Eric Bachelart (Conquest Racing) : « Nos ambitions sont revues à la hausse »
Après le podium de classe GTD décroché en janvier 2024 aux 24 Heures de Daytona et une victoire au Petit Le Mans, Conquest Racing pouvait légitimement tabler sur un bon résultat en Floride à l’occasion de l’ouverture de la saison IMSA.
Malheureusement pour l’équipe dirigée par Eric Bachelart, la course n’a pas tourné à l’avantage de la Ferrari 296 GT3 partagée par Daniel Serra, Giacomo Altoè, Cédric Sbirrazzuoli et Manny Franco.
La suite passera par les 12 Heures de Sebring et le reste du programme IMSA. « En toute logique, nos ambitions sont revues à la hausse cette année pour la deuxième saison de l’équipe en IMSA avec la Ferrari 296 GT3, a déclaré Eric Bachelart à Endurance-Info. Ceci étant dit, nous avons fait mieux l’année passée que ce que nous pensions faire. »
Dans une classe GTD plus compétitive que jamais, jouer à l’avant du plateau n’a rien d’un long fleuve tranquille. A Daytona, toutes les Ferrari 296 GT3 étaient à la traîne. « Ce n’est pas simple car le plateau est plus compétitif que par le passé, poursuit l’ancien pilote belge. Comme on a pu le voir à Daytona, nous sommes aussi dépendants de la BoP de la voiture. Trois fois que nous venons à Daytona et trois changements de BoP depuis novembre. On doit donc s’adapter. Il faut faire avec car c’est quelque chose que l’on ne peut pas contrôler. Daytona était quand même plus facile à gérer cette année pour notre équipe car en 2024, nous découvrions la série. Tout a été optimisé comme on le pouvait. »
Si la BoP de la Ferrari n’était guère favorable, la 296 GT3 n°34 a connu un souci de pompe à essence peu avant la mi-course. Il a donc fallu passer derrière le muret pour réparer. Ensuite, c’est la suspension qui a fait des siennes. Finalement, l’équipage s’est classé à la 12e place de la classe GTD. Tous les regards sont maintenant tournés sur la suite de la saison au sein d’une équipe qui fait dans la stabilité.
« L’équipe technique est quasiment identique à l’année passée, si ce n’est l’addition de Florent Peronnet qui occupe le rôle de team manager, précise Eric Bachelart. Nous avons un nouvel ingénieur performance à nos côtés. Avoir Daniel Serra avec nous à Daytona était en plus pour accentuer la relation avec Ferrari. »
Eric Bachelart ne se contente pas d’une présence en IMSA cette année puisque deux Ferrari 296 GT3 évoluent dans une série annexe du championnat nord-américain. « En plus du programme IMSA, nous avons rajouté le VP SportsCar Challenge qui accueille cette saison les GT3, sans oublier une présence possible dans le championnat SRO aux Etats-Unis, explique-t-il. Le Ferrari Challenge sera aussi partie de notre agenda comme les années passées. Initialement, nous avions un programme de deux ans avec Manny Franco sur une année pour apprendre et une pour gagner. L’année passée, nous avons fait mieux qu’apprendre en remportant deux courses. Le but est de faire encore mieux cette année et ensuite nous verrons quel sera l’avenir. »
Quid d’une présence en GTD PRO à l’avenir ? « Nous avons forcément parlé de passer en GTD PRO mais pour le moment nous allons continuer en GTD et il n’est pas prévu d’aligner une seconde auto, souligne Eric Bachelart. Le championnat IMSA est très beau mais il demande aussi beaucoup de moyens financiers. On essaie toujours de développer d’autres programmes en complément sachant que nous avons cinq GT3 à l’atelier. »
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