Ultimate Cup / GT2 Series

Présent et avenir de TFT avec Tony Pereira

Ultimate Cup European Series
GT2 European Series
10 nov. 2024 • 8:00
par
Laurent Mercier, au Paul Ricard
On a connu TFT en prototype, on connaissait TFT en Porsche Cup et on connaît maintenant TFT en GT2.

Fidèle parmi les fidèles du championnat VdeV Endurance Series du temps des prototypes CN, TFT a depuis relevé bien d'autres challenges. La structure gersoise dirigée par Tony Pereira joue les premiers rôles en GT2 European Series, Porsche Carrera Cup France et Peter Auto. 

 

Jeudi dernier, TFT était en piste sur le Circuit Paul Ricard avec une Maserati GT2 avec dans le box voisin une autre Maserati engagée directement par le constructeur italien sur un roulage qui s'est déroulé dans le cadre d'essais organisés par l'Ultimate Cup Series. Patrick Charlaix et Jordan Boisson, qui viennent tous les deux de la Porsche Cup, ont pu étrenner leur nouvelle monture. Tony Pereira nous en a dit un peu plus sur le pourquoi du comment de cette présence. 

Quelle est la raison de la présence de TFT ici au Paul Ricard ?

 

La Maserati GT2 qui a disputé cette année la GT2 European Series a été mise en vente et nous avons un châssis neuf à faire rouler. Maserati était aussi sur place avec une auto. La collaboration avec le constructeur est très bonne, on se régale vraiment avec cette auto et le plan est de rempiler la saison prochaine en GT2 European Series avec la Maserati GT2 qui sera confiée à un nouvel équipage. On aime bien le championnat qui est parfaitement organisé. Le second châssis est toujours à l’atelier et nous aimerions bien aligner les deux voitures.

Les GT2 sont bien positionnées sur le marché ?

 

Le prix des GT3 actuelles a pas mal grimpé ces derniers temps, ce qui place les GT2 sur le marché. Il y a encore quelques années, le placement des GT2 était difficile face aux GT3. Une GT4 arrive à 200 000 euros, une GT2 à 400 000 euros et une GT3 à 700 000 euros. La GT2 est donc parfaitement placée au milieu entre GT4 et GT3. Sur pas mal de circuits, les GT2 roulent à environ 3 secondes des GT3 avec des pilotes Silver au volant. La puissance est supérieure aux GT3 et avec un Gold dans le baquet, une GT2 peut aller plus vite qu’une GT3 sur certains tracés. Elles sont adaptées pour les gentlemen.

Comment se passe la relation avec Maserati ?

 

Je n'ai rien à dire de négatif sur la relation avec Maserati qui est très bonne, tout comme avec YCOM, le préparateur technique de la marque. Il a fallu du temps avec la livraison des autos et les pièces détachées. Maintenant, tout est en place et tout fonctionne bien.

 

On pourrait voir TFT avec la GT2 sur d'autres championnats ?

 

J’espère que nous pourrons offrir d’autres terrains de jeu à la Maserati GT2, notamment ici en Ultimate Cup Series dans la classe UCS2. Il faut tout de même voir ce qu’il est possible de mettre en place pour le support client. Maserati développe actuellement un kit Endurance pour la GT2. Le championnat Ultimate Cup Series est adapté à ce type d’autos.

Les programmes 2025 sont bouclés ?

 

Pour ce qui est des programmes 2025 de TFT, il faut s’attendre à un copier-coller de 2024 avec trois autos en Porsche Carrera Cup France, la GT2 European Series et Peter Auto. Les deux nouveautés seront les 24 Heures de Dubai et les 6 Heures d’Abu Dhabi avec une Porsche 911 GT3 Cup. Nous allons aussi essayer de faire un peu de Porsche Supercup avec l’envie de disputer une saison complète en 2026.

 

TFT est une équipe qui a un passé en prototype. Un retour est dans les cartons ?

 

Il n’est pas exclu de voir TFT dans d’autres catégories et si je suis ici en Ultimate Cup Series, ce n’est pas pour rien. Comme je l’ai dit, le GT fait partie des pistes, tout comme la Nova Proto NP02, voire même les deux. J’avoue que le prototype me manque. J’ai beaucoup de très bons souvenirs en prototype du temps des CN. Une présence dans trois catégories différentes est l’idéal pour TFT tout en continuant l’historique. Suivant les meetings historiques, nous avons de deux à quatre voitures, de la Porsche 996 RSR à la BMW 635 GrA. Le côté sympa est de refaire de la mécanique avec la fabrication de pièces. Le travail est différent du moderne.

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