Les programmes 2026 de DKR Engineering se dessinent

Concurrent régulier des séries Le Mans, DKR Engineering reste actif en European Le Mans Series et Michelin Le Mans Cup. Deux nouveautés à noter cette saison pour le team luxembourgeois, à savoir le passage de Duqueine à Ginetta en LMP3 et une absence remarquée aux 24 Heures du Mans en dépit de trois podiums de classe en Sarthe. 

Il reste trois meetings à DKR Engineering pour faire mieux que les 20 points glanés en LMP2 Pro-Am par Wyatt Brichacek, Thomas Laurent et Laurents Hörr. Du côté de la Ginetta G61-LT-P325, cette première saison avec la nouvelle LMP3 doit permettre d’emmagasiner de l’expérience.

« Le potentiel en LMP2 est clairement là, a déclaré Kendy Janclaes, patron de l’équipe, à Endurance-Info. Il nous faut maintenant transformer l’essai car depuis Barcelone, il y a à chaque fois un grain de sable qui vient hypothéquer nos chances de décrocher un bon résultat. »

La débutante Ginetta LMP3 doit se faire une place sur l’échiquier LMP3 face à Ligier, Duqueine et Adess. « Le début de saison avec la Ginetta n’a pas été simple, retient Kendy Janclaes. L’objectif initial était de faire un podium, ce qui a été fait au Road to Le Mans avec la victoire en LMP3 Pro-Am. Je ne peux pas dire que tout est négatif. Il nous reste du travail mais nous le savions avant le début de saison. La fiabilité est là, même s’il nous faut encore régler quelques petites choses. Nous sommes dans la dernière seconde à combler mais ce n’est pas la plus facile. A ce jour, la qualification est la plus compliquée car c’est sur cet exercice qu’il nous en manque. Arriver à utiliser le nouveau pneu n’est pas simple. Ce qui est sûr, c’est que je ne regrette pas de faire rouler une Ginetta. »

Cet hiver, une campagne Asian Le Mans Series est dans les tuyaux avec au minimum une Oreca 07. De quoi tout faire pour s’assurer un ticket pour les 24 Heures du Mans 2026 sans passer par le Comité de Sélection.

« Le plan est de faire rouler une LMP2 et d’y ajouter une deuxième auto, que ce soit une LMP2 ou une LMP3, poursuit le patron d’équipe. Nous discutons avec Ginetta pour voir ce qu’il est possible de faire. Il faut prendre la décision rapidement car les inscriptions vont être clôturées sous peu. Faire un maximum de courses est important afin de continuer à progresser. 

Pour ce qui est de l’Asian Le Mans Series en LMP2, le but est de sécuriser une invitation pour les 24 Heures du Mans afin de mieux dormir la nuit (rires). L’Asian Le Mans Series a de plus en plus de succès mais le côté négatif est que le budget requis est de plus en plus important. On arrive à un budget qui se rapproche de celui de l’European Le Mans Series. La série comprend six courses avec des déplacements qui demandent pas mal de moyens financiers. »

Pour 2026, il faut s’attendre à un copier-coller de 2025 avec LMP2 et LMP3, sans oublier un dossier pour les 24 Heures du Mans.

Entre LMP2 et LMP2 Pro-Am, il faut faire un choix mais Kendy Janclaes trouve son intérêt à voir cette classe Pro-Am. « Les clients sont là pour du LMP2 Pro-Am, donc c’est un concept qu’il faut conserver, explique-t-il. Des pilotes, qui pour la plupart sont passés par le LMP3, veulent rouler en LMP2 et la classe Pro-Am est parfaite pour cela. Les clients sont là et ils aiment rouler en LMP2. Tout le monde est satisfait de ces LMP2 actuelles. En toute logique, la future LMP2 sera différente du modèle actuel mais celle-ci est clairement exceptionnelle. »