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WEC / Portimão – Les brèves d'après-course

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17 avr. 2023 • 19:00
par
Thibaut Villemant, entre Portimao, Alvor, Faro et Paris
Voici quelques petites infos et autres petites statistiques intéressantes sur la troisième manche de la saison 2023 du Championnat du monde d'Endurance.
© Porsche
  • 1 ⬆️ – Laurens Vanthoor et Kévin Estre goûtent, pour la première fois, aux joies du podium au général en WEC. André Lotterer connaît lui ce bonheur avec un quatrième team différent (Audi Sport Team Joest, Porsche LMP Team, Rebellion Racing et Porsche Penske Motorsport). Lilou Wadoux monte sur son premier podium en WEC. Enfin, Prema Racing a décroché samedi sa toute première pole position en WEC. Et ce tout comme le Corvette Racing en GTE Am.

 

  • 3 - S'il avait déjà réalisé cela à Sebring, il est intéressant de noter que Nicklas Nielsen a gouté aux joies du podium en WEC dans trois "catégories" différentes, à savoir GTE Am, LMP2 Pro/Am et Hypercar.

 

➡️ Le point au championnat WEC après Sebring et Portimão

 

  • Meilleurs tours – Mike Conway (Toyota #7) en 1'32''135, Oliver Jarvis (Oreca #23) en 1'35''246 et Alessio Rovera (Ferrari 488 GTE #83) en 1'40''249, ont signé les meilleurs tours en course dans leurs catégories respectives, à savoir Hypercar, LMP2 et GTE Am.

 

  • Moyenne – Toujours utile même si toujours à analyser avec beaucoup de précaution, notamment de par le moment où les pilotes prennent la piste, le document B-Pillar nous permet de remarquer qu'à la moyenne des 50% des meilleurs tours en course, c'est Brendon Hartley (Toyota #8) qui a l'avantage en 1'33''438. Chez Ferrari, Cadillac, Peugeot, Porsche, Glickenhaus et Vanwall, les « références » dans ce domaine ont respectivement pour noms Nicklas Nielsen (1'33''951), Alex Lynn (1'34''089), Mikkel Jensen (1'34''230), Michael Christensen (1'34''347), Romain Dumas (1'35''125) et Tom Dillmann (1'36''473).

 

  • Tour idéal – Au jeu du meilleur tour en course idéal, c'est la Toyota n°7 qui pointe au sommet de la hiérarchie en 1'31''930. Suivant la Toyota n°8 (+0''313), la Ferrari n°50 (+0''501), la Cadillac n°2 (+0''820). La Porsche n°6 est à 1''269, la Peugeot n°93 à 1''353, la Glickenhaus à 2''173 et la Vanwall à 3''295, derrière les quatre LMP2 les plus véloces.

 

  • Podium – A quand faut-il remonter pour retrouver trace de trois constructeurs différents dans le tiercé de tête du classement général ? A en croire les livres, l'édition 2022 des 6 Heures de Spa, où Toyota avait devancé Alpine et Oreca. Reste que l'Alpine était une... Oreca. Il faudrait donc plus remonter à l'édition 2019 des 6 Heures de Spa, où Toyota avait devancé Rebellion (également Oreca) et BR Engineering. Et cinq constructeurs aux cinq premières places ? C'est probablement du jamais vu depuis la renaissance du WEC en 2012...

 

  • 4 - Le nombre de femmes sur le podium du GTE Am, un record – toutes catégories confondues – en WEC. Lilou Wadoux (Ferrari 488 GTE n°83) a terminé deuxième devant le trio Michelle Gatting / Rahel Frey / Sarah Bovy (Porsche 911 RSR-19 n°85).

 

  • 2 – Le nombre d'abandons à déplorer hier, à savoir celui de la Vanwall Vandervell 680 n°4 et celui de l'Aston Martin Vantage AMR n°777 du D'Station Racing.

 

  • Leaders – Il n'y a eu qu'un seul changement de leader en Hypercar, quand la Toyota n°8 a pris le dessus sur la n°7 au 32e tour. S'il y en a eu 18 en LMP2, l'Oreca n°23 victorieuse a mené 158 tours sur 215 bouclés. En GTE Am, nous en comptabilisons 12. La Corvette n°33 a bouclé 96 tours, contre 58 à la Ferrari n°83 et quatre à la Porsche n°85.

 

  • Vitesse de pointe – Flashées à 316.7 km/h en course, la Cadillac n°2 et la Toyota n°7 repartent avec les meilleures vitesses de pointe du meeting. Ferrari et Peugeot pointent à 315.8, contre 312.1 à Porsche, 309.5 à Vanwall et Glickenhaus. En LMP2 et en GTE Am, c'est l'Oreca n°48 (297,5) et la Porsche n°77 (273.4) qui ont été les plus en vue.

 

  • Calendrier – Directeur de LMEM (Le Mans Endurance Management), Frédéric Lequien a confirmé, une fois de plus, que le calendrier passerait l'an prochain à huit manches, contre sept cette année et six en 2022. S'il a refusé de commenter les destinations révélées par nos soins après Sebring, il a assuré qu'il y « aura un beau calendrier, qui sera dévoilé en marge des 24 Heures du Mans. »

Commentaires (1)

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Gurneyflap

18 avr. 2023 • 14:00

Il me semble que nous n’avons quasiment jamais les réactions des pilotes/teams à l’issue des courses, une raison à cela ?