Laurin Heinrich (AO Racing) : « L'arrivée de Klaus Bachler est la cerise sur le gâteau »
Titré dans la très relevée catégorie GTD PRO l'an dernier pour sa première année en IMSA SportsCar Championship, Laurin Heinrich a émergé dans la lumière des pilotes à surveiller en GT3.
L'Allemand, pensionnaire du giron Porsche, apparait désormais comme l'un des principaux pilotes incarnant la relève à Weissach, habitué à promouvoir ses jeunes pousses du GT vers le monde du proto.
Avant la manche de Road America (Wisconsin) ce week-end, Heinrich reste largement en lice pour défendre sa couronne, acquise en solo en 2024, après plusieurs changements d'équipiers. Se sont succédés à son côté Seb Priaulx, Julien Andlauer, Michael Christensen ou encore Klaus Bachler.
Cette fois aligné à temps complet avec Bachler, Heinrich estime que cette association stable avec l'Autrichien constitue l'un des éléments de la poursuite de ses bonnes prestations américaines.

« L'année dernière, tout était nouveau, pas seulement les circuits, mais aussi l'équipe, les pilotes contre lesquels je courais, mon coéquipier, tout le monde autour de moi, a rappellé Heinrich. Je pense aussi que ma progression en tant que pilote n'aurait pas été aussi bonne si je n'avais pas eu les bonnes personnes derrière moi. »
« On apprend toujours le plus quand on fait des erreurs, mais le pire, c'est quand les personnes que tu penses avoir derrière toi te reprochent tes propres erreurs, a-t-il poursuivi. Ce n'est absolument pas le cas chez AO Racing. Ils me soutiennent toujours, quoi qu'il arrive. C'est extrêmement important pour moi. Et puis, cette année, l'arrivée de Klaus est la cerise sur le gâteau. »
« C'est l'un des meilleurs, sinon le meilleur coéquipier que j'ai jamais eu. Il a énormément d'expérience, il n'y a pas de barrière linguistique, ce qui est également une bonne chose. Il y a deux jours, j'étais avec lui en Autriche. Nous avons passé du temps ensemble. Nous avons un lien très fort et n'avons aucun secret l'un pour l'autre. Je pense que c'est aussi pour cela que nous travaillons si bien ensemble. »
D'un autre côté, Heinrich estime que la multiplication des équipiers en 2024 lui a permis d'engranger une vraie expérience au contact de différents feelings. « C'était génial parce que j'ai pu apprendre beaucoup des différents pilotes, sur leur façon de travailler, explique l'Allemand. Vous savez, on voit toujours quelque chose chez un pilote qui pourrait nous aider. J'ai donc eu beaucoup de personnes qui m'ont permis de m'améliorer. »

Le GTP dans le viseur ?
Dans la hiérarchie des jeunes talents Porsche, qui ont déjà une certaine expérience des épreuves Endurance, Laurin Heinrich s'est clairement fait une place de choix. Son double programme IMSA / GT World Challenge Europe Endurance Cup (avec Schumacher CLRT), lui permet de se confronter à certaines des plus importantes courses, tout en étant sous le regard sans doute attentif de ses employeurs. Avec le GTP sans aucun doute dans l'esprit.
« L'IMSA est une plateforme parfaite pour montrer ce dont je suis capable, mentionne Heinrich. Ce n'est pas seulement un championnat GT, il y a aussi des équipes GTP qui participent à la même course et qui regardent évidemment la même course. Le fait de faire des courses sprint, des courses endurance sur ces circuits difficiles sur une seule saison est une bonne occasion pour moi d'affiner ma conduite et mes compétences en général. »
« C'est sûr. J'en rêve et c'est mon objectif d'être dans l'une de ces voitures pour l'équipe Porsche Penske. Mais je suis actuellement au milieu de ma saison GTD Pro. Nous nous battons toujours pour le championnat et je ne veux pas perdre le fil. Donc, oui, c'est sûr que c'est un objectif à long terme, mais pour l'instant, je me concentre sur le fait d'essayer de remporter deux titres consécutifs. »
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