (Aston Martin DB4), 5.Marx (Triumph TR4), etc.En deux mots : Battu de peu la veille, Philippe Vermast affiche dès le départ sa volonté de revanche, sur une durée d’une heure cette fois. Au premier tiers de course, alors que s’ouvre la fenêtre des arrêts aux stands, sa TVR est pointée en tête devant la Marcos 1800 de Peter Thomson et la Jaguar type E partagée par Georg Nolte et Andrew Newall. Paul Conway, le vainqueur du samedi, n’est alors que cinquième et écopera ensuite de 40’’ de pénalisation.

Durant les vingt dernières minutes, le Britannique Andrew Newall déploie l’étendue de son talent pour remonter sur Philippe Vermast et finir par lui ravir le commandement à dix minutes du but. Malgré un Drive-through à respecter en vue de l’arrivée, ce dernier sauve sa deuxième place face à la Marcos de Peter Thomson.

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