La fin du signe indien pour Porsche à Macao ?

En sept éditions de la Coupe du Monde FIA GT, jamais Porsche n'a remporté l'épreuve. Ce n'est pas faute d'être passé tout près, comme en 2016 avec Kévin Estre et Earl Bamber, ou encore en 2019 avec Laurens Vanthoor et Nick Tandy.

L'an dernier, nous titrions « Porsche et Macao, je t'aime moi non plus ». après un meeting où les 911 GT3 R n'avaient pu atteindre ne serait-ce que le podium, Maro Engel et Mercedes l'emportant dans les rues de la cité-casino.

Cinq Porsche seront de la partie ce week-end, le plus gros contingent, avec Absolute Racing, Phantom Global Racing et Schumacher CLRT qui effectue son retour après la découverte de la course en 2024 avec Laurin Heinrich.

Au vu des pilotes présents, à savoir Laurens Vanthoor, Alessio Picariello (Absolute Racing), Dorian Boccolacci (Phantom Global Racing), Laurin Heinrich et Ayhancan Güven (Schumacher CLRT), Porsche possède les armes pour viser un premier succès sur l'épreuve GT depuis 2008 et Darryl O'Young et donc un premier sur la Coupe du Monde.

« Nous sommes impatients de revenir à Macao avec une line-up cinq étoiles en 2025, commente Alexandre Gibot, directeur de Porsche Motorsport Asia Pacific. C'est l'une des courses les plus emblématiques et prestigieuses du sport automobile, et nous avons une longue histoire à Macao, où nous soutenons nos clients depuis 2017. Avec trois équipes très expérimentées et cinq excellents pilotes, nous espérons obtenir de bons résultats et nous battre aux avant-postes. »

Tout juste dans la foulée des 8 Heures de Bahreïn, Laurens Vanthoor et Laurin Heinrich troqueront notamment la Porsche 963 pour la 911 GT3 R, le Belge visant une deuxième victoire après son succès assez rocambolesque en 2016, avec son Audi R8 LMS GT3 ayant terminé sur le toit.

Il faudra toutefois réaliser de meilleures qualifications cette année, 2024 ayant vu les 911 GT3 R à la peine face aux BMW M4 GT3, Ferrari 296 GT3 et Mercedes-AMG GT3. Avec la Superpole en nouveauté, l'objectif sera clairement d'atteindre le top 10 dans la séance qualificative pour tenter le tour idéal en Superpole.

Et ainsi de placer le plus haut possible sur une grille qui détermine bien souvent la hiérarchie en course qualificative puis en course principale tant les dépassements sont compliqués.