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24 H. de Daytona – Pipo Derani et Cadillac en pole !

IMSA
21 jan. 2024 • 21:05
par
Thibaut Villemant, à Daytona
Doublé Cadillac en qualifications, à Daytona, théâtre de la première manche de la saison 2024 de l'IMSA SportsCar Championship.
© Courtesy of IMSA

Cadillac se pose-t-il en favori pour cette 62e édition des 24 Heures de Daytona ? Ce qui est sûr c'est que les deux V-Series.R, qui monopolisent la première ligne de la grille de départ, auront une belle carte à jouer le week-end prochain. 

 

Crédité d'un tour en 1'32''656, Pipo Derani pulvérise le record de la pole de l'an passé (1'34''031), signé par son nouvel équipier en Endurance Cup Tom Blomqvist. Le Brésilien du Action Express Racing, champion sortant, devance d'un rien – 0''071 – Sébastien Bourdais au volant de la n°01 exploitée par le Chip Ganassi Racing.

 

En 2019, Oliver Jarvis (Mazda RT24-P) avait battu, en 1'33''685, un record de la piste qui datait de 1993 et propriété de PJ Jones (Toyota Eagle Mk III / All American Racers). Mais la marque du Britannique n'aura donc tenu que cinq ans puisqu'elle a été effacée hier par un Pipo Derani décidément très en verve en ce moment. Mais en fait, ce sont les neuf concurrents de la catégorie GTP ayant pris part à la séance qui ont battu ce précédent record.

 

Derrière les deux Cadillac, BMW et Porsche se sont disputés la deuxième ligne de la grille de départ. Grâce à un tour bouclé en 1'32''876, Felipe Nasr (Porsche 963 n°7) parvient à devancer Connor de Philippi (BMW M Hybrid V8 n°25). Louis Delétraz (Acura ARX-06 n°40 / Wayne Taylor Racing with Andretti) suivant au cinquième rang, les trois marques sont représentées dans le quinté de tête. 

 

Autre fait à noter, toutes les voitures de la catégorie sont regroupées en huit dixièmes, en dehors bien évidemment de la Porsche 963 n°5 du Proton Competition. Et pour cause, cette dernière n'a pu prendre part à la session après la sortie de piste dont a été victime Neel Jani tout à l'heure durant la séance libre réservée à la catégorie.

 

Le classement des qualifications est à retrouver ICI.

LMP2 - Ben Keating offre la pole au United Autosports

© Courtesy of IMSA

En LMP2, comme d'habitude dans cette catégorie monotype ou presque, la lutte pour la pole position a été âprement disputée. D'autant qu'avec 13 autos au départ, l'IMSA n'avait vraisemblablement jamais proposé une grille d'une telle qualité. Parmi les autos présentes, citons la Ligier JS P217 n°33 du Sean Creech Motorsport, bien esseulée face à douze Oreca 07.

 

Pour rappel, ce sont les pilotes Bronze qui sont chargés de la qualification en IMSA. Mais il s'agit assurément des meilleurs d'entre eux, puisque se côtoient notamment Ben Keating, George Kurtz, Steven Thomas, Gar Robinson ou encore P.J. Hyett pour ne citer qu'eux.

 

Et à l'issue du premier tour lancé, c'est Steven Thomas qui se hisse au sommet de la hiérarchie au volant de l'Oreca 07 n°11 du TDS Racing qu'il partage avec Mikkel Jensen, Hunter McElrea et Charles Milesi. Mais sans surprise, son chrono est vite battu.

 

George Kurtz (Oreca n°04 / Crowdstrike Racing by APR) prend la main en 1'40''100, mais une fois de plus, c'est ce diable de Ben Keating qui vient mettre tout le monde d'accord. Champion sortant avec le PR1 Mathiasen Motorsports, l'Américain signe ses débuts chez United Autosports avec une pole position, confirmant qu'il part une fois de plus avec les faveurs des pronostics même s'il est passé dans le clan United Autosports.

 

Crédité d'un tour en 1'38''501, Keating termine la séance en devançant de respectivement 0''102 et 0''751 Nicholas Boulle (Oreca 07 n°52 / Inter Europol by PR1 Mathiasen Motorsports) et George Kurtz (Oreca n°04 / Crowdstrike Racing by APR).

 

Le quinté de tête est complété par Gar Robinson (Oreca 07 n°74 / Riley), et Daniel Goldburg (Oreca 07 n°22 / United Autosports), qui précèdent Steven Thomas et PJ Hyett (Oreca 07 n°99 / AO Racing).

 

L'unique Ligier JS P217 engagée a terminé antépénultième de sa classe, emmenée cet après-midi par Lance Willsey.

 

Le classement des qualifications est à retrouver ICI.

Commentaires (3)

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dmeyers

22 jan. 2024 • 8:51

Les quatre constructeurs en 0.444 secondes, en IMSA équilibrer les autos ils savent faire.

Guillaume

22 jan. 2024 • 9:45

Bonjour à tous !

dmeyers oui mais c’est aussi plus facile ;)

Est-ce qu’un facteur est capable d’expliquer ce « bond » de -1,5 secondes par tour alors que les autos sont toutes moins performantes limitation de puissance et/ou d’énergie allouée par tour ? Météo, température, amélioration de la performance des pneus…. ?

Car si les conditions sont à peu près constantes alors ça veut dire que les autos ont gagné d’« elles-mêmes » beaucoup de performances en un an !

Du coup la confrontation LMH/LMDh pourrait prendre une autre tournure ! Avec une forte augmentation du nombre de LMDh en WEC et au Mans cette année, c’est peut-être le début de leur « ère »…

Stay tune comme dirait l’ACO :p

TG-TO

22 jan. 2024 • 10:27

Ouaou...l écart en gt est bluffant....24 voitures en 1 sec.😉😉