Raffaele Marciello (ROWE Racing) : « Nous méritons cette victoire »
Vainqueur des 24 Heures de Spa et de la Coupe du Monde FIA GT à Macao, champion GT World Challenge Europe Endurance Cup et Sprint Cup, ADAC GT Masters, le tout avec Mercedes-AMG, Raffaele Marciello n'avait pas encore signé de succès majeur avec BMW M Motorsport depuis son passage dans le clan allemand en 2024.
Le pilote italien n'avait par ailleurs jamais remporté les 24 Heures du Nürburgring (3e en 2021 et 2023) et a réparé cette « anomalie » sur son palmarès hier en l'emportant avec la M4 GT3 EVO n°98 - ROWE Racing avec Augusto Farfus, Jesse Krohn et Kelvin van der Linde.
« Avec Mercedes, nous nous battions toujours aux avant-postes, mais pour de nombreuses raisons, nous n'avons jamais réussi à reproduire ce que la marque avait fait dans le passé, confie « Lello ». Donc oui, je suis très heureux d'avoir enfin gagné cette course. La voiture, l'équipe, les coéquipiers ont tous été extraordinaires. Pour moi, ce n'est pas comme Kevin l'a dit : je pense que nous la méritons. »
Kévin Estre s'est en effet exprimé en conférence de presse évoquant « de bonnes données à analyser, avec des vitesses de pointe très élevées à certains moments, et des accélérations très rapides de la part d’autres voitures. »
Référence à la BMW ? Qui s'est montrée diabolique dans la matinée sur ce point, Augusto Farfus passant la Porsche « Grello » dans la ligne droite de Dottinger Höhe pour prendre la tête de la course, après un relais où Marciello a largement réduit l'écart sur la 911 de pointe.
« Les Code 60 et les double drapeaux jaunes jouent beaucoup, précise aussi le Transalpin. Il a été un peu malchanceux parce qu'une fois il s'est retrouvé coincé derrière une voiture très lente, et a perdu 10 secondes. Mais il est certain que dans la matinée, nous étions assez forts et qu'avec la température, nous avons eu un peu plus de mal. »
instinct de survie
L'un des moment-clés de la course reste évidemment l'accrochage entre la Porsche - Manthey EMA et l'Aston Martin Vantage GT4 n°179 - Dörr Motorsport, avec en conséquence la pénalité qui a offert la victoire à la BMW n°98.
Placé juste derrière Estre, Raffaele Marciello a su éviter l'Aston Martin partie en tonneau, tout en passant sur un vibreur, décollant au passage avec sa M4.
« Quand vous voyez une voiture à l'envers arriver sur votre gauche, le réflexe est de tourner, commente Marciello. Dans l'herbe il y a un trou, je ne le savais pas. Le dessous de la voiture a tapé. Mais heureusement, BMW construit des voitures très solides. Mais après les premières secondes, on a toujours peur que quelque chose soit cassé. »
Commentaires (2)
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corpatauxpierre@gmail.com
23 juin. 2025 • 11:07
Elurztac
23 juin. 2025 • 11:14
L’incident de la 911 est due à la pression faites par l’équipe Marciello, sans lui au cul de la Porsche, je pense sans mal qu’il n’y aurait pas eu cet accrochage.
Par la suite, la BMW a montré qu’ils pouvaient doubler la Porsche et s’enfuir (même si les arrêts les ont remis derrière - choses que j’ai toujours pas compris d’ailleurs - pourquoi en étant devant, avec des pits moins long, la Porsche arrivait à sortir plus tôt ? D’ailleurs souvent la Porsche bougeait avant la fin du chrono pour être à la sortie des stands quand ça atteint 0, la ou les autres GT3 semblait attendre le 0 pour sortir de leurs stands, non ?) ils ont montré à la fin qu’ils pouvaient le faire (mais ont pas pris de risque) et on fini plus calme pour la pénalité.
Dans l’autre sens, j’ai trouvé le dernier relais de Kevin plus dangereux qu’impressionnant, les dépassements à fond dans l’herbe car deux voitures se battent devant lui, c’est un peu limite, on sentait une grosse frustration sur sa conduite qui aurait pu être catastrophique - il n’y avait plus de patience, et une prise de risque un peu déséquilibrée.
ROWE mérite la victoire, par leurs exercices de départ, les combats qu’ils ont apporté, la réussite (l’esquive de l’incident de la 33 par exemple. Et ensuite de l’incident avec l’Aston). Excellente course de l’usine allemande.