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24H. Daytona - Un souci d'ABS prive Paul Miller Racing d'une possible victoire en GTD PRO

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30 jan. 2024 • 5:00
par
Laurent Mercier, à Miami Beach
Quatre ans après un succès dans la catégorie GTD avec Lamborghini aux 24H de Daytona, Paul Miller Racing pensait tenir de nouvelles Rolex, cette en fois en GTD PRO. Le système de freinage a ôté tout espoir de victoire dans le final.
Photo : Paul Miller Racing

Pour ses débuts en GTD PRO après avoir remporté le titre GTD en IMSA, Paul Miller Racing a tutoyé la victoire de classe aux 24 Heures de Daytona avec sa BMW M4 GT3 partagée par Sheldon van der Linde, Madison Snow, Bryan Sellers et Neil Verhagen. Les 197 tours bouclés en tête n’ont toutefois pas été suffisants pour rafler la Rolex, la faute à un ABS capricieux.

 

Malgré ce fâcheux contretemps, le team de Paul Miller repart de Daytona avec une belle troisième place en GTD PRO. A un peu moins de deux heures de l’arrivée, un disque de frein fissuré a changé le cours de la course de la #1. Dans la foulée, d’autres soucis sont arrivés au niveau de la roue avant droite et du système de freinage.

 

Sheldon van der Linde, alors au volant, a été contraint de piloter durant ses derniers relais sans ABS, et même doubler le relais du pneu avant droit pour éviter d’endommager davantage la voiture.

Photo : Paul Miller Racing

« Ce genre de journée est éprouvant », regrette Paul Miller. « Nous pensions vraiment, jusqu’à ces dernières heures, que nous avions une chance de gagner cette course. »

 

Le Sud-Africain Sheldon van der Linde a eu maille à partir avec l’ABS dans le final, le pilote officiel BMW M Motorsport étant même contraint de passer dans l’herbe avec une M4 GT3 très difficile à piloter dans les zones de freinage.

 

« J’ai donné tout ce que j’avais, mais la Ferrari était un peu trop rapide », explique-t-il. « Je pense qu’à certains moments, ils jouaient avec nous. Lorsque je me rapprochais, au tour suivant, ils prenaient de l’avance. Mais, pour être dans cette position, à la deuxième place, et pour avoir une voiture en bon état après si longtemps – merci à mes coéquipiers pour cela – nous avions les deux dernières heures pour attaquer. »

Photo : Paul Miller Racing

Le final a été plutôt agité pour van der Linde, obligé de composer avec un système de freinage défaillant. « Nous avons eu un petit problème sur le freinage et nous avons dû faire un arrêt imprévu, ce qui a mis en veille nos plans pour gagner cette course », précise-t-il. « Ensuite, nous avons eu une panne d’ABS, et j’ai donc piloté les deux dernières heures sans ABS, ce qui n’est pas évident avec ces autos. J’ai beaucoup appris de cela. »

Commentaires (1)

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Steve McQ

30 jan. 2024 • 10:02

Ils ne le diront pas, mais ils ont probablement mal remonté l'ensemble disque/étrier/plaquettes avant-droit lors de leur avant dernier pit. C'est pour ça que la roue a commencé à partir en vrille et a endommagé l'axe où est fixée la roue par l'écrou central. A partir de là, ils ont galéré à remettre une roue et clairement ils n'auraient jamais pu la démonter. Ils sont chanceux que ça arrive à 2h de la fin, donc dans la durée de vie du pneu !