Charles Milesi (WRT) : "Toute une magie qui se met en place"
A seulement 20 ans, Charles Milesi prend part à ses deuxièmes 24 Heures du Mans consécutives. Si en 2020 l'ancien pilote de monoplace était arrivé au Mans sans expérience, le fils de Patrice Milesi arrive cette année bien mieux armé au sein de l'équipe WRT qui débute en LMP2. Sa saison passe par le WEC sur l'Oreca 07 qu'il partage avec Ferdinand Habsburg et Robin Frijns. La Journée Test a permis de caler l'équipe et les pilotes même si le Néerlandais n'était pas présent hier pour cause de Formula E. Charles Milesi était le 10e pilote LMP2 le plus rapide dimanche au Mans. De quoi voir la suite du planning sous de bons auspices...

Vous avez passé votre programme d'essais ?
"Le but était d'enchaîner les tours et de prendre de l'expérience, ce qui a été fait. Je suis le plus jeune du trio mais aussi le seul qui compte une participation aux 24H du Mans. Par chance, nous avons Louis sur la seconde auto qui connaît la course. Robin n'a pas roulé hier et Ferdinand s'est vite acclimaté."
Vos ambitions sont plus relevées que l'année passée ?
"Bien sûr, l'objectif est de finir sur la plus haute marche du podium mais il faut rester humble. Tu peux être en tête à l'entame de la dernière heure et connaître un problème. C'est toujours un plaisir de rouler au Mans. Malheureusement, je n'ai pas connu l'épreuve avec tout le public, sauf en spectateur. Nous sommes tous dans notre bulle, ce qui permet aussi de bien se reposer."

Team WRT débute en LMP2 et au Mans. Est-ce un handicap ?
"L'équipe n'a pas vraiment besoin de prendre ses marques car elle est rompue aux courses d'endurance. Il faut juste bien assimiler les automatismes. Depuis le début de saison WEC, le rythme est toujours là. A nous de concrétiser sans s'emballer. La concurrence en LMP2 est très relevée."
Vous avez trouvé votre place en Endurance ?
"Signer pour Team WRT est ce qui pouvait m'arriver de mieux. J'espère bien poursuivre le plus longtemps possible dans la discipline. Rouler en Endurance n'offre pas le même plaisir qu'en monoplace. Au Mans, il y a toute une magie qui se met en place et chaque manche WEC est très intense. Comme tout le monde, je rêvais de F1 mais il a fallu se faire une raison."
Vous arrivez au bon moment...
"Je pense qu'il y aura des opportunités à saisir à l'avenir. Pour le moment, je suis pleinement concentré sur Le Mans. Il est vrai que j'arrive au bon moment vu les débuts de la catégorie Hypercar. Je n'ai pas le moindre regret à être passé en Endurance."
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