Harry Walker, un Australien à la conquête de l’Europe
Venu de l’autre bout de la planète pour s’essayer à l’Ultimate Cup European Series, Harry Walker a apprécié son week-end à Hockenheim. Issu d’une famille directement impliquée dans le sport automobile, l’Australien du team SR&R espère revenir disputer quelques courses en fin de saison.
En Australie, dans la famille Walker, Ron est une véritable personnalité. Maire de Melbourne, il a également été le directeur du Grand Prix de Formule 1 d’Australie entre 1996 et 2015. Son petit-fils, Harry, a donc été bercé dans ce milieu et ce n’est guère étonnant qu’il essaye d’y faire carrière.
« Je travaillais dans la finance et je recommencerai peut-être en revenant car j’habite toujours à Melbourne. Je suis venu pour me faire plaisir et voir si je suis fait pour être pilote. Il y a beaucoup plus d’opportunités en Europe que ce soit en termes de championnats, de voitures et de circuits. »
Mais comment l’Aussie s’est il retrouvé à Hockenheim au volant d’une Ferrari 488 Challenge Evo du Team SR&R ? « J’ai rencontré l’équipe grâce à Tiago Monteiro. J’ai suivi sa carrière quand j’étais petit et ma famille le connaissait. Mon coéquipier, Lourenço, est son neveu. Avant de venir en Allemagne, j’ai fait des tests pour me comparer à Lourenço afin de voir si j’étais prêt à rouler ou non. Nos rythmes étaient assez similaires donc me voilà ici. »
Tout à apprendre
Arriver dans une nouvelle catégorie n’est jamais simple puisqu’il faut être capable de tout assimiler avant le début des choses sérieuses : « j’ai eu des difficultés dans la course 2 au niveau des procédures, concédait Harry Walker. J’avais des soucis de radio donc l’équipe ne pouvait pas m’aider. Cela m’a fait prendre un mauvais départ mais ça fait partie du jeu. »
Autre défi, découvrir et apprendre le Hockenheimring : « c’est un circuit fantastique mais il n’est pas simple à maîtriser. Les courtes séances d’essais libres ne facilitent pas la tâche non plus. » Malgré ces nombreux challenges, le pilote de 24 ans terminait 3e de la catégorie UCTC en Course 2.
Il ressortait de son premier week-end en Ultimate Cup European Series avec le sourire et l’envie de recommencer : « Le championnat est vraiment super. Les pilotes ne sont pas trop agressifs, dans le sens où personne n’essaie de te sortir à l’extérieur, une pratique courante en Australie (Rires). Je pense que je participerai à plusieurs manches en fin de saison. J’espère que mon père sera présent avec moi pour me soutenir. Peut-être qu’on me verra pleinement en Europe dans les années à venir ! »
A l’instar de plusieurs de ses compatriotes, Harry Walker pourrait changer diamétralement de vie, pour venir se battre sur les différentes pistes du Vieux Continent.
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