GT

Yann Belhomme : « Construire quelque chose avec AGS Events »

GT World Challenge Europe
15 nov. 2022 • 14:00
par
lmercier
Après Panis Racing, Yann Belhomme rejoint AGS Events avec le rôle de team manager.

En rejoignant les rangs de AGS Events, Yann Belhomme revient en GT, une catégorie qu’il connaît bien pour avoir officié il y a quelques années chez Duqueine Team en GT3 avant le passage en LMP3 et LMP2. Tenu éloigné loin des circuits le temps de soigner une maladie, Yann Belhomme a rejoint les rangs de Panis Racing au poste de directeur marketing commercial. Chez AGS Events, c’est le rôle de team manager qui l’attend. C’est donc un nouveau challenge qui s’ouvre à lui au sein d’une équipe montpelliéraine qui va poursuivre ses activités en GT.

 

Avant votre officialisation chez AGS Events, on vous a déjà vu le stand cette saison…

 

Je suis venu sur les courses à compter des 24H de Spa en tant que manager de Loris Cabirou qui roule dans l’équipe en GT3 et GT4. Sébastien, le père de Loris, connaît bien l’équipe. C’est à mes côtés que Loris a découvert le pilotage d’une voiture de course. Passer du GT4 au GT3 est une marche importante et je suis venu à Spa pour le conseiller. C’est là que j’en suis arrivé à discuter avec Nicolas (Gomar). Je pense qu’il a apprécié ma façon de voir les choses. Au début, il était prévu que je sois consultant et finalement, je vais être consultant à plein temps (rires).

Vous quittez une équipe Panis Racing dans laquelle on vous sentait bien…

 

C’est le cas ! Je suis arrivé dans l’équipe alors que j’étais encore malade. Ils ont été très compréhensifs en prenant soin de moi. Le staff technique est extraordinaire, aussi pointu que ce que j’ai pu voir chez United Autosports. Il y a une vraie dimension humaine où on se sent très bien. L’écurie étant basée à Toulouse, ce n’était pas une situation rêvée pour moi. Je me suis régalé chez Panis Racing où j’ai beaucoup appris. Avec AGS Events, il y a le côté nouveau challenge, un peu à l’image de ce que j’ai connu chez Duqueine. C’est aussi ce qui me fait envie, pouvoir redémarrer quelque chose.

 

Ce côté nouveau défi vous plaît ?

 

Avec la catégorie GT3 qui va vers Le Mans, il y a tout à construire. J’aime démarrer une aventure. L’entente avec Nico est très bonne car on voit beaucoup de choses de la même manière. Il y a aussi un sujet constructeur à gérer, ce qui est nettement moins le cas en LMP2. En GT, il y a plus la valorisation de son travail. Lorsque j’étais en GT, on se battait contre Saintéloc Racing et Akkodis ASP, qui sont maintenant très proches d’Audi et Mercedes. C’est quelque chose qui n’est pas possible en LMP2. La force de frappe n’est pas la même.

Vous allez aussi vous occuper des pilotes ?

 

Aller chercher des pilotes me fait envie. C’est aussi là où il y a du travail de construire une équipe brique par brique. Aujourd’hui, 80% des pilotes sont des clients, ce qui n’est pas normal. Nous sommes face à des sportifs de haut niveau. Le GT est aussi une belle porte d’entrée pour aller plus haut. On le voit avec Lamborghini, Porsche et BMW qui font passer leurs pilotes en Hypercar.

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