Valentino Rossi : « Tout mettre en œuvre pour être au Mans en 2024 en GT3 »
Très courtisé en Fanatec GT World Challeng Europe par les fans, Valentino Rossi trouve toujours le moment de venir s’entretenir quelques minutes avec la presse pour évoquer le meeting et ses plans futurs. Brands Hatch n'a pas dérogé à la règle.
Bien entendu, la question d'une participation aux 24 Heures du Mans revient systématiquement. Et sur ce sujet, Vale conserve la même ligne de conduite. Le Mans fera bien partie de son programme à l’avenir. Avant cela, il va y avoir Road to le Mans sur une BMW M4 GT3 alignée par Team WRT qu'il partagera avec Jérôme Policand, le patron d’Akkodis ASP, l’équipe rivale de la formation belge de Vincent Vosse.
En fin de matinée, Valentino Rossi s’élancera depuis la 20e place pour la course 1 du meeting de Brands Hatch, un tracé qu’il a déjà foulé en 2022. Dans l’après-midi, son coéquipier Maxime Martin aura une position de départ plus avantageuse en partant de la troisième ligne. A l’issue des qualifications, l'ex star du MotoGP s’est exprimé. Morceaux choisis...
Vale, comment se passe votre début de meeting ?
Ici, le programme est très serré sur deux jours. Nous avons beaucoup travaillé sur l’auto depuis les premiers essais. En fonction des pistes, on ne connaît jamais trop le potentiel des uns et des autres. Tout le monde est très regroupé avec des chronos serrés.
Ma position de départ n’est pas fantastique. J’étais sur un bon tour mais une Porsche est sortie de la piste plusieurs centaines de mètres devant moi. J’ai donc dû ralentir. Pour être honnête, je pense qu’une 10e ou 12e place était envisageable. Par chance, Max a été très bon sur la Q2. On va donc se concentrer sur cette deuxième course.
Brands Hatch est-il un circuit qui vous plaît ?
Ce n’est pas facile de dépasser car la piste est très étroite. Le tracé est très beau. C'est ma deuxième venue ici, mais la première avec la BMW M4 GT3. On peut dire que c’est le Donington du sport auto. Le style des deux circuits est similaire, à savoir très technique. Selon moi, la section la plus intéressante se situe entre les virages 5 et 7 (de Hawthorn Hill à Sheene Curve. Ndlr). Il y a des montées, des descentes et beaucoup d’herbe (rires. Ndlr). Le dernier virage en aveugle est aussi assez impressionnant.
L’annonce de votre participation à Road to Le Mans est maintenant officielle. Cela va-t-il vous servir de repérage en vue de l’avenir ?
Les 24 Heures du Mans restent la course la plus prestigieuse au monde. Disputer le Road to Le Mans est une belle opportunité de rouler sur le grand circuit. Je suis aussi très content de pouvoir vivre la course sur place, ce que je n’ai encore jamais pu faire jusqu’à maintenant. Cela va me permettre de prendre mes marques et de découvrir toute l’atmosphère régnant autour de cet événement. Je vais déjà devoir être performant.
L’objectif reste-t-il toujours une participation en 2024 ?
Je vais tout mettre en œuvre pour être au départ l’année prochaine en GT3. Le Mans, Spa et le Nürburgring sont les trois courses qui m’intéressent. A ce jour, je ne connais pas mon programme 2024. Ce que je sais, c’est que je prends beaucoup de plaisir en GT World Challenge Europe. Disputer le championnat Endurance avec les 24 Heures de Spa fait clairement partie des pistes pour 2024.
Et la catégorie Hypercar ?
Je compte bien essayer la BMW M Hybrid V8 LMDh cette année. Je ne sais pas encore quand et où, mais j'espère bien boucler une ou deux journées d’essais, potentiellement en septembre / octobre. Faire partie du programme un jour me plairait sans aucun doute mais avant cela, il faudra déjà être performant.
Commentaires (1)
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sylvain60
14 mai. 2023 • 11:11