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Olivier Jansonnie (Peugeot) : « Nous utiliserons des jokers pour porter quelques évolutions » à la 9X8

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20 jan. 2023 • 18:00
Cela n'a rien d'une surprise, mais la 9X8 va bel et bien évoluer légèrement durant l'intersaison, sans que le concept soit revu pour autant.
© MPS Agency

Lors des trois courses du WEC auxquelles les 9X8 ont participé, Peugeot Sport a emmagasiné énormément d'informations. « Ces engagements nous ont énormément appris, rappelle le directeur technique Olivier Jansonnie. Monza a permis de créer une équipe de course: certains avaient en effet une expérience en endurance, mais qui datait pour certains de plus de dix ans, d’autres avaient exercé dans des disciplines sportives différentes, et enfin certains n’avaient jamais évolué en sport automobile. Monza nous a fait découvrir le format d’une course FIA WEC, son déroulé et l’organisation que cela nécessite. Nous avons rencontré des problèmes de fiabilité, résolus pour Fuji, qui a été une belle surprise, en termes de compétitivité. Tout a été plus fluide sur l’ensemble des séances de roulage au Japon. A Bahreïn, la déception ressentie lors de cette ultime manche 2022 vient d’un manque de fiabilité qui a empêché d’exprimer le potentiel de performance de la Peugeot 9X8. Tant que nous n’aurons pas atteint un stade de fiabilité suffisant, l’équipe ne pourra pas se dédier entièrement à la performance et démontrer le potentiel de la 9X8. »

 

Certes, mais la formation française a tout de même mis le doigt sur différentes petites choses à améliorer. Et aujourd'hui, Olivier Jansonnie a confirmé que seront bien utilisés en 2023 « des jokers, comme le règlement nous l’y autorise, pour porter quelques évolutions. Mais le concept de la voiture reste inchangé. Durant les premiers mois, notre plan est simple: fiabilité, performance, séances d’endurance… »

 

Pour rappel, l'article 19.1.3 du règlement technique Le Mans Hypercar stipule que « les modifications demandées pour des raisons de performance » doivent respecter certaines conditions et qu'il n'y a « pas plus de 5 extensions Evolution (Jokers EVO) autorisées par constructeur de janvier 2021 à décembre 2027, quel que soit le nombre d’homologations différentes. »

Olivier Jansonnie - © Peugeot Sport

Des « jokers » à dissocier des évolutions apportées par Peugeot après Monza qui, profitables à la fiabilité, n'apportaient aucun gain en performance. Autrement dit, ces évolutions n'entrent pas dans le quota des cinq Jokers EVO mentionnés dans le règlement.

 

Peugeot Sport n'a, bien évidemment, pas communiqué sur le nombre de jokers utilisés ni les pièces concernées. Mais gageons que l'un des objectifs principaux sera de solutionner ce cruel manque de vitesse de pointe dont a tant pâti la lionne en 2022. Ce qui est sûr, c'est que la 9X8 n'en finit plus de limer le bitume, dans l'optique de donner du fil à retordre à Toyota et consorts dès les 1000 miles de Sebring (17 mars), manche d'ouverture de la saison 2023.

 

« Ce circuit, atypique, ne présente pas des caractéristiques directement transposables pour une préparation aux 24 Heures du Mans, mais la durée de la course, et la difficulté technique du tracé, nécessitent endurance et fiabilité, souligne Olivier Jansonnie. Cette épreuve sera très intéressante dans la préparation des 24 Heures du Mans : pour la première fois, dans l’histoire de l’endurance moderne, deux catégories, des LMH et des LMDh rivaliseront ensemble. »

 

Un circuit sur lequel le constructeur sochalien a triomphé à deux reprises en 2010 et 2011, à l'occasion des 12 Heures de Sebring.

Commentaires (1)

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Cabrelbeuk

21 jan. 2023 • 5:09

Il est bon de voir que Peugeot n'est pas dans le déni. J'espère seulement que ça suffira et surtout qu'ils seront capables de finir Sebring !