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Jacques Villeneuve (Vanwall Racing) : « Le contraire de ce que j'ai fait tout au long de ma carrière »

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21 fév. 2023 • 13:20
A moins d'un mois des débuts en compétition de la Vandervell 680, le Canadien a fait part de ses impressions.
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Surprise de la liste des engagés au WEC, Jacques Villeneuve disputera bien la saison 2023 du Championnat du monde d'Endurance au sein du Vanwall Racing aux côtés de Tom Dillmann et Esteban Guerrieri. Est-ce son galop d'essai sur l'Alpine F1 l'an passé qui lui a donné cette envie ?

 

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« Mon objectif était de revenir à la compétition professionnelle à temps plein et de ne plus me contenter des quelques courses que j'ai faites ces 15 dernières années, a-t-il confié au site officiel du WEC. Viser la Triple Couronne (qui consiste à épingler à son palmarès le titre de champion du monde de F1, les 24 Heures du Mans et Indy 500. Ndlr) a toujours été l'un des mes objectifs. »

 

Quinze après sa dernière apparition dans la discipline avec Peugeot Sport, le champion du monde de F1 1997 va devoir réapprendre à travailler avec deux équipiers. Il estime que là sera son principal défi.

© Peugeot

« J'ai toujours été extrêmement spécifique sur les réglages d'une voiture et sur la façon dont j'aime la piloter, reconnaît-il. Pour moi, tout est question de fine-tunning et ce n'est pas quelque chose que vous pouvez faire lorsque vous partagez la voiture avec deux autres pilotes. Vous devez faire des compromis. C'est le contraire de ce que j'ai fait tout au long de ma carrière pour aller chercher ces petits dixièmes indispensables. »

 

S'il connait Tom pour avoir suivi ses prestations en F2, Jacques n'a rencontré Esteban qu'à l'occasion des tests menés à Barcelone. L'occasion pour lui de découvrir la Vandervell 680. « C'était amusant à conduire, souligne-t-il. C'est une voiture lourde et rapide. Ce n'était pas facile, il y avait encore beaucoup à faire au niveau de l'équilibre et l'auto peut parfois surprendre. Mais les bases sont là. »

 

Et sa période Peugeot, quels souvenirs en garde-t-il ? « Un mix de bons et mauvais, répond-il. Nous avions une voiture extrêmement rapide mais nous avons réussi à perdre la course. Donc c'était une deuxième place frustrante (en 2008. Ndlr). Parfois, finir deuxième est un résultat incroyable. Mais nous devions gagner et nous avons terminé deuxième. Pour cette raison, c'était extrêmement décevant. »

 

Il y a de la revanche dans l'air...

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